"Le syndrome tétra-Amélie".

Il s'agit d'une maladie congénitale autosomique récessive extrêmement rare, caractérisée par l'absence des quatre membres du corps humain.

D'autres zone du corps humains sont aussi affectées par les malformations, telles que le visage, le crâne, les organes reproductifs, l'anus et le bassin.

Ce trouble est causé par des mutations dans le gène WNT3.

  • L'artiste de cirque états-unien d'origine guyanaise "Prince Randian", que le voit dans le film culte "Freaks / La monstrueuse parade", réalisé en 1932 par Tod Browning était porteur de ce syndrome.
L'artiste de cirque états-unien d'origine guyanaise Prince Randian, Randion ou Rardion (12 octobre 1871 - 19 décembre 1934), porteur du syndrome tétra Amélie
L'artiste de cirque états-unien d'origine guyanaise Prince Randian, Randion ou Rardion (12 octobre 1871 - 19 décembre 1934), dans le film culte de Tod Browning "Freaks / La monstrueuse parade" (1932)
  • De même que le prédicateur chrétien évangélique et motivateur australien Nick Vujicic, né le 4 décembre 1982.

Le prédicateur chrétien évangélique et motivateur australien Nick Vujicic, porteur du syndrome tétra Amélie

  • Ou l'auteur journaliste sportif japonais Hirotada Ototake, né le 6 avril 1976.

l'auteur journaliste sportif japonais Hirotada Ototake, porteur du syndrome tétra Amélie

Cette maladie ne les a nullement empêché d'être père, puisqu'ils ont respectivement eu (à ce jour, pour les deux derniers) 5, 4 et 1 enfant.

"L'oniomanie".

Une jeune femme manifestement victime d'oniomanie ou "fièvre acheteuse"

Il s'agit de ce que l'on appelle familièrement "La fièvre acheteuse", c'est à dire : un trouble lié à l'achat compulsif, une manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu.

Ce trouble a été découvert en Allemagne, en 1915, par le psychiatre allemand Emil Kraepelin.

Il s'agit d'une relation pathologique à l’argent et aux achats, qui touche environ 1,1 % de la population mondiale.

On l'a également appelé "Prodigalité", à partir de 1960.

Source : wikipedia.org

"Un engouement".

Ce substantif masculin du registre soutenu désigne, selon le contexte :

  • dans le domaine médical : l'obstruction d'un conduit, d'un organe.

On parle par exemple d'un "engouement de l'intestin grêle".

  • le fait de s'engouer, de se prendre d'une admiration très vive pour quelque chose ou quelqu'un ; un emballement, un enthousiasme, une passion, une toquade.

On dit par exemple : "On assiste depuis quelques années à un engouement du public pour ce type de meubles".

Sources : Le Robert et www.larousse.fr

"La sarcellite".

"La sarcellite", c'est à dire le malaise des habitants vivant dans les grands ensembles

Ce terme de "Sarcellite" aurait été inventé par un habitant de la ville de Sarcelles (95), s’exprimant sur les ondes de la radio Europe 1.

Et il qualifie, selon le contexte :

  • la maladie ou plus précisément la névrose ressentie par quiconque vit dans ce que l'on appelle les "grands ensembles" d'habitation, un type d'architecture "concentrationnaire", déshumanisée et déprimante des années 1955-1975, dont cette ville est particulièrement emblématique.
  • ou : le type d’urbanisme que constituent ces grands ensembles d’immeubles.

"La sarcellite", c'est à dire le malaise des habitants vivant dans les grands ensembles

Sources : wikipedia.org, wiktionary et Encyclopaedia Universalis

"La diarrhée".

Avoir la diarrhée

Il s'agit - selon la définition de l'OMS - de l'émission d'au moins trois selles molles ou liquides par jour, ou à une fréquence anormale pour l'individu.

Elle est généralement le symptôme d'une infection gastro-intestinale, qui peut être due à diverses bactéries, divers virus ou parasites.

Source : www.who.int

"La tocophobie" ou "La tokophobie".

Ce curieux vocable nous vient du grec ancien "tokos" ("accouchement") et "phobos" ("peur").

