"Une hirondelle".

Hirondelle en vol
  • Ce mot désigne tout d'abord naturellement un petit oiseau passereau migrateur, au dos généralement noir bleuté, au ventre blanc, à longues ailes effilées, à queue fourchue,

Mais également deux moyens de transport :

Vélo de la marque "Hirondelle"

  • une bicyclette de la marque "Hirondelle" (registre désuet),
  • et un petit vapeur rapide assurant le transport de voyageurs sur certains cours d'eau (registre désuet),

Et cinq types de personnes :

Hirondelles de la Préfecture de Police à Paris (75)

  • par extension : un agent de police cycliste parisien, circulant sur une bicyclette de la marque "Hirondelle". Les vélos "Hirondelle" ont en effet été utilisés par les brigades cyclistes de la police de Paris (75) des années 1900 jusqu'en 1984.Mais ce surnom leur venait aussi de la silhouette d'oiseau que leur donnait leur pèlerine flottant dans le vent (registre familier),
  • un resquilleur (registre populaire),
  • un jeune vagabond parisien sans abri ("Les hirondelles du pont d'Arcole", citées par Victor Hugo en 1862 dans "Les misérables") (registre désuet),
  • une personne dont la grâce, la vivacité, l'esprit voyageur, le caractère protecteur rappelle l'hirondelle,
  • une religieuse appartenant à la congrégation des Petites Soeurs de l'Assomption, fondée en 1865 ("Petite soeur hirondelle")

Voir également : "Une hirondelle ne fait pas le printemps".

Source : www.cnrtl.fr

"Une torpille".

Ce mot féminin désigne à la fois :

Torpille (arme)

  • un engin automoteur, se déplaçant dans l'eau et destiné à la destruction de navires ou de sous-marins. Elle peut être lancée depuis un navire, un sous-marin, un avion de patrouille maritime, un hélicoptère ou encore portée par un missile.

Torpille (poisson)

  • et un genre de poisson marin plat cartilagineux, cousin des raies, vivant près du sol, ayant la capacité de produire de l'électricité comme moyen de défense ou de prédation.

"À la queue-leu-leu".

Personnes marchant à la queue leu-leu

Cette locution nominale signifie l'un derrière l'autre, à l'instar de loups en train de marcher ; le mot "Leu" n'étant autre que l'ancien nom du "Loup".

Loups à la queue-leu-leu

Cette expression est à rapprocher de l'expression "En file indienne", dont la signification est identique.

 

"Un daim".

Un daim mâle

  • Le daim est avant toutes choses un mammifère sauvage ruminant de nos contrées, appartenant à la famille des cervidés et dotés - pour les mâles - de grands bois plats et palmés.
  • Mais c'est également, dans le registre argotique et dans le registre désuet, un imbécile, un niais, quelqu'un d'ignorant, de bête.

Ou encore : un dupe, un bourgeois, quelqu'un de riche.

Bonbon "Daim"

  • Et, enfin, un bonbon au chocolat originaire de Suède.

La marque Daim a été créée en 1953 par le groupe américain Kraft Foods, et elle appartient, depuis une scission intervenue en 2012, au groupe américain Mondelez International.

Source : wikipedia.org

 

"La marque au losange".

Logos successifs de la société Renault

Il s'agit du surnom de la marque automobile française "Renault", fondée en 1898 par les trois frères Louis, Marcel et Fernand Renault.

Logo Renault 1900

La société voit le jour sous le nom de "Renault-Frères". A l’époque, pas de losange pour logo, mais deux "R" entrelacés dans un médaillon "art nouveau".

Du moins sur les documents internes, car sur les premières autos on distingue seulement le nom "Renault-frères" et les initiales "LR" (pour Louis Renault), gravées dans le moyeu des roues.

En 1906, le médaillon est remplacé par un engrenage à l’effigie de la Renault victorieuse du premier Grand Prix de l’ACF (Automobile Club de France).

Louis Renault, désormais seul à la tête de l’entreprise, la renomme "Société des Automobiles Renault" en 1910.

Après la Première Guerre Mondiale, le logo reprend la silhouette du char FT17, produit par le constructeur pour les Alliés.

