Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes religieux relèvent du langage courant.
Et elles signifient tout simplement : être très heureux.
On dit également "Être heureux comme un prince" ou "Être heureux comme un roi".
Richesse et défense de la langue française
Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes religieux relèvent du langage courant.
Et elles signifient tout simplement : être très heureux.
On dit également "Être heureux comme un prince" ou "Être heureux comme un roi".
Cette locution verbale nous vient du domaine de la pêche et relève du registre familier.
Et elle signifie :
On dit par exemple : "Si on trouve encore deux personnes pour nous aider ça fera la maille".
Dans le même registre familier, on dit également : "Faire l'affaire", "Faire la blague", "Faire la rue Michel" ou "Le faire" ("Ça le fait" ou "Ça ne va pas le faire").
Source : www.cnrtl.fr
Cette locution verbale qui relève du registre familier fait référence aux jeux de cartes, dans lesquels l'as possède généralement la plus forte valeur.
Et elle signifie donc, au sens figuré : être très riche.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être riche" ou "Être très riche" en français.
Cette locution verbale change radicalement de sens en fonction de niveau de langue employé, puisqu'elle signifie :
On dit par exemple : "Colombe, Sophie-Charlotte, Domitille, Isaure, Marie-Bénédicte, Jean-Eudes, Enguerand, Côme, Childéric, Godefroy, venez tous ! Il est minuit, nous allons déposer l'enfant Jésus dans la crêche !".
On dit par exemple : "Ma Raymonde va faire ses 50 piges demain... alors j'vas aller au marché lui offrir un joli bouquet d'marguerites et rev'nir i' mettre le Petit Jésus dans la crèche".
Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre famiier.
Elle fait référence au "Cambouis", cette graisse ou huile noircie par le frottement des organes d'une machine.
Et elle signifie, au sens figuré : se confronter à un problème de manière pratique ; effectuer un travail ingrat ou difficile ; régler soi-même un problème.
On dit par exemple : "Notre patron n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à aider ses équipes lorsque cela s'avère nécessaire".
Trois autres locutions verbales idiomatiques utilisées au sens figuré et relevant également du registre familier ont à peu de choses près la même signification :
Sources : www.expressio.fr et wiktionary.org
Cette locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire relève du registre familier.
Utilisée par les coureurs cyclistes, elle signifie, au sens figuré : prendre un excitant, des "vitamines", autrement dit se doper.
On dit par exemple, d'un coureur moyen ayant effectuée une course exceptionnelle : "Tiens, il a du saler la soupe celui-là".
Mais on utilise également, toujours au sens figuré, la formule : "Charger la chaudière" ou "Se charger".
Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : s'en prendre violemment à quelqu'un, se jeter sur lui, l'attaquer ou le critiquer.
On dit par exemple : "Une espèce de fou m'a volé dans les plumes à la sortie du boulot et j'ai dû à moitié l'asommer pour m'en débarrasser".
Ou : "À la prochaine réunion de l'association, je compte bien voler dans les plumes du secrétaire : cela fait trois fois qu'il n'envoie ni ordre du jour ni compte-rendu".
Elle fait référence aux combats de coqs, très populaires en France au XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Les volatiles se jetaient brusquement l’un sur l’autre dans le "gallodrome", battant des ailes avec fureur, parfois jusqu’à la mort. Et semblaient ainsi littéralement se "voler dans les plumes" l’un de l’autre.
Aussi a-t-on commencé à utiliser la formule au sens figuré à propos des spectateurs qui en venaient aux mains après des paris ayant mal tourné.
Depuis lors, les combats de coqs sont passés de mode et ils ne sont plus autorisés que dans les Hauts-de-France et dans certains territoires d’outre-mer.
Mais l’expression, elle, a perduré, au sens figuré.
Sources : www.cnews.fr et www.larousse.fr
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme architectural nous vient du secteur du bâtiment.
On coule en effet le béton dans des moules appelés "coffres" ou "coffrages" généralement constitués de planches de bois, que l'on retire une fois le béton solidifié.
Mais celui-ci présente des imperfections plus ou moins importantes résultant de toutes les irrégularités et défauts du bois.
Que l'on peut masquer à l'aide d'un enduit de finition, afin d'obtenir un travail impeccable.
Et elle signifie donc :
On dit par exemple : "Les poteaux et les murs du sous-sol sont bruts de décoffrage, ainsi que vous l'avez souhaité".
On dit par exemple : "Je suis d'accord pour dire que mon radeau en bambou est brut de décoffrage, mais je t'assure qu'il flotte !".
On dit par exemple : "Ne t'inquiète pas avec mon cousin René : il est un peu brut de décoffrage".
Sources : www.dictionnaire.notretemps.com, www.linternaute.fr, quora.com et wiktionary.org
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers relèvent du langage courant.
Et elles signifient respectivement, au sens figuré :
On dit par exemple : "La peur de voir mon enfant mourir m'a donné des ailes".
On dit par exemple : "L'obtention de ce prix m'a donné des ailes".
Source : wiktionary.org
Mais : "PRÊTER allégeance" !
L'allégeance est l'obligation de fidélité et d'obéissance qui incombe à une personne envers la nation à laquelle elle appartient et le souverain dont elle est sujette.
Et, par extension : une manifestation de soutien, voire de soumission envers une personne ou un groupe.
J'aime beaucoup cette locution nominale en forme d'idiotisme alimentaire, qui désigne au sens figuré et dans le registre argotique : un cadavre.
On dit par exemple : "Planquez-vous les gars, Riton le Stéphanois et sa bande se ramènent : va y avoir de la viande froide !".
Cette locution verbale en forme d'idiotisme culinaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : il n’y a plus rien à faire, il n'y a plus aucun espoir, c’est trop tard, tout est perdu ; la situation est irrémédiablement compromise.
On dit par exemple : "La police va arriver, nous sommes blessés et coincés, sans possibilité de nous enfuir : les carottes sont cuites".
Sources : www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org