C'est le faire commencer, débuter, annoncer son ouverture, son lancement.
On dit par exemple : "Le maire a donné le coup d'envoi du festival devant une foule enthousiaste".
Richesse et défense de la langue française
Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
C'est le faire commencer, débuter, annoncer son ouverture, son lancement.
On dit par exemple : "Le maire a donné le coup d'envoi du festival devant une foule enthousiaste".
Cette expression, apparue au cours de la première moitié du XIXe siècle, est directement issue du domaine militaire, où elle signifiait "Retourner au combat après avoir plié ou été battu".
De nos jours, elle signifie plus simplement "Se montrer insistant pour obtenir quelque chose, pour parvenir à ses fins".
Source : www.linternaute.fr et wiktionary.org
"Un drille" était autrefois un soldat vagabond.
Mais on n'utilise plus guère ce mot aujourd'hui que dans les locutions :
Cette expression, directement venue du domaine militaire, signifie tout simplement, au sens figuré, "Quelles sont les nouvelles ?", "Quoi de neuf ?".
Cette locution nominale désigne :
On dit par exemple : "En rédigeant J'aime les mots, dans lequel je m'efforce de combattre l'utilisation des anglicismes ou la dégénerescence de notre niveau de langue, je sais bien que l'on risque de traiter de redresseur de torts" !
Sources : www.linternaute.fr et wiktionary.org
Ces deux expressions du registre familier possèdent des significations très différentes :
On dit par exemple : "Si je ne décroche pas ce marché je n'ai plus qu'à me tirer une balle".
On dit par exemple : "Je pense qu'en agissant ainsi tu ne fais que te tirer une balle dans le pied".
Elle a une origine militaire directe, puisqu'elle fait référence aux soldats qui, désirant quitter le front se blessaient parfois volontairement pour être évacués.
Se tirer une balle dans le pied provoquait une incapacité à se déplacer et par conséquent suffisait à se faire rapatrier pour blessure de guerre. Et comme le pied est la partie du corps la plus éloignée du coeur, le risque de séquelles majeures était considéré comme moindre.
Source : wiktionary.org
Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporal et d'idiotisme médical relève du langage courant.
Elle fait référence au substantif masculin "baume", désignant un produit que l'on applique sur la peau pour apaiser une douleur.
Et elle signifie, au sens figuré : apaiser, consoler, rassurer, réconforter ; faire plaisir, faire du bien moralement, remonter le moral, aider à se ressaisir.
On dit par exemple : "Cela me met du baume au coeur de savoir que tu as finalement pu avoir un billet sur ce fameux Titanic".
Sources : www.larousse.fr, languefrancaise.net, www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org
J'adore ces deux interjections exprimant le déplaisir, dont j'ai longtemps ignoré, je le confesse, qu'il s'agissait d'une altération de l'expression "Sacré nom de Dieu !", dont la forme primitive était "Sacrégnongnieu !".
Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme alimentaire s'utilise pour indiquer qu'une conversation ou un dialogue a été écouté et compris en totalité.
Source : wiktionary.org
Ainsi désignait-on, de 1929 à 1992, la principale usine du constructeur automobile français Renault, fondé en 1898 par les frères Fernand, Louis et Marcel Renault et devenue Régie nationale en 1945, après sa nationalisation pour faits de collaboration.
Située à Boulogne-Billancourt (92) sur une île fluviale, elle comptait à ses débuts plus de 30 000 ouvriers et fut rasée en 2004-2005.
Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mes articles consacrés à "La marque au losange" et aux différents surnoms de la société Renault.
Ces deux jurons, délicieusement désuets à mes yeux, résultent d'une altération de la formule "Par le sang de Dieu", ainsi modifiée afin d'éviter le blasphème.
Dans les deux cas, à l'instar de "Corbleu" ou "Morbleu", ils marquent :
Par exemple, en réponse à la réception d'une information déplaisante : "C'est étrange, je viens d'entendre votre fille appeler le facteur "Papa" ?". "Palsambleu !".
Par exemple, afin de ponctuer une assertion : "J'ai toujours dit qu'il gagnerait, parsambleu !".
Bien que n'étant absolument pas croyant, je trouve plaisant d'utiliser ces deux jurons du registre désuet, qui résultent d'une altération des formules "Par le corps de Dieu" et "Par la mort de Dieu, ainsi modifiées afin d'éviter le blasphème.
A l'instar de "Palsambleu" ou "Parsambleu", ils marquent dans les deux cas :
Par exemple, en réponse à la réception d'une information déplaisante : "C'est étrange, je viens d'entendre votre fille appeler le facteur "Papa" ?". "Corbleu ! Où est-il ?".
Par exemple, afin de ponctuer une assertion : "J'ai toujours dit qu'il gagnerait, morbleu !".