En 1922, l’entreprise devient "Société Anonyme des Usines Renault".

C’est en 1923 que Louis Renault décide de doter ses voitures d’un emblème de proue. Une façon de mieux identifier ses autos. On met alors une grille ronde avec le nom de "Renault" inscrit au centre. Une grille qui cache par ailleurs l'avertisseur sonore. Adapté à la forme particulière des capots Renault dits "Alligator" (en forme de museau de crocodile), le logo se répartit de part et d’autre de l’arête centrale.

Puis le logo rond prend des angles et dès 1924, il apparaît à l’avant de la berline haut de gamme 40 CV Type NM. Un symbole géométrique qui est définitivement adopté dès 1925. On le trouve notamment sur les véhicules les plus sportifs et luxueux.

La nationalisation de l’entreprise, le 16 janvier 1945, et le changement de statut qui en découle font apparaître la mention "Régie Nationale" de la nouvelle appellation ("Régie nationale des Usines Renault"). En 1946, le jaune apparaît dans le sigle et devient la couleur de l’entreprise.

Jusque dans les années 1970, ce logo évoluera peu, si ce n’est en 1959 (à partir de la Renault 4), avec la disparition de la mention "Régie nationale" dans le Losange.

Logo Renault 1972

En revanche en 1972, c’est la révolution : Renault décide d’épurer son emblème et fait appel au peintre et plasticien Victor Vasarely. Le père de l’art optique, aidé de son fils Yvaral, fait disparaître le nom Renault du logo et imagine un losange doté de stries parallèles. Ce nouveau Losange apparaît pour la première fois sur la Renault 5 !

Logo Renault 1992

1992 : au logo de Vasarely est préféré un "blason" plus simple, plus massif et en relief. De plus le nom de "Renault" réapparaît sous le Losange dans les publicités.

Logo Renault 2004

En 2004, il se déplace sur le côté droit.

Logo Renault 2004

Pour revenir sous le Losange en 2007.

Et avec une identité graphique se voulant plus raffinée et une nouvelle police de caractères, en 2015.

Sources : https://www.france-pittoresque.com et Autoplus du 24/08/2015

"Un brocard".

Ce mot polysémique peut avoir trois significations radicalement différentes :

  • c'est d'abord un ancien terme de droit, le nom donné aux principes ou premières maximes latines de droit (du type "Dura lex, sed lex"), d'après, dit-on, le nom de "Burckard", ou "Burchard de Worms" (né vers 965 et mort le 20 août 1025) , évêque de Worms.
  • mais également une moquerie, un raillerie acerbe, mordante, piquante. Celle-ci peut être écrite ou orale.

Et "Brocarder" quelqu'un consiste ainsi à lui lancer des sarcasmes.

  • ou un terme de métallurgie désignant un atelier où est broyé le minerai,

  • et, enfin, un chevreuil mâle de plus de 6 mois (avant 6 mois, on parle de "Chevrillard"), dont les bois (ou "Broches") ne sont pas ramifiés.

Le mot s'écrit également "Broquard" ou "Broquart". Et s'applique également au "Cerf" ou au "Daim".

Source : wiktionary.org

"Une fouine".

Une fouine

Ce mot peut avoir différentes significations, en fonction du contexte :

  • Il s'agit d'abord, bien entendu, au sens propre, d'un mammifère carnivore d'Europe et d'Asie, au pelage gris-brun, courte sur patte et de mœurs nocturnes. C'est une martre (ou marte) faisant partie de la famille des Mustélidés, au même titre que la belette, le blaireau, la loutre, le putois ou le furet, petits mammifères carnivores se caractérisant souvent par leur odeur forte.

On l'appelle également "Martre fouine" (ou "Marte fouine") ou "Fouine d'Europe". Ainsi que "Fouin" ou "Chafouin", dans certaines régions du Centre et de l'Ouest de la France (comme la Charente (16) ou la Vendée (85) par exemple).

