J’ai rassemblé dans cette série de collections l’ensemble de mes collections regroupant des noms de bâtiments, des noms de couleurs, des noms d’ensembles de personnes, des noms d’entités, des noms de groupes musicaux, des noms de jeux, des noms de jeux de société, des noms de journaux, revues ou magazines, des noms de labels musicaux, des noms de localités, des noms de lieux architecturaux, des noms de lieux maritimes, des noms de lieux montagneux, des noms de machines, outils ou appareils, des noms de maisons d’édition, des noms de marques, des noms de matières ou matériaux, des noms d’objets, des noms de pratiques, des noms de produits, des noms de produits médicamenteux, des noms de régions, des noms de sociétés, des noms de société de production audiovisuelles, des noms de véhicules, etc. … portant tous des noms d’animaux.
Nombre total d’articles prévus dans cette série de collections : 1 894
Cette locution verbale du signifie, au sens figuré :
principalement, dans le registre familier :
tremper brièvement un morceau de sucre dans le café et le croquer ensuite sans le laisser fondre dans la tasse ou entre les doigts.
Les nordistes disent aussi "Boire le café à l’chuchette".
ou la même chose, mais dans un verre d'alcool.
Souvent, c’est par prudence, notamment lorsque l’alcool est fort, qu'on le goûte de cette façon. En tout état de cause, on suce le morceau de sucre, et on recommence l’opération ... Un régal, paraît-il !
Cette expression, déjà en vogue au XVIIIe siècle, viendrait de la similitude entre le palmipède, qui a l’habitude de plonger son bec régulièrement dans l’eau, et l’action de tenir le sucre entre le pouce et l’index tout en le trempant rapidement dans le café ou l’alcool, afin qu'il s'en imprègne mais ne fonde pas.
La manoeuvre est délicate : trop rapide le sucre ne sera pas assez imbibé, trop lente il va fondre dans la tasse ou le verre…
accessoirement, dans le registre argotique : publier, animer, gérer un journal.
Sources : www.maisonconfiserie.fr, lebilletdelamarmotte.over-blog.com et verreleine.org
Ce substantif féminin du langage courant désigne :
avant toute chose : un insecte parasite de très petite taille se déplaçant par saut et "hématophage" (qui se nourrit du sang de l’homme et de divers animaux).
mais également, en raison de leur très petite taille (idiotismes animaliers) :
un composant électronique monolithique non encapsulé, appelé "Puce électronique".
un bébé de sexe féminin ouune très jeune fille de faible corpulence, frêle et mince (registre familier).
On dit par exemple : "Tu devrais empêcher ta petite puce de tirer les moustaches de mon montagne des Pyrénées car des comme ça il en mange deux chaque matin, pour se mettre en appétit."
un symbole typographique servant à marquer l’énumération au début d’une ligne. Comme ici, imédiatement à gauche de cette définition.
ou, enfin : une boucle d'oreille de petite taille.
Il s'agit de deux variétés de piments très miquants, parfois confondues.
"Le piment oiseau" ou "Piment martin" est un petit piment rouge ou vert, qui est une variété principalement antillaise.
Dans l'échelle de Scoville simplifiée, qui mesure de la force des piments, il est classé à un degré 8 (torride), légèrement plus fort que le piment de Cayenne.
Autrefois, avant que les traitements chimiques soient utilisés, ces piments se trouvaient en abondance dans les champs de canne.
Le nom "Piment d'oiseau" viendrait de ce que les oiseaux en sont très friands et en rejetent les graines dans leurs fientes.
Et le nom "Piment Martin" serait issu de celui du "Martin triste", un petit oiseau passereau.
Ce piment peut parfois être appelé "Piment langue d'oiseau", mais cette appellation est plus large et correspond à ce que l'on appelle plus communément le "Pili-pili".
et "Le piment langue d'oiseau" également appelé "Pili-pili", auquel j'ai déjà consacré un article.
Il s'agit d'un groupe de rock français, apparu le 12 mai 1961 avec la sortie d'un premier super 45 tours, qui connaît d'emblée un succès national.
Sa carrière sous contrat phonographique avec la maison de disques Pathé-Marconi va durer, de mai 1961 à mai 1964 et se prolonger jusqu'à fin 1964-début 1965 sur scène.
Il est à l'époque le principal concurrent des "Chaussettes noires" d'Eddy Mitchell.
"Une gueule de raie" est une locution nominale féminine polysémique en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme corporel qui désigne, au sens figuré :
un visage laid, désagréable et antipathique.
ou : un type de noeud appartenant à la famille des noeuds de croc, bien connus des "dockers".
Il s'effectue sur un cordage en boucle, dont les deux brins sont reliés à la même charge. Depuis le XVIIe siècle, les marins et les ouvriers des docks utilisent ce noeud afin de suspendre des charges à des crochets de grue.
Elles désignent un type de masque de protection alternatif (fabriqué soit-même ou DIY) en tissu, lavable, à la forme caractéristique ("en bec de canard"), assez différent du modèle courant dit "À trois plis".
Dits "Masques alternatifs", "Masques barrières" ou "Masques grand public", les deux modèles visent à protéger la population saine, en complément des indispensables gestes barrières, face à la maladie à coronavirus 2019.
Et ont été normalisés par l'AFNOR, dès le 27 mars 2020 (SPEC S76-001), afin d'en faciliter et accélérer la fabrication en série ou artisanale.
Cette très ancienne expression en forme d'idiotisme animalier remonterait au XIe siècle.
