La locution interjective "C'est parti mon kiki !" est une formule du registre populaire, généralement utilisée au commencement d'une action.
Elle peut avoir pour fonction de se donner du courage ou d'encourager une ou plusieurs autres personnes.
Elle signifie, selon le contexte, : "C'est parti !", En avant", "En route !", "On commence !" ou "On s'y met !".
On dit par exemple "C'est parti mon kiki !" avant de rentrer en scène, pour un acteur ou un chanteur, avant de démarrer un véhicule, avant de sauter en parachute ou à l'élastique, avant de prendre part à une course, avant de sonner à une porte, etc.
Le mot "Kiki" peut avoir en français plusieurs significations différentes.
Et on le retrouve dans une autre expression : "Serrer le kiki".
Ce mot construit du registre familier, construit à partir de l'onomatopée du cri du jeune poussin peut désigner, selon le contexte :
un oiseau,
un jeune fantassin. Il s'agit d'un néologisme dû à Antoine-François Varner, qui l'a inventé dans une comédie publiée en 1838 et intitulée "Le Pioupiou". Le mot a ensuite connu un grand succès dans le sillage de la chanson de Montéhus, "Gloire au 17e", composée en souvenir de la mutinerie des soldats du 17e régiment d'infanterie de Narbonne (11), qui avaient refusé de tirer sur les manifestants lors de la révolte des vignerons du Languedoc en 1907. Après 1914, le mot "Pioupiou" a subi de nombreuses concurrences, notamment celles des mots "Bidasse" et "Troufion", qui l'ont supplanté dans le langage courant.
dans la nomenclature de l'ESF (Ecole du Ski Français), un enfant de 3 à 6 ans qui ne sait pas encore ou très peu skier,
un anémomètre autonome principalement destiné aux amateurs de vol libre.
Alimenté par un panneau solaire et communiquant ses données via un signal radio, il peut être placé n'importe où, même sans électricité ni connexion internet. Les données ainsi récoltées sont compilées sur un site internet public, qui permet de connaître en temps réel la direction et la force du vent pour l'ensemble des Pioupious présents sur le territoire.
Je trouve assez mignonnes ces trois locutions verbales du registre familier qui signifient tout simplement :
"Faire joujou" : "Jouer" (la gémination "Joujou" désigne un "Jouet" en langage enfantin),
"Faire mumuse" : "S'amuser", "Ne faire les choses sérieusement",
et "Faire trempette" : "Se baigner, prendre un bain très rapide ou dans une eau très peu profonde".
Relevant a priori du langage enfantin, elles s'utilisent souvent par dérision, antiphrase ou euphémisme.
On dit par exemple :
à un adulte, qui utilise le drone que sa compagne vient de lui offrir : "Alors, on fait joujou avec son nouveau cadeau ?",
à une personne, qui éprouve étrangement des difficultés à assembler les pièces de la commode KÖNZYG qu'elle vient d'acheter chez un géant du meuble suédois (sur un ton légèrement ironique) : "Tu fais mumuse ?",
et à des amis qui ont eu du mal à rentrer dans l'eau sur la plage et ne sont allés se baigner que quelques minutes sans même nager : "Alors, on a fait trempette ?".
Il s'agit tout simplement de l'animal que l'on appelle familièrement "La mouche tsé-tsé", un insecte africain vecteur de maladies humaines ("La trypanosomiase africaine") ou animales pouvant être mortelles.
Ce mot en forme de gémination du registre familier désigne une transaction dans laquelle on accepte de donner une chose en en recevant une autre, sans que la notion de générosité entre en ligne de compte, comme ce peut être le cas avec l'échange de bons procédés.
C'est donc uniquement parce que l'un a fait ceci que l'autre fera cela.
On dit par exemple : "Si tu veux que je t'aide pour ton devoir de français, tu m'aides à ranger ma chambre : c'est donnant-donnant !".
C'est dans le cinéma que ce groupe français d'électro, créé en 2001, est allé chercher son étrange nom en forme de gémination.
Plus exactement dans"La party", un film culte américain de 1968 de Blake Edwards, avec le génial et regretté Peter Sellers.
Dans ce chef d'oeuvre du nonsense, en effet, l'acteur britannique dit au perroquet de son hôte producteur, en se risquant à le nourrir, : "Birdy num num" (beur-di neum-neum). Autrement dit, quelque chose comme "Miam-miam le zoziau" en français.
La scène figure d'ailleurs dans le clip de "Ready for War, ready for Whut ?", un morceau de Birdy Nam Nam sorti en 2005.
Ainsi "Birdy num num" (beur-di neum-neum) est-il devenu "Birdy Nam Nam" (beur-di nam-nam).
À l'instar du groupe anglais Duran Duran, (du-rane du-rane), qui avait légèrement anglicisé le nom du savant fou "Durand Durand" (duran duran), en en supprimant les "d", nos jeunes français ont, pour leur part, quelque peu francisé cette réplique en remplaçant les "u" par des "a".
C'est dans le cinéma que ce groupe de new wave britannique, fondé en 1978 à Birmingham (Angleterre) (Royaume-Uni) est allé chercher son curieux nom en forme de gémination.
Plus exactement dans "Barbarella", un film franco-italien de science-fiction réalisé, en 1968, par le français Roger Vadim, un homme fondamentalement dénué de tout sens esthétique et à la vie sentimentale décidément marquée par la déveine, puisque successivement obligé de vivre avec la célèbre pléiade de boudins difformes : Annette Stroyberg, Brigitte Bardot, Jane Fonda, Catherine Deneuve et Marie-Christine Barrault !
Le film constitue une adaptation de la bande dessinée avant-gardiste du même nom, créée en 1962 par le français Jean-Claude Forest, et mettant en scène celle qui fut considérée comme la première héroïne "pour adultes", pourtant bien innocente au regard de nos critères actuels !
On y trouve, quoi qu'il en soit, le savant fou "Durand Durand", dontnos jeunes musiciens ont anglicisé le nom en en supprimant les "d" pour en faire celui de leur célèbre groupe.
Ainsi "Durand Durand" (duran-duran) est il devenu "Duran Duran" (durane-durane).
À l'instar du groupe français "Birdy Nam Nam" (beur-di nam-nam), qui francisera quelques années plus tard la réplique "Birdy Num Num" (beur-di neum-neum), du film "La party", en en remplaçant les "u" par des "a".
Pour vous rajeunir un peu : des images de ce groupe, avec leur tube planétaire de 1983, "The reflex" :