  • Mais également, au sens figuré, et dans le registre familier :
    • par analogie avec la cruauté que l'on prête à l'animal, d'une personne qui attaque lâchement les autres,
    • ou, surtout, d'une personne qui s'insinue quelque part par la ruse pour chercher à nuire aux dépens des autres.
  • Ou encore, sur la côte normande, du nom du "Haveneau" (ou "Havenet", ou "Avano"), un filet pour pêcher la crevette.

Pêche au "Haveneau" ou "Fouine"

Il s'agit d'un outil de poche pour la pêche à pied, sorte de petite épuisette, utilisé pour la pêche aux crevettes (bouquet) sur les plages sablonneuses.Il est constitué de deux bâtons disposés en ciseaux et d'une poche en filet d'une ouverture d'1,50 mètre, lestée avec des plombs de manière à bien se poser dans le fond des mares lors de la basse mer. Ainsi, le pêcheur peut "fouiner" dans les varechs, entre les pierres branlantes et dans les crevasses, en passant le filet dessous.

Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

"Un blaireau".

Ce mot peut avoir différentes significations :

  • au sens propre, c'est naturellement un petit mammifère carnassier plantigrade de la famille des mustélidés, dont il est le plus gros représentant en Europe.

Trapu et court sur pattes, au poil raide, il peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue, qui mesure 20 cm environ), pour 25 à 30 cm au garrot et jusqu'à une vingtaine de kilogrammes (12 kg en moyenne).

Il est très reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur son museau blanc. Il vit potentiellement dans presque toute l'Europe et une grande partie du nord de l'Asie centrale et du Nord, au Sud du cercle polaire (jusqu'à 2 000 m d'altitude en France).

C'est un animal fouisseur, habitant un terrier et capable de construire de vastes galeries "familiales".

Le petit s'appelle le "Blaireautin" et la femelle la "Blairelle" ou "Blairotte".

Il existe d'autres représentants de l'espèce, en Eurasie, en Amérique, à Java et aux Philippines.

  • au sens figuré, dans le registre argotique, il s'agit d'un individu grossier et antipathique ; d'un imbécile, d'un idiot.

Et son équivalent féminin n'est pas la "Blairelle" ou "Blairotte", mais... la "Belette" !

  • enfin, dans le langage courant, il s'agit d'une brosse utilisée pour appliquer du savon à barbe sur un visage avant de le raser.

Traditionnellement fabriqué en poils de blaireau, il existe aussi en soies de sanglier, en crin de cheval ou encore en poils synthétiques.

Bien qu'il soit moins utilisé depuis la généralisation de la mousse à raser, le blaireau connaît actuellement un regain d'intérêt et ont peut désormais en acheter chez les vendeurs de savon à barbe ou sur internet.

Le blaireau est l'outil qui, utilisé sur un savon à barbe ou avec une crème à raser, permet de créer une mousse épaisse qui protégera la peau et assouplira les poils de la barbe au moment du rasage. La mousse est créée en mouillant le blaireau et en adjoignant le savon ou la crème, la mousse étant ensuite formée par un mouvement de rotation et de frottement de la brosse soit dans un bol soit directement sur le visage soit encore dans la main. Outre la qualité du produit utilisé et la dextérité de l'utilisateur, la caractéristique essentielle que doit présenter la brosse est sa capacité à retenir une quantité suffisante d'eau, ce qui permet de créer un mousse riche et homogène.

Source : wikipedia.org

"Une cage à écureuil", "Un cage d'écureuil", "Un écureuil" ou "Une roue à hamster".

  • Ces différentes appellations désignent, au sens propre : un dispositif destiné principalement aux rongeurs (notamment les hamsters et souris), utilisé pour qu'ils jouent et se maintiennent en forme. Originairement appelée "Tournette", il consistait autrefois en une véritable cage, agrémentée d'une roue et destinée aux écureuils.

Le principe consiste à courir sur une roue, qui elle-même tourne sous l'action animale, en essayant de monter la pente.

  •  par analogie, mais de manière abusive, on appelle également "Cage à écureuil", "Cage d'écureuil" ou - par ellipse - "Écureuil" le "Tympan" ou "Roue de carrier".

Celui-ci porte d'ailleurs de très nombreux autres noms, tels que "Machine de levage", "Machine de levage à roue motrice", "Machine élévatrice médiévale" ou "Roue de carrier".

Il s'agit dans ce cas d'un système de roue, tambour ou tympan employé dans des machines de levage, notamment les grues médiévales.

Cage à écureuil

Le "Tympan" est une roue en bois qui sert à mouvoir un treuil ou cabestan dans une machine de levage et dans laquelle un ou plusieurs hommes marchent pour la faire tourner.

Les avantages de cette technique avaient déjà repérés très tôt par l'Homme, qui sut utiliser la force qu'elle générait. Les Grecs l'ont ainsi appelé "γέρανον" (terme qui peut aussi désigner une échelle) et les romains, "majus tympanum".

Au Moyen Âge, le principe était utilisé dans des machines (sortes de grues) pour faire monter des pierres.

La machine de levage elle-même est appelée "Grue", "Gruau", "Engin", "Machine" ou "Chèvre", quelquefois aussi "Tympan".

: des hommes se mettaient dans la roue et la faisaient tourner en marchant. Une corde reliée était tirée, et faisait monter un poids suspendu. Ce type de machine, plus rigoureusement appelé « tympan », était très utilisé dans

À d'autres époques on l'a appelé roue ou tambour.

Pour les chantiers médiévaux importants, tels que  la construction de châteaux ou de cathédrales, il était ainsi fréquent d'ajouter aux traditionnels engins de levage (fauconneau, gruau) un treuil à tambour pour constituer des cages d'écureuil augmentant leur puissance de traction.

Ces cages d'un diamètre le plus souvent de 4 à 5 mètres étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des "oeuvriers" (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à 1 000 kg en une seule montée.

Cage à écureuil

Source : wikipedia.org

"Une chèvre".

Chèvre de levage

Il s'agit d'un appareil de levage et de manutention composé le plus souvent de trois poutres, appelées hanches, disposées en pyramide dans lesquelles passe une corde ou élingue manœuvrée à l'aide d'un treuil.

Cet appareil de levage a été employé depuis la plus haute antiquité, dans la construction de certains monuments, afin d'utiliser des blocs de pierre très pesants.

Chèvre de levage

Comme ces appareils étaient constitués de bois, le temps en a effacé toute trace matérielle ; il ne reste que des écrits issus de peuples dont la coutume était de tout noter (Grecs, Romains).

Du temps des Romains, ces chèvres furent surtout employées pour la construction de grands ouvrages d’art comme les aqueducs, les ponts et édifices.

Chèvre d'atelier

La "Chèvre d'atelier" toujours utilisée de nos jours est une version moderne de cet appareil.

"Un bélier".

Il s'agit d'une machine de guerre en forme de poutre, beaucoup utilisé au Moyen Âge pour forcer l'ouverture des portes.

Bélier ancien (la machine de guerre)

  • L’origine de cet engin de siège remonte à l’Antiquité, où il était utilisé pour enfoncer les murs des fortifications ou les portes.

Bélier sur roue

Dans sa version la plus simple, le bélier est juste un gros tronc d’arbre manoeuvré par plusieurs personnes et projeté avec force contre un obstacle. La quantité de mouvement emmagasinée par le bélier était suffisante pour endommager la cible si le tronc était assez massif et/ou était déplacé assez rapidement (c'est-à-dire, avec suffisamment de vitesse).

Bélier moderne de force d'intervention

  • De nos jours, les béliers ont encore de nombreux usages différents.

Les équipes de certaines forces de police peuvent avoir recours à de petits béliers métalliques manoeuvrés par un ou deux hommes, afin de défoncer des portes verrouillées et pour donner l’assaut à un bâtiment.

D'autres béliers modernes sont composés d’un cylindre dans lequel un piston est automatiquement mis à feu au moment de l'impact, ce qui renforce la puissance de l'impact de manière significative.

Bélier (l'animal)

Dans tous les cas, le nom de cet engin découle de celui de l'animal "Bélier", qui est le mâle adulte non châtré chez les ovins, réservé pour la reproduction (production d'"agneaux") ; le mâle châtré s'appellant le "Mouton" et la femelle, la "Brebis".

Source : wikipedia.org