"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche", "Hannibal Lecter", "Seabass", "Caveman", "BOB" et "Beast of Balmain".

Le joueur de rugby français Sébastien Chabal

Il s'agit des différents surnoms du joueur de rugby à XV international français, Sébastien Chabal, né le 8 décembre 1977.

Son style de jeu ainsi que son physique atypique lui ont valu la plupart de ces surnoms.

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche" (un gros placage, en rugby, dans le registre familier) ou "Hannibal Lecter".

Certains de ces surnoms relèvent de pays spécifiques :

  • Outre-Manche, Sébastien Chabal est ainsi surnommé "Seabass", ce qui se prononce "si-basse" et signifie "Le loup de mer" en anglais. Mais ce qui constitue également un calembour assez plaisant, basé sur l'homophonie avec l'apocope anglophone de son prénom, "Sebas" (si-basse) pour "Sebastian" (si-bastiane),
  • en Nouvelle-Zélande : "Caveman" ("L'homme des cavernes" en anglais),
  • et en Australie : "BOB", un rétroacronyme en forme de prénom, signifiant "Beast Of Balmain" ("La bête de Balmain"), en référence au club de Balmain Rugby Football Club (Nouvelle galles du Sud) (Australie), pour lequel il effectua une pige d'un match, en février 2012.

Sur le même thème, je vous invite à découvrir l'article "Que dit-une femme à Sébastien Chabal au soir d'un premier rendez-vous galant ?".

"Lever le camp".

Cette locution verbale du langage courant signifie :

  • au sens propre, dans le domaine militaire, : quitter l'emplacement de repos et se mettre en marche,
  • et au sens figuré, dans le registre familier, : partir, s'en aller, décamper.

Source : wiktionary.org

"Décamper".

J'aime beaucoup ce verbe du registre familier qui signifie "Partir précipitamment, se sauver, s'enfuir, déguerpir".

Et dont l'origine militaire est évidemment directe puisque "Décamper", c'est originellement "Lever le camp" !

On dit par exemple : "Avec la raclée qu'elles ont reçue, ces fieffées canailles vont décamper sans demander leur reste !".

"Saperlipopette !".

J'adore cette interjection, qui relève tout à la fois du registre désuet et du registre familier.

Exprimant la surprise, la contrariété, l'agacement ou l'impatience, ce juron constitue, depuis environ un siècle et demi, une amplification de la forme "Saperlotte !" (également utilisée sous les variantes "Sacrelote !", "Saprelotte !", ou "P'rlotte !") ; elle-même dérivée de la formule "Sapristi !".

On dit par exemple : "Saperlipopette ! J'étais pourtant certain d'avoir laissé mes lunettes sur la table du salon !".

"Avoir le foin qui dépasse de la charrette".

Un cheval noir traînant une charrette de foin

J'adore cette expression très imagée du registre vulgaire qui signifie, au sens figuré : avoir des poils pubiens qui dépassent de la culotte ou du maillot.

"Avoir le foin qui dépasse de la charette"
"Avoir le foin qui dépasse de la charette"

Sur un thème contigu je vous recommande la lecture de mes autres articles :

"Sapristi !".

Cette interjection, qui marque la surprise, la contrariété, l'agacement ou l'impatience, est en réalité une déformation de la formule "Sacristi", utilisée afin de ne pas blasphémer ouvertement.

"À tout bout de champ".

Cette expression en forme d'idiotisme botanique relève du registre familier.

Et elle signifie : à chaque instant, à tout propos, sans cesse, sans arrêt, constamment, toujours.

Elle s'utilise plutôt dans un sens négatif, lorsque l'on évoque quelque chose de non souhaitable ou non souhaité.

On dit par exemple : "Il existe bien des façons de ne pas s'exclamer Merde ! à tout bout de champ".

Ou : "Je me demande ce que peut bien faire mon fils de 15 ans dans les toilettes... il y va à tout bout de champ !".

"Chanter la messe en breton à quelqu'un" ou "Se faire chanter la messe en breton".

Ces deux expressions du registre familier signifient respectivement :

  • accabler quelqu'un de reproches, le réprimander fortement, sévèrement, vivement,
  • ou être accablé de reproches, se faire réprimander fortement, sévèrement, vivement.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Engueuler quelqu'un" en français.

"Sonner les cloches à quelqu'un" ou "Se faire sonner les cloches".

Ces deux expressions du registre familier signifient respectivement :

  • accabler quelqu'un de reproches, le réprimander fortement, sévèrement, vivement, ,
  • ou être accablé de reproches, se faire réprimander fortement, sévèrement, vivement.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Engueuler quelqu'un" en français.

"Reprendre du poil de la bête".

L'origine de cette expression du langage courant est à chercher dans l'ancienne croyance populaire selon laquelle appliquer le poil d’une bête qui a mordu sur la plaie engendrée permettrait de guérir ladite plaie.

De nos jours elle signifie, au sens figuré, selon le contexte :

  • aller mieux après avoir été très malade,
  • reprendre des forces, du courage,
  •  reprendre l'avantage sur un adversaire après avoir été en situation de faiblesse.

Sources : wwww.expressio.fr et wiktionary.org

"Au grand dam de quelqu'un".

Cette locution nominale signifie "À son grand désavantage, à son détriment".

On dit par exemple : "Les dirigeants politiques français n'osent jamais effectuer de profondes réformes au grand dam de leurs successeurs".

Mais que peu bien vouloir signifier ce mot "Dam" ?

Tout simplement : "Préjudice, dommage".

Le châtiment du "Dam" était en effet autrefois, en théologie, un châtiment éternel privant les réprouvés de la vue de Dieu.