"Parisien tête de chien, parigot tête de veau !" ou "Parisiens têtes de chien, parigots têtes de veau !".

Cette expression rimée du registre familier fait référence à la mauvaise réputation des Parisiens, due à leur côté farouche et grincheux.

Elle est principalement utilisée par les provinciaux désireux de se moquer des habitants de la capitale en les comparant à des animaux.

www.linternaute.fr

"Une coupe mulet".

Coupe mulet

Cette coiffure, souvent moquée de nos jours, consiste à porter les cheveux longs sur la nuque, de manière plus ou moins ordonnée, mais pas sur les tempes ni le dessus du crâne, où ils sont plus courts.

Elle porte d'innombrables appellations puisqu'elle est également appelée "Nuque longue", "Coupe Cambronne", "Mulette", "Coupe Coco", "Nuquette" ou "Nuque à l'allemande".

Ainsi que, chez nos amis belges de la région de Liège : "Coupe Flémalle".

Et chez nos amis québecois, : "Coupe Longueuil".

Très à la mode des années 1970 aux années 1990, elle a été largement popularisée par certaines vedettes masculines fortement médiatisées :

  • les chanteurs britanniques Rod Stewart, Paul McCartney, David Bowie et George Michael, ou le chanteur irlandais Bono,
  • certains joueurs de football tels que le français Tony Vairelles ou l'anglais Chris Waddle,
  • ou, enfin, l'acteur américain Richard Dean Anderson, qui incarnait le héros de la série télévisée "MacGyver".

La "coupe mulet" ne doit pas être confondue avec la "queue de rat".

Source : wikipedia.org

"Un furet".

Un furet
  • Au sens propre, ce mot désigne naturellement au petit mammifère carnivore de la famille des Mustélidés, au pelage clair et au corps étroit et allongé, que l'on dresse pour la chasse au lapin, tant est grande son habileté à se faufiler dans les terriers les plus étroits.

Le furet est une espèce exclusivement domestique, domestiquée au cours du Ier millénaire av. J.-C. et qui n'existe pas naturellement à l'état sauvage.

Furet de plombier

  • Et, par analogie, un outil utilisé par les plombiers pour dégorger les canalisations. Celui-ci comporte un flexible métallique d'une longueur allant de 3 à 10 mètres, se terminant par une vis ou un goupillon, ce qui permet, le plus souvent, de rétablir la circulation dans une canalisation obstruée par un bouchon sans la démonter

Les anglo-saxons, pour leur part, appellent cet outil... un "Snake", c'est à dire un "Serpent". Ce qui, il faut le reconnaître, correspond bien davantage à la forme de cet outil !

Source : wikipedia.org

"Pousser des cris d'orfraies".

Cette expression du XVe siècle signifie :

  • au sens propre, hurler, pousser des cris stridents, dans une situation de surprise et d'effroi.

En réalité l'expression originale faisait vraisemblablement référence non pas à l'Orfraie, mais à la "Chouette effraie", dont les hurlements nocturnes angoissaient nos ancêtres.

Orfraie

  • et, au sens figuré, crier au scandale, protester avec véhémence, violemment et de façon disproportionnée.

Source : wikipedia.org

"Ne pas être un perdreau de l'année".

Un perdreau

Cette expression signifie que l'on a déjà un certain âge, que l'on n'est plus tout jeune.

Il s'agit cependant d'un pléonasme, puisque un perdreau est une jeune perdrix... de l'année !

Dire "Ne pas être un perdreau" devrait donc amplement suffire.

Mais je sais pertinemment que je risque encore de passer pour un redresseur de torts ou un vieux ronchon !

"Un cirrhipède", "Un cirripède", "Un cirrhopode" ou "Un cirropode".

Ces quatre mots désignent tous un type de crustacé marin ayant six paires de pattes recourbées en panache, tel que le "Pouce-pied".

Comestible, il vit fixé aux rochers, à des objets flottants divers, à des organismes vivants (tortues, mammifères marins) ou enfoncés dans des coquilles de mollusques.

Source : wikipedia.org

"15 façons de dire être chauve".

Le registre familier est très riche pour qui souhaite évoquer l'absence de cheveux chez un individu : "Avoir la boule à zéro", "Avoir le crâne lisse comme une boule de billard", "Avoir un crâne d'oeuf", "Ne pas avoir un poil sur le caillou" ou "Ne plus avoir un poil sur le caillou".

Ainsi que l'idiotisme corporel "Être chauve comme un genou".

Il existe aussi les formules "Être dégarni" (langage courant) et "Être déplumé" (registre familier), mais qui correspondent à une personne possédant encore quelques cheveux.

Dans le langage courant, vous pouvez également dire, tout simplement, "Ne plus avoir de cheveux".

Personnellement, j'adore l'idiotisme animalier "Faire le désespoir des poux" (registre familier).

La formule "Être atteint de chauveté" est vraiment - me semble-t-il - très laide et ne s'utilise absolument plus (registre désuet).

Enfin, "Avoir une calvitie" relève du registre soutenu.

L'héritage langagier de la télévision nous offre "Avoir une coupe à la Kojak" ou "Être coiffé comme Kojak".

Et l'héritage langagier du cinéma : "Avoir une coupe à la Yul Brynner" ou "Avoir une coupe Yul Brynner" (lequel s'était rasé à partir de 1951 pour son rôle du roi de Siam dans la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein "Le roi et moi").

 

"Un crâne d'oeuf".

Cette locution nominale amusante en forme d'idiotisme alimentaire, d'idiotisme animalier et d'idiotisme corporel désigne, de façon très imagée et de manière ironique :

  • dans le registre familier : un crâne dépourvu de cheveux,

Un "crâne d'oeuf" c'est à dire une personne chauve

  • et, par extension : une personne chauve,
  • ou encore, de façon péjorative, dans le registre populaire : un savant, un intellectuel.

On dit par exemple : "Le réchauffement climatique c'est encore un truc de ces crânes d'oeuf qui nous disent que l'homme descend du singe et que la terre est ronde !".

Je vous recommande également la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être chauve".

"Avoir la chair de poule".

La chair de poule

Il s'agit d'une réaction de l'organisme face à certaines situations.

Et son véritable nom est "La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation".

"La piloérection", "Le réflexe pilo-moteur" ou encore "L'horripilation", plus couramment appelée "La chair de poule"

L'expression imagée "La chair de poule" a d'abord été employée par les médecins du XVIIe siècle, en référence à la peau d'une volaille déplumée, afin de décrire l'étrange aspect parfois pris par notre peau lorsque les minuscules muscles arrecteurs (ou horripilateurs) situés sous notre peau se contractent, redressent nos poils et font apparaître d'innombrables petites bosses.

Des cuisses de poulet

Et nous l'utilisons toujours de nos jours, dans le registre familier, pour évoquer, selon les circonstances :

  • la sensation de froid ressentie.

On dit par exemple : "Brrr ! Il fait plus frais que je croyais. J'aurais dû enfiler un gilet : j'ai la chair de poule !".

  • ou bien l'anxiété, la peur.

On dit par exemple : "Je trouve le couloir sombre de cette cave particulièrement sinistre : il me donne la chair de poule !".

Source : www.futura-sciences.com

"C'est pas la mort" ou "Ne pas être la mort", "Il n'y a pas mort d'homme" ou "Ne pas y avoir mort d'homme" et "C’est pas la mort du petit cheval", "Ce n’est pas la mort du petit cheval" ou "Ne pas être la mort du petit cheval".

Ces différentes locutions du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifient toutes "Ce n'est pas bien grave, ce n'est pas très important".

On dit par exemple :

  • "C'est entendu, tu t'es fait très mal au dos et tu as un poignet foulé... Mais ce n'est pas la mort, si ?".
  • "J'y ai mis un grand coup dans la tronche et il a un oeil au beurre noir, d'accord... Mais il n'y a pas mort d'homme !".
  • "Il pleut depuis une semaine, d'accord... Mais ce n'est pas la mort du petit cheval !".

32 façons de dire "Pleuvoir abondamment".

Pluie abondante

Il existe de très nombreuses façons d'évoquer des "précipitations abondantes" en français dans le langage courant.

On parle par exemple de "forte averse", de "trombes d'eau" ou de "pluie battante". Et l'on utilise les formules "un temps à ne pas mettre le nez dehors" ou "un temps à ne pas sortir".

Plusieurs expressions utilisent  le verbe"tomber".

On dit ainsi "tomber des cordes" ou "tomber des hallebardes". Mais aussi "tomber comme à Gravelotte".

Les mêmes expressions s'utilisent avec le verbe "pleuvoir" et l'on parle donc de "pleuvoir des cordes", de "pleuvoir des hallebardes" ou de "pleuvoir comme à Gravelotte".

Mais on dit également "pleuvoir à boire debout" ou "pleuvoir à seaux".

Les expressions "pleuvoir à torrents", "pleuvoir à verse", "pleuvoir à flots", "pleuvoir fort", "pleuvoir très fort" ou "pleuvoir comme grêle" sont tout aussi parlantes.

Mais la plus évocatrice est sans conteste "pleuvoir comme vache qui pisse" (registre vulgaire). Et la plus simple : "flotter" (registre argotique).

Dans le domaine des idiotismes animaliers, on peut également évoquer, dans le registre familier : "un temps d'escargot", "un temps de chien" ou "un temps à ne pas mettre un chien dehors". Et, bien sûr, la célèbre "fête à la grenouille".

On compte également différentes expressions régionales telles que  "dracher" (dans le Nord ou chez nos amis Belges), "gloyer" (dans les Ardennes) ou "mouiller" (dans l'Ouest).

Et nos amis québecois parlent de "mouiller à siaux" ou de "pleuvoir à siaux", tandis que nos voisins helvétiques utilisent le verbe "roiller" et nos amis québecois "mouiller".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés à toutes les façons de dire "Pleuvoir légèrement" et "Une pluie abondante" en français.