"La tocophobie" ou "tokophobie" désigne en effet : la peur pathologique de l'enfantement, qu'il s'agisse de la grossesse ou de l'accouchement.

Cette phobie spécifiquement féminine peut amener certaines femmes à se priver de devenir mère ou même à se faire avorter, alors qu’elles désirent le bébé.

Sources : wiktionary.org et fr.style.yahoo.com

"Le ver solitaire".

Une main d'homme tenant un ver solitaire de plus de deux mètres

Il s'agit du nom communément donné au "Ténia" ou "Taenia", un ver parasite se développant dans l’intestin grêle humain, où il peut vivre 30 à 40 ans, en provoquant parfois des troubles.

De forme plate et segmentée, présentant l’aspect d’un ruban (ou d'une immense tagliatelle !), le ver solitaire est hermaphrodite et peut mesurer jusqu’à 10 mètres de long à taille adulte !

Un ténia ou "ver solitaire" de plus de deux mètres de long
Un ténia ou "ver solitaire" de plus de deux mètres de long

Ces vers parasites se transmettent via l’ingestion de viande infectée par des larves vivantes : du boeuf ou du porc, généralement cru ou pas suffisamment cuit.

La tête d'un ténia - ou "ver solitaire" - en très gros plan
La tête d'un ténia - ou "ver solitaire" - en très gros plan

Il existe deux espèces de ténia pouvant affecter l’homme :

  • le Taenia Saginata ("Ténia inerme"), transmis par le boeuf, qui serait présent chez 0,5% de la population française,
  • et le Taenia Solium ("Ténia armé"), qui se transmet par le porc (il n’y a plus de cas décrits en France, mais il persiste dans certains pays de l’Union Européenne tel que la Pologne).

Mode de contamination et symptômes du ver solitaire

Une fois ingérée, la larve de ténia se fixe par sa tête à la paroi de l’intestin grêle. Elle s’y développe progressivement grâce à la nourriture ingérée par l’hôte et atteint sa taille adulte en trois mois. Le ver est alors en mesure de se reproduire : il se développe en fabriquant des anneaux (segments) pourvus d’un appareil reproducteur.

Régulièrement, des anneaux contenant les œufs se libèrent et sont expulsés par l’anus. Les anneaux du ver solitaire sont de forme plate, rectangulaire et peuvent mesurer jusqu'à 2 cm de long sur 6 à 8 mm de large. Ils sont souvent décrits comme ressemblant à des pâtes alimentaires.

La découverte de ces anneaux dans les sous-vêtements, les selles, les draps, ou sous la douche est souvent le premier signe de la présence du ténia dans l’organisme. Les anneaux s’expulsent souvent de manière active car ils sont mobiles, c’est pourquoi ils peuvent être retrouvés en dehors des selles.

En effet, l’infection passe inaperçue dans la plupart des cas et il est tout à fait possible d'abriter le parasite pendant des années sans s'en rendre compte.

On peut néanmoins observer plusieurs symptômes chez certains sujets : douleurs abdominales, nausées, troubles de l’appétit, éruptions cutanées, fatigue, céphalées

Une perte de poids anormale et rapide peut être également un signe de l’infection.

Traitement

On prescrit généralement un médicament antiparasitaire (ou vermifuge) afin de tuer le ténia.

Une fois détruit, le ténia est expulsé avec les selles par les voies naturelles.

Complications

Le ver solitaire est une affection relativement bénigne et les complications liées au parasite (appendicite, occlusion intestinale) sont très rares.

Dans le cas du Taenia Solium ("Ténia armé", se transmettant par le porc et absent en France), l’homme peut toutefois devenir lui-même un hôte intermédiaire par la consommation accidentelle d'oeufs de parasite, présents dans les selles d’autres humains.

Les oeufs ingérés passent dans les vaisseaux sanguins et se fixent dans différents tissus musculaires, voire cérébraux, dans les cas les plus graves, pour former des cysticerques (ou larves).

On parle alors de cysticercose humaine, une pathologie sérieuse qui entraîne des troubles oculaires et neurologiques.

