Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
Ces deux locutions verbales relèvent du jargon du football et désignent : un centre parfait, en l'air ou à ras de terre, permettant à un attaquant de marquer un but de la tête ou du pied, depuis la surface de réparation, grâce à une passe adressée depuis les côtés.
La formule "Un centre au cordeau" s'utilise au sens figuré et fait référence à l'utilisation du "Cordeau", un outil de jardinier ou de maçon, permettant de tracer des lignes bien droites.
Ces différentes locutions verbales relèvent du langage courant.
Utilisées essentiellement au sens figuré, elles font référence au "Joug", une pièce de bois (simple, double, frontale, de nuque) fixée soit en avant, soit en arrière des cornes du boeuf pour y attacher un dispositif d'attelage.
Et qui symbolise, par métaphore, dans le registre soutenu : la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement; la sujétion, la contrainte matérielle ou morale.
Ou, plus généralement : tout ce qui entrave, freine ou gêne la liberté, l'épanouissement, le progrès.
"Mettre sous le joug", c'est donc : soumettre, asservir.
On dit par exemple : "Staline a mis sous le joug des centaines de millions de personnes".
et "Passer sous le joug", "Subir le joug" ou "Vivre sous le joug", c'est : subir la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement.
On dit par exemple : "Une grande partie de l'Europe a vécu sous le joug nazi durant plusieurs années".
Cette locution verbale, qui remonterait au XVe siècle, relève du registre familier.
Elle signifie : rosser, frapper, maltraiter ; battre avec violence à coups redoublés.
On dit par exemple : "Le pauvre enfant s'est enfuit car son tuteur le battait comme plâtre".
Cette expression tire son origine du gâchage du plâtre, qui nécessitait autrefois une grande vigeur et beaucoup d'énergie si l'on souhaitait que le plâtre soit parfaitement bien délayé dans l’eau, afin d'obtenir une préparation de bonne qualité, c'est à dire une pâte lisse et malléable.
Un plâtre doté de qualités d’adhérence et de plasticité nécessitait alors un coup de main très puissant et devait donc être battu avec force.
Sources : www.linternaute, caminteresse.fr et www.jacqueslanciault.com
Ce superbe substantif masculin nous vient du grec ancien "koruphé" ("sommet de la tête").
Et il désigne :
au sens propre :
dans la tragédie et la comédie grecque antiques : un chef de choeur.
Le coryphée se situe le plus souvent au milieu de la scène, et est chargé de guider le choeur auquel il répond, dont il répète les propos ou qu'il questionne. Il prend parfois la parole au nom du choeur et se trouve être le seul à dialoguer avec le personnage en scène.
Comme tout acteur dans la Grèce antique, le coryphée est un homme (éventuellement déguisé en femme), un citoyen (éventuellement déguisé en barbare), qui porte masque et costume
dans le théâtre et l'opéra : un chanteur faisant partie du choeur, et s'en détachant pour s'adresser au public ou aux personnages en un solo plus ou moins développé, avant de rentrer dans le rang,
dans le ballet classique : un danseur auquel on confie parfois un court rôle de soliste,
dans la danse : un danseur ayant atteint le 4e échelon de la hiérarchie, après avoir été quadrille,
et, par extension, dans le registre soutenu : celui qui tient le premier rang ; un chef.
On dit par exemple : "La foule est souvent dans l'attente d'un coryphée, dont elle pourra admirer la admirer la fougue et la vaillance".
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme militaire relève du langage courant.
Et elle désigne :
au sens propre, dans l'Antiquité :une démonstration par laquelle les soldats romains témoignaient leur résistance aux volontés de leur général,
et au sens figuré : une manifestation d’opposition violente et générale d’un groupe vis-à-vis d’une autorité ou d’une personne dont on critique les décisions, les opinions, etc. ; un tollé.
Cette locution adverbiale, qui relève du jargon aéronautique signifie :
au sens propre : pouvant adapter son angle, pour une aile d'avion,
et ausens figuré : variable en fonction des circonstances.
On dit par exemple, lorsque l'on trouve qu'un arbitre sportif a tendance privilégier une équipe plutôt que l'autre : "Les décisions de cet arbitre sont à géométrie variable !".
La locution adverbiale "En fanfare" fait référence au substantif féminin "Fanfare", qui désigne un ensemble de musiciens, jouant souvent en extérieur, de manière très sonore.
Et elle signifie, au sens figuré : spectaculairement ; rapidement ; remarquablement.
On dit par exemple : "Démarrage en fanfare pour ce nouveau film, avec déjà 3 millions d'entrées en 2 semaines".
Cette locution verbale relève du registre argotique et du registre désuet.
Et elle signifie : éconduire, renvoyer ou repousser (un solliciteur), ne pas accéder à la demande d'une personne ; l'envoyer promener (registre familier).
On dit par exemple : "Riton m'a envoyer aux pelottes quand j'i ai demandé une rallonge".
Elle nous vient de l'argot militaire, au sein duquel le mot "pelote" désignait le peloton disciplinaire ou de punition, qui regroupait les soldats punis et soumis à des corvées.