Elle s'utilise, au sens figuré, lorsque l'on éprouve une gêne soudaine pour parler ou chanter, ayant la gorge qui gratte, comme si l'on avait quelque chose dans le gosier.
On a alors tendance à tousser et à bredouiller péniblement quelques mots d'excuse avec une voix enrouée. Et cela généralement jusqu'à ce que l'on boive un verre d'eau et parvienne progressivement à retrouver notre voix au bout de quelques instants, après nous être consciencieusement et fort peu discrètement raclé la gorge.
On dit par exemple : "Excuse-moi ; je ne sais pas ce que j'ai avalé : j'ai un chat dans la gorge".
Ces deux appellations en forme d'idiotismechromatique et d'idiotisme animalier appartiennent au registre populaire et désignent ce que l'on appelle dans le langage courant "Un hématome sous l'ongle" et dont le véritable nom est "Un hématomesous-unguéal".
Provoqué par un choc contre l'ongle de pied ou du doigt, il est très douloureux sur le moment et le reste durablement lorsqu'on le presse.
L'ongle prend ensuite une coloration noire et peut finir par tomber deux ou trois semaines plus tard.
Cet unique monument d'art naïf au monde a été construit à Hauterives (26), 33 années durant, par un seul homme, le Facteur Ferdinand Cheval.
Débuts de la construction
En 1879, une pierre, qu'il dénommera sa "pierre d’achoppement", entraîne sa chute sur le chemin de sa tournée et le fait transposer son rêve dans la réalité. Il rapporte dans ses cahiers l'importance de cet événement :
"Un jour du mois d'avril en 1879, en faisant ma tournée de facteur rural, à un quart de lieue avant d'arriver à Tersanne, je marchais très vite lorsque mon pied accrocha quelque chose qui m'envoya rouler quelques mètres plus loin, je voulus en connaitre la cause. J'avais bâti dans un rêve un palais, un château ou des grottes, je ne peux pas bien vous l'exprimer… Je ne le disais à personne par crainte d'être tourné en ridicule et je me trouvais ridicule moi-même. Voilà qu'au bout de quinze ans, au moment où j'avais à peu près oublié mon rêve, que je n'y pensais le moins du monde, c'est mon pied qui me le fait rappeler. Mon pied avait accroché une pierre qui faillit me faire tomber. J'ai voulu savoir ce que c'était… C'était une pierre de forme si bizarre que je l'ai mise dans ma poche pour l'admirer à mon aise. Le lendemain, je suis repassé au même endroit. J'en ai encore trouvé de plus belles, je les ai rassemblées sur place et j'en suis resté ravi… C'est une pierre molasse travaillée par les eaux et endurcie par la force des temps. Elle devient aussi dure que les cailloux. Elle représente une sculpture aussi bizarre qu'il est impossible à l'homme de l'imiter, elle représente toute espèce d'animaux, toute espèce de caricatures.
Je me suis dit : puisque la Nature veut faire la sculpture, moi je ferai la maçonnerie et l'architecture".
Pour son voisinage, le Facteur Cheval devient alors un être étrange, un "pauvre fou" qui durant sa tournée met des pierres en tas, revient le soir les chercher en s'aidant de sa brouette, pour en remplir son jardin.
C'est en 1879 qu'il commence la construction de son fameux monument, qu'il n'appelle pas encore "Palais idéal".
En 1894, le décès de sa fille Alice, à l'âge de 15 ans, l'affecte profondément. Il avait commencé à collecter les pierres de son palais l'année de sa naissance, mais sa fille ne connaîtra jamais son achèvement. Il habite ensuite une villa dénommée villa Alicius, en hommage à sa fille, qu'il fait construire à proximité du "Palais idéal", afin de le valoriser.
Ferdinand Cheval achève la construction de son palais en 1912.
Ne pouvant être inhumé dans ce palais selon son souhait, il construit de 1914 à 1922 son tombeau au cimetière municipal.
L'oeuvre d'un tiers de siècle : Le "Palais idéal"
Classé au titre des monuments historiques le 2 septembre 1969 grâce à l'appui de l'ancien ministre André Malraux, ce monument, qui a rendu célèbre Ferdinand Cheval, a été édifié petit à petit durant 33 ans entre avril 1879 et le courant de l'année 1912.
Ce monument entièrement édifié par cet homme, mesure 12 mètres de hauteur et 26 mètres de long, les différentes pièces (des pierres ramassées sur les chemins pour la plupart) ont été assemblées avec de la chaux, du mortier, du ciment et des armatures métalliques (ce qui est précurseur en matière de technique de "béton armé").
Architecte, sculpteur ou dessinateur, Ferdinand Cheval inventera pour mener son projet à bien, certaines techniques comme le béton armé !
En 2019, le "Palais idéal" a reçu la visite de plus de 180 000 visiteurs.
Cette expression parfaitement imagée du langage courant, en forme d'idiotisme animalier, signifie, au sens figuré : se débarbouiller sommairement, sans prendre le temps de bien se laver et sans trop utiliser d'eau, donc sans bain ni douche.
Une "toilette de chat" consiste ainsi, généralement, à se laver rapidement le visage et - au plus - certaines parties du corps jugées essentielles, pouvant varier en fonction de la personne concernée et des circonstances (aisselles, fesses, entrecuisse, mains, pieds...).
On dit par exemple : "J'avais la flemme de prendre une douche, j'ai simplement fait une toilette de chat".
Cette expression fait naturellement référence au fait que le chat a pour habitude de se nettoyer sommairement le museau et la face à l'aide de l'une de ses pattes.
Attention : ces quatre photographies qui suivent ne montrent pas des "toilettes de chat" :