Prévention

Le plus important est de veiller à une congélation prolongée (- 10°c pendant 10 jours minimum) ou une cuisson suffisante de la viande de boeuf ou de porc, afin de détruire les larves de ténia.

La consommation de boeuf crue (steak tartare) est à risque.

Les mesures d'hygiène alimentaire doivent être en particulier respectées dans des régions du monde où les contrôles sanitaires et vétérinaires sont moins développés.

Moins fréquemment, d’autres viandes peuvent transmettre le Ténia Saginata ("Ténia inerme", transmis par le boeuf et présent en France), telles que par exemple celle de l'antilope, du caribou, du chameau, de la gazelle, de la girafe, du gnou, du lama ou du lémur.

Il est important pour les humains de ne pas déposer leurs selles à portée d’animaux comme les bovins, car ce geste pourrait leur transmettre le Ténia Saginata.

Il est également essentiel de ne pas consommer de légumes pouvant avoir été souillés par des déjections humaines, à cause du risque de cysticercose humaine. C’est la raison pour laquelle l’engrais humain est interdit.

Source : www.passeportsante.net

"La phobophobie".

La phobophobie est la peur... d'avoir peur.

Le phobophobe a peur de ses réactions s’il avait à affronter une situation difficile. Il anticipe les sensations et les symptômes ressentis lors d'une phobie.

Que la peur soit identifiée ou non, on parle souvent d'anxiété générale.

La phobophobie fait souvent entrer la personne qui en souffre dans un cercle vicieux : la peur d'avoir peur la pousse en effet à vivre recluse, afin d'éviter de se retrouver dans des situations angoissantes...

Sources : www.passeportsante.net, www.cosmopolitan.fr et www.doctissimo.fr

"Un suçon".

Un suçon dans le cou d'une jeune femme

Ce substantif masculin désigne une petite marque ou ecchymose temporaire, résultant d'une succion de la peau par la bouche, faite de manière suffisamment appuyée et prolongée pour que les vaisseaux sanguins situés sous la peau éclatent.

Les suçons se font le plus souvent dans le cou ou sur les épaules.

Un jeune homme venant de faire un suçon dans le cou d'une jeune femme

Nos amis québecois disent "Une sucette" !

"L'athazagoraphobie".

Une femme athazagoraphobe, cest à dire ayant peur de perdre ou d’être oublié de ses amis

"L'athazagoraphobie" est la peur excessive d’être oublié ou ignoré de ses amis ou de ses pairs, voire de les perdre ; une pathologie de plus en plus répandue dans les grandes villes, qui cache un manque de confiance en soi, une peur de l’abandon et un manque de maturité.

On est toujours dans l’attente de nouvelles de ses proches. Et une seule journée sans message ou sans appel apparaît interminable, l'angoisse ne faisant qu'empirer au fil des heures.

Cette phobie peut apparaître après des expériences traumatisantes, comme la perte d’un ami ou une rupture amoureuse.

Être trahi par un confident ou le voir s’éloigner petit à petit peut également laisser des séquelles.

L'athazagoraphobe a tout le temps besoin d’être rassuré de l’affection que lui porte ses amis.

Or cette dépendance affective peut finir par génèrer des conflits, soit exactement l'inverse de ce qu'il souhaitait.

Sources : www.cosmopolitan.fr et www.linternaute.fr

Pourquoi dire : "Le baby blues" ?

Et pas : "Le syndrome du troisième jour" ou "La dépression transitoire après accouchement" !

J'en conviens volontiers : c'est beaucoup plus long... mais il s'agit de français et non d'anglais.

Et surtout, il s'agit des termes idoines.

Ce syndrome apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement.

Les symptômes se manifestent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur.

Il s’agit d’une réaction transitoire qui s’explique par des changements physiologiques (chute hormonale importante), une augmentation du stress et un manque de sommeil.

Jusqu’à 80 % des femmes en sont affectées. Il est généralement passager et dure de quelques heures à 15 jours. Dans la plupart des cas, les symptômes s’estompent d’eux-mêmes sans qu’il y ait besoin d’intervenir.

Il ne doit pas être confondu avec la "dépression post-partum" ou "dépression post-natale".

Source : naitreetgrandir.com