Le français comporte un nombre incroyable de formules et expressions relevant de différents domaines sportifs (boxe, football, etc.) (« Être sauvé par le gong ») ou métiers (, etc.) qui pourraient parfois faire croire que nous sommes décidément tous aviateurs, cuisiniers, marins, musiciens ou soldats (par exemple) (« Piloter à vue », « Parvenir à bon port », « Tirer à boulets rouges », etc.).
Sinon de fervents chrétiens (« Avoir une sainte horreur de quelques chose »), voire des animaux, en général (« Tisser sa toile »), ou des chevaux, en particulier (« Partir au galop ») !
J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ces différents thèmes.
Nombre d’articles prévu dans cette série de collections : 2 987
Cette expression en forme d'idiotisme médical relève du registre familierlorsque l'on utilise le verbe "moquer" et du registre vulgaire lorsque l'on utilise le verbe "foutre".
On l'utilise couramment, au sens figuré, pour signifier qu'une personne ou une entité se permet de reprocher à autrui une chose qui la caractérise elle-même.
On dit par exemple : "L'opposition reproche au gouvernement d'agir sans informer la population : c'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité !".
Ou : "Tu oses m'accuser d'égoïsme, toi : c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité !".
Cette expression constitue une variante de l’expression lyonnaise "C’est la Charité qui se moque de l’Hôpital", attestée à partir de 1865 et tombée en désuétude. L’hospice de la Charité (détruit en 1933) et l’Hôtel-Dieu - couramment appelé "l’Hôpital" - étaient en effet deux grands hôpitaux lyonnais, proches de la place Bellecour, qu’opposait une rivalité de prestige.
L'hôtel-Dieu de Lyon (69)L'hôpital de la Charité, à Lyon (69)
Cette locution nominale du registre familier qui ne manque pas de surprendre nos amis étrangers signifie : au bout du compte,bilan,conclusion, conséquence ou finalement.
Elle s'utilise en effet - telle que - pour annoncer le résultat ou la conséquence - souvent fâcheux, déplaisant, désagréable ou négatif - de ce qui a été préalablement énoncé.
On dit par exemple :
"Je suis allé au restaurant plutôt que de me faire à manger. Résultat des courses : une intoxication alimentaire !".
"J'ai expliqué la situation à ma mère. Résultat des courses : elle m'en veut".
"J'ai pris le temps d'apprendre à mon frère comment bien jouer aux échecs. Résultat des courses : il me bat tout le temps !".
Sources : www.online-french-classes.com, www.larousse.fr et wwww;languegfrancaise.net
Cette locution adverbiale appartient au registre familier.
Elle fait référence aux "enjoliveurs de roue", ces pièces métalliques sans rôle fonctionnel, qui ornent les moyeux des roues de voiture automobile. Et sont par conséquent surnommés, dans le registre familier "chapeaux de roues".
Et elle signifie :
au sens propre : rapidement, très vite, et le plus souvent trop vite, en parlant d’un véhicule automobile qui démarre.
On dit par exemple : "Mon frère avait tellement peur d'être en retard qu'il a démarré sur les chapeaux de roue".
et au sens figuré : rapidement, très vite.
On dit par exemple : "Les ventes de la société ont démarré sur les chapeaux de roue cette saison : pourvu que cela dure !".
Cette locution latine en forme d'idiotisme religieux est une locution adverbiale signifiant :
au sens propre, dans le domaine religieux : du haut de la chaire de Pierre (le premier pape) et s'imposant à ses fidèles, en parlant du pape, chef de l'Église catholique s'exprimant de manière infaillible .
et par extension : du haut de sa chaire, avec autorité et solennité, de façon cérémonieuse ; sur un ton doctoral ou dogmatique.
On dit par exemple : "Emmanuel Macron l'omniscient n'en finit plus de nous asséner régulièrement ses déclarations ex cathedra".
Sources : ww.larousse.fr, www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr
Cette locution nominale en forme d'idiotisme numérique désigne :
ausens propre : une séquence d'un ballet ou d'une chorégraphie exécutée par deux interprètes, hommes ou femmes.
On parle également de "Pas de trois" ou de "Pas de quatre" lorsque ces séquences sont exécutées par trois ou quatre interprètes.
7 des plus beaux "Pas de deux" de l'histoire du ballet
et au sens figuré : une relation de connivence entre deux personnes.
On dit par exemple : "On sait déjà que pendant la campagne électorale le président et son Premier ministre vont nous encore se livrer à leur pas de deux habituel".
Ou : "L'élaboration des scénarios des frères Coen comme des frères Dardenne s'organisent autour d'un pas de deux".
"Un bon vent" est une locution nominale désignant : un vent portant directement un navire à voile vers le point où les marins souhaitent se rendre.
"Quel bon vent vous amène" est une expression relevant du registre familier et signifiant au sens figuré : quelle bon augure vous amène; qu'est-ce qui me vaut le plaisir de votre visite ?
et "Bon vent !" est une locution interjective signifiant, au sens figuré, selon le contexte :
On dit dans le registre argotique "Refouler du goulot" ou "Puer du bec".
L'idiotisme animalier "Avoir une haleine de chacal" ainsi que l'idiotisme textile "Avoir avalé une chaussette sale" appartiennent au registre familier.
Et la locution verbale "Souffrir d'halitose" relève naturellement du registre soutenu.
Cette locution adverbiale nous vient du monde de l'escrime.
Et elle signifie :
depuis le milieu du XIXe siècle, en escrime : vivement et immédiatement ; avec la rapidité de l'éclair.
"Riposter du tac au tac" signifie ainsi : riposter immédiatement à un assaut, l'onomatopée "Tac" désignant le bruit des fers qui s'entrechoquent.
et par extension, depuis le début du XXe siècle : avec de la répartie ; avec vivacité ; de façon cinglante ; en employant le même ton que l’interlocuteur.
On dit par exemple : "Je ne me suis pas laissé faire : je lui ai répondu du tac au tac".