"Le syndrome de Gilles de la Tourette" ou "La maladie de Gilles de la Tourette".

Il s'agit d'un trouble neurologique se traduisant par des tics incontrôlables et répétés, tels que des grimaces et des grossièretés, la victime ne pouvant s'empêcher de proférer régulièrement des mots ou des phrases relevant du registre argotique ou du registre vulgaire ("Coprolalie").

Ce trouble a été nommé ainsi par le célèbre médecin neurologiste français Jean-Martin Charcot, en hommage à son découvreur, l'un de ses élèves, Georges Gilles de La Tourette (30 octobre 1857 - 26 mai 1904) qui, le premier, en fit la description, en 1885.

On parle également de "SGT" pour "Syndrome de Gilles de la Tourette".

Source : wikipedia.org

"Les chats sauvages".

Le groupe de rock français "Les chats sauvages" et son chanteur Dick Rivers

Il s'agit d'un groupe de rock français, apparu le 12 mai 1961 avec la sortie d'un premier super 45 tours, qui connaît d'emblée un succès national.

Sa carrière sous contrat phonographique avec la maison de disques Pathé-Marconi va durer, de mai 1961 à mai 1964 et se prolonger jusqu'à fin 1964-début 1965 sur scène.

Il est à l'époque le principal concurrent des "Chaussettes noires" d'Eddy Mitchell.

Et il a été cofondé par les jeunes niçois :

  • John Rob (Jean-Claude Roboly), à la guitare solo (18 ans),
  • James Fawler (Gérard Roboly), à la guitare rythmique (16 ans),
  • Jack Regard (Gérard Jacquemus) à la guitare basse (18 ans),

Auquel s'ajoutait Willy Lewis (William Taïeb), à la batterie (17 ans).

Source : wikipedia.org

"Une colique néphrétique".

Il s'agit d'une douleur aiguë due à une obstruction des voies urinaires.

Très soudaine, elle se manifeste dans la région lombaire, et elle résulte d'une brusque augmentation de la pression de l'urine, qui ne peut plus s'écouler.

"Avoir une gueule de raie" ou "Une gueule de raie".

Une raie

"Une gueule de raie" est une locution nominale féminine polysémique en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme corporel qui désigne, au sens figuré :

  • un visage laid, désagréable et antipathique.
  • ou : un type de noeud appartenant à la famille des noeuds de croc, bien connus des "dockers".
Noeud gueule de raie
Noeud gueule de raie

Il s'effectue sur un cordage en boucle, dont les deux brins sont reliés à la même charge. Depuis le XVIIe siècle, les marins et les ouvriers des docks utilisent ce noeud afin de suspendre des charges à des crochets de grue.

Source : www.languefrancaise.net

"La coprolalie".

Il s'agit d'une compulsion maladive consistant à dire de façon involontaire des mots grossiers ou vulgaires.

Mais pas forcément scatologiques, en dépit du préfixe "copro-" qui évoque les excréments.

La coprolalie constitue l'un des symptômes de la maladie de Gilles de La Tourette.

Mais elle ne suffit pas à elle seule pour établir un pronostic de maladie de Gilles de la Tourette, la timidité maladive pouvant elle aussi, par réaction inverse, générer la coprolalie chez des personnes souffrant d'agoraphobie.

Source : wikipedia.org

"L'ophiophobie", "L'ophidiophobie" et "L'herpétophobie".

Le plus grand nid de serpents au monde : environ 70 000 serpents-jarretières (ou couleuvres rayées), près des villages de Narcisse et d'Inwood (Manitoba) (Canada)

Ces trois substantifs féminins désignent une peur excessive de certaines catégories d'animaux.

  • "L'ophiophobie" et "L'ophidiophobie" sont deux termes parfaitement synonymes correspondant à une peur excessive des serpents.

Dans "Les aventuriers de l'arche perdue" de Steven Spielberg (1981), on découvre qu'Indiana Jones est ophiophobe (ou ophidiophobe).

Et Spielberg nous révèle, en 1989, dans le prologue de "Indiana Jones et la dernière croisade", le troisième volet de la saga, l'origine de cette peur.

  • tandis que "L'herpétophobie" désigne une peur excessive de l'ensemble des reptiles en général et pas seulement des serpents.

Ainsi, le lézard ou le caméléon -qui vont effrayer un herpétophobe - ne feront pas peur à un ophiophobe ou à un ophidiophobe.

En revanche, un ophiophobe, un ophidiophobe et un herpétophobe ont tous les trois la même phobie des serpents.

Et ne donc seront guère enclins à aller se promener dans le plus grand rassemblement de serpents du monde, près des villages de Narcisse et d'Inwood (Manitoba) (Canada), où se trouvent rassemblés environ 70 000 serpents-jarretières (également appelés couleuvres rayées). Pourtant, ces charmants petits serpents (j'en ai, un temps possédé une demi-douzaine...) ne sont absolument pas venimeux !

Source : wiktionary.org

"Une phobie".

Une femme effrayée

Ce substantif féminin désigne : une peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d'un objet ou d'une situation précise.

L'objet ou la situation qui déclenche la phobie est dit "Phobogène", c'est à dire : générateur de peur.

La phobie est une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger.

Et c'est ce caractère de danger irréel qui distingue cliniquement la phobie de la peur.

Dans la Classification internationale des maladies actuelle, les phobies font partie de la catégorie plus générale des "troubles anxieux".

Les formes que peut revêtir l'affection phobique sont multiples et j'ai consacré une collection à ce sujet : "Les affections ou maladies dont le nom se termine en Phobie : de quoi a-t-on peur ?"

Source : wikipedia.org