Pourquoi et depuis quand on appelle la France "l'Hexagone".

Le mot masculin "Hexagone" désigne :

  • au sens propre : un polygone à six sommets et six côtés.

Les polygones réguliers

La France est un hexagone

Une chanson de Renaud qui porte ce titre est parue en 1975, dans l'album "Amoureux de Paname", son tout premier 33 tours, sorti alors qu'il n'avait que 23 ans. Demeurant à ce jour ma chanson préférée, je lui ai consacré tout un article dans lequel vous pourrez entendre la chanson et lire l'intégralité des paroles commentées ligne après ligne.

"Être dans les vignes du Seigneur".

Cette expression du langage courant mais également, me semble-t-il du registre désuet, signifie, depuis la fin du XVIIe siècle, "être ivre".

La formule "vignes du Seigneur" désigne avec indulgence l’état d’ébriété, l’ivresse due à l’alcool.

Et elle fait référence à une vigne souvent évoquée dans l’Ancien Testament, plantée par Yahvé et symbolisant le peuple d’Israël.

L’image est reprise dans le Nouveau Testament (Mathieu 20-21), Jésus comparant le Royaume de Dieu à une vigne dont les chrétiens sont les vignerons

Source : wikipedia.org

"Dominical", "Dominicale", "Dominicaux" et "Dominicales".

Ces jolis adjectifs relèvent du registre soutenu.

Et ils qualifient ce qui se rapporte au dimanche.

On parle ainsi du "repos dominical" ou d'une "émission dominicale".

Il s'agit d'un héritage du latin "dominus" ("maître"), le dimanche étant autrefois "le jour du Seigneur", consacré à Dieu.

"Partir la queue entre les jambes" ou "S'en aller la queue entre les jambes".

Cette expression du langage courant, qui daterait du XVIe siècle, n'a aucune connotation grivoise, puisqu'elle évoque simplement l'attitude d'une personne qui, par honte, s’éclipse sans demander son reste, après un échec, un affront ou une erreur.

Elle évoque naturellement le comportement du chien qui revient la queue basse, entre les pattes, avec avoir échoué à rattraper un animal ou perdu un combat contre un de ses congénères.

Toujours par comparaison avec le chien, il existait également deux autres expressions du même type utilisant le mot "queue", mais dont l'utilisation s'est aujourd'hui perdue en raison du sens qu'à pris ce mot dans le registre argotique, où il désigne couramment la "verge".

Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr

"Un Cassandre", "Une Cassandre" ou "Jouer les Cassandre".

Ces différentes formules font référence à Cassandre, un personnage féminin de la mythologie grecque, qui avait reçu tout à la fois le don de prophétie mais également la malédiction de ne jamais être crue.

"Un Cassandre", "Une Cassandre" ou "Jouer les Cassandre" se disent aujourd'hui des individus qui annoncent des malheurs mais que l'on ne croit pas, que l'on n'écoute pas, que l'on n'entend pas.

Je note que ces formules sont assez systématiquement employées de manière très péjorative.

Et qu'elles s'appliquent majoritairement à des propos dérangeants, émanant de personnes dont on aspire le plus souvent à étouffer la parole.

On oublie par là même que dans la mythologie... toutes les prédictions de Cassandre se sont réalisées !

Source : www.labreche.fr

 

"Nom de Dieu" !

Cette interjection en forme d'idiotisme religieux constitue un juron blasphématoire exprimant la colère.

Il nomme en effet expressément "Dieu", que la tradition chrétienne interdit de nommer en dehors de la prière, ce qui constitue par conséquent un blasphème.

Cette expression possède de ce fait de très nombreux équivalents non sacrilèges tels que par exemple : "Nom d’un chien !", "Nom d’une pipe !", "Nom d'une pipe en bois !" ou "Nom d’un petit bonhomme !", "Nom de nom !", "Nom de Zeus !", etc.

"Lire dans le jeu de quelqu'un" ou "Voir clair dans le jeu de quelqu'un".

Ces deux expressions relèvent du domaine des joueurs de cartes.

Et elles signifient, au sens figuré, : "Comprendre le sens des manoeuvres, percer à jour les intentions cachées de quelqu'un".

Sources : www.linternaute.fr et www.larousse.fr

"À périmètre constant" ou "À périmètre comparable".

Le "périmètre" est une notion de géométrie. Pour une figure plane, le "périmètre" est la longueur développée du contour de cette figure. Et pour tout polygone, le "périmètre" est égal à la somme des longueurs des côtés. Le calcul du"périmètre" sert par exemple à déterminer la quantité de grillage nécessaire à la clôture d'un terrain.

Les expressions "À périmètre constant" ou "À périmètre comparable" sont des formules utilisées en économie pour comparer les comptes d'une entreprise d'un exercice comptable sur l'autre.

En cas d'acquisition ou de cession d'autres sociétés ou filiales en cours d'année, celles-ci sont retirées provisoirement des comptes, afin de savoir ce qu'aurait été l'évolution de l'entreprise sans acquisitions ni cessions. Et de pouvoir mesurer les évolutions financières réelles, à taille et moyens comparables, c'est à dire la croissance interne

La variation du chiffre d'affaires d'une société peut en effet s'expliquer :

  • par des causes internes, comme un meilleur pouvoir de négociation auprès de la clientèle, des efforts en innovation ou encore un recrutement de nouveaux agents commerciaux.
  • ou par des causes externes.

Lorsqu'une entreprise X acquiert une entreprise Y, elle augmente en effet mécaniquement son chiffre d'affaires, puisque celui de la société Y vient automatiquement s'associer au sien.

La multiplication des rachats - ou des ventes - de filiales complique donc sensiblement la comparaison des exercices comptables d'une année sur l'autre.

C'est la raison pour laquelle certaines entreprises publient à la fois :

  • des résultats tenant compte de leurs nouveaux périmètres, c'est à dire intégrant l'ensemble de leurs filiales,
  • et des résultats "à périmètre constant" ou "à périmètre comparable", ne tenant pas compte des acquisitions ou cessions de sociétés.

Cette dernière présentation permet aux investisseurs ou aux actionnaires de se faire une image fidèle et sincère de l'entreprise.

Source : www.edubourse.com et wiktionary.org

"L'habit ne fait pas le moine".

Cette expression très ancienne - puisqu'elle remonterait au XIIIe siècle - mais toujours très utilisée de nos jours, signifie qu'il ne faut pas se fier aux apparences, qui peuvent parfois être trompeuses.

"Que me chantez-vous là ?" ou "Qu'est-ce que tu me chantes là ?".

J'aime beaucoup cette expression qui signifie, selon le niveau de langue, :

  • "Que me chantez-vous là ?" (registre soutenu) : "Que me racontez-vous là ?",
  • "Qu'est-ce que tu me chantes là ?" (langage courant) : "Qu'est-ce que tu me racontes là ?".