C’est par eux que j’ai commencé à retranscrire sur ordinateur mes collections de mots, il y a près de 20 ans et j’en possède donc aujourd’hui des milliers.
Certains sont naturellement extrêmement connus comme « Dormir en chien de fusil », « Être fier comme un pou » ou « Y avoir anguille sous roche » à « Manger de la vache enragée », « Devenir chèvre » ou « S’entendre comme chien et chat ».
Mais de très nombreux autres le sont beaucoup moins, ainsi que vous allez pouvoir le constater.
J’ai regroupé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce thème.
Nombres total d’articles restant à paraître dans cette collection : 3 954
Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : une alliance impossible, entre deux choses incompatibles ou opposées qui paraissent s'exclure mutuellement ; une union mal assortie, éventuellement ratée, mal perçue, considérée comme contre nature.
On dit par exemple : "Tu as vu la nouvelle copine de Stéphane : c'est vraiment le mariage de la carpe et du lapin !".
Sources : www.laculturegenerale.com, www.linternaute.fr et wiktionary.com
Ces différentes formules en forme d'idiotismes animaliers relèvent du registre familier.
Et elles signifient respectivement, et selon le contexte :
"Un mal de chien"(locution nominale) :
une douleur violente, une souffrance terrible,
On dit par exemple : "Ma femme a eu un mal de chien lorsqu'elle s'est cassé la cheville".
ou : beaucoup de difficultés,
On dit par exemple : "J'ai eu un mal de chien à obtenir mon baccalauréat au rattrapage".
"Faire un mal de chien" (locution verbale) : souffrir atrocement,
On dit par exemple : "Mes côtes fêlées me font un mal de chien".
et "Se donner un mal de chien" (locution verbale) : déployer une quantité déraisonnable d’énergie à la résolution d’un problème, mais avec un résultat généralement positif.
On dit par exemple : "Je me suis donné un mal de chien pour préparer la fête d'anniversaire de mariage de mes grands-parents".
Cette étrange locution verbale en forme d'idiotisme animalier signifie, au sens figuré : s'énerver, se mettre en colère, hausser le ton, menacer ; être hautain, prendre son interlocuteur de haut.
Il s'agit d'une expression d'origine à la fois militaire et moyenâgeuse.
Au Moyen Âge, en effet, les chevaux les plus grands et les plus robustes étaient utilisés comme "chevaux de bataille" ou "destriers" (appelés ainsi parce qu'ils étaient tenus de la main droite par l'écuyer lorsque les chevaliers ne les montaient pas).
Et cela pour de nombreuses raisons :
pouvoir porter un chevalier combattant avec une lourde armure lors des batailles,
donner fière allure aux chevaliers et constituer un symbole de puissance,
et leur permettre d’observer le champ de bataille et de dominer leurs adversaires.
L'expression "Partir sur ses grands chevaux" était donc, à l'époque, utilisée au sens propre et signifiait simplement "Partir à la bataille sur de grandes montures".
Sources : www.projet-voltaire.fr, www.linternaute.fr et wiktionary.org
Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier remonterait au XVIIe siècle, où elle était connue sous la forme : "Ne pas se trouver dans le pas d'un cheval'', le mot "pas" signifiant ici, à l'époque, "trace".
Et elle signifie, ausens figuré, dans le registre familier : être très rare, difficile à trouver, ne pas se trouver facilement, comme par miracle ; surtout en parlant d’argent ou de choses de valeur.
On dit par exemple : "Tu me fais rire : où veux-tu donc que je trouve cette somme ? Ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval !".
Ou : "Je vous conseille de ne pas laisser passer cette occasion : un tel objet ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval".