"L'apopatophobie".

L'apopatophobie ou peur d'aller à la selle, de déféquer ("faire caca") (© Doctissimo)

Cet étrange substantif féminin nou vient du grec "apopateo", qui signifie "déféquer" ; "apopatos" désignant l’excrément.

L'apopatophobie est donc tout simplement la peur d'aller à la selle ou d'en avoir envie et parfois le dégoût de la matière fécale.

La personne qui souffre de cette phobie est prise d'angoisse au moment où elle sent un besoin de déféquer.

Cette panique se manifeste par des sensations de vertiges et des maux de têtes insupportables. Si elle se retient la personne apopatophobe peut se créer des troubles intestinaux importants qui vont, de fait, contribuer à augmenter sa phobie.

Sources : www.doctissimo.fr et wiktionary.org

"Un molosse".

Ce substantif masculin nous vient de l'Antiquité grecque puisqu'il fait référence aux Molosses, une peuplade d’Épire, gouvernée par la dynastie éacide, descendant, selon la légende de Molossos, l'un des trois fils de Néoptolème, le fils d’Achille et de Déidamie, et d’Andromaque.

Les Molosses étaient réputés pour leurs chiens de combat, que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux.

Le terme "Molosse" désigne ainsi, de nos jours, selon le contexte :

  • dans le langage courant :
    • un chien de garde de troupeau, de grande taille, de type "molossoïde", une appellation qui dérive des Molosses d'Épire d'où provenait Péritas, le chien d'Alexandre le Grand.

Il existe des molosses de type dogue (à poils courts), comme le dogue argentin, le Cane Corso, le bullmastiff ou les bouledogues.

Et les molosses de montagne (à poils longs), comme le saint-bernard, le leonberg ou le terre-neuve.

Un molossoïde de type dogue (à poils courts) : le bullmastiff
Un molossoïde de type dogue (à poils courts) : le bullmastiff
    • et par analogie : une chauve-souris, vivant dans les régions méditerranéennes et en Amérique du Sud, dont le museau est renflé comme celui d'un dogue.

Un molosse du Brésil : l'animal volant le plus rapide du monde

Le molosse du Brésil est l'animal volant le plus rapide du règne animal, avec des pointes à 160 kilomètres par heure, à l'horizontale. Car si les faucons pèlerin peuvent atteindre les 300 kilomètres par heure, c'est en plongeant, et avec l'aide de la gravité.

Un molosse du Brésil en plein vol : l'animal volant le plus rapide du monde

Cette évaluation a été effectuée en 2016 par des scientifiques de l'université du Tennessee, à Knoxville, dont l'étude, publiée dans la revue scientifique Royal Society Open Science, démontre que les vents arrières n'ont pas aidé la vitesse de vol des chauves-souris.

  • et dans le registre soutenu :
    • un gros chien de garde, de taille imposante et d'aspect particulièrement redoutable,

Un molosse extrêmement agressif

    • et par analogie, de façon péjorative : un gardien au physique impressionnant et peu engageant.

Un molosse chargé de la sécurité

Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr, wikipedia.org et Le Robert

"Le syndrome de la cabane", "Le syndrome de l'escargot" ou "Le syndrome du prisonnier".

Une jeune femme anxieuse à sa fenêtre

Ces trois locutions masculines entièrement synonymes ont été utilisées en mai 2020, à l'issue du premier confinement  par certains organes d'information, afin de désigner la peur sociale ou l'angoisse de sortir de chez soi, en particulier après une période de confinement.

Cette terminologie a notamment été utilisée à la fin du premier confinement lié à la pandémie de maladie à coronavirus 2019, pour évoquer la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.

Une personne masquée, accoudée à une rembarde et assise sur un rebord de fenêtre

Et cela, en France mais aussi, préalablement, en Espagne ("sindrome de la cabana").

Ces différentes appellations ne sont normalement pas utilisée en psychiatrie. Mais mon psychiatre a employé la formule "syndrome de la cabane" me concernant.

  • La formule "syndrome du prisonnier" évoque naturellement l'angoisse des détenus confrontés au monde réel après avoir purgé une longue peine,
Un surveillant pénitentiaire ouvrant une porte, à la Prison de la Santé, à Paris (75) (© Dominique FAGET / AFP)
Un surveillant pénitentiaire ouvrant une porte, à la Prison de la Santé, à Paris (75) (© Dominique Faget / AFP)
La porte de sortie principale d'une prison française
La porte de sortie principale d'une prison française
  • celle de "syndrome de l'escargot" renvoit à l'image symbolique de l'escargot, un petit animal capable de vivre recroquevillé et reclus dans sa coquille, sans en sortir, en cas de sécheresse ou de danger,

Deux escargots dans leur coquille, fixés sur le tronc d'un arbuste

  • et celle de "syndrome de la cabane" proviendrait du ressenti des chercheurs d'or à l'issue de leur long isolement dans des cabanes pendant leurs campagnes de prospection.

Un trappeur, dans sa cabane, en Alaska

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés au "Syndrome de Hikikomori" et au "Syndrome de Diogène" et à la "Syllogomanie".

Sources : sante.journaldesfemmes.fr et wiktionary.org

"Pleurer comme un veau" et "Beugler comme un veau"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme animalier appartiennent au registre familier.

Et elles signifient respectivement :

  • "Pleurer comme un veau" : pleurer abondamment et bruyamment,

On dit par exemple : "À peine avait-elle perdu sa tétine, que ma fille pleurait comme un veau, lorsqu'elle était petite",

  • et "Beugler comme un veau" : hurler, gueuler (registre argotique),

On dit par exemple : "Tu n'as pas fini de beugler comme un veau : ils vont te le rendre ton ballon".

"Pleurer comme un veau "

Ces deux formules font naturellement référence au veau, le petit de la vache, qui, lorsqu'il appelle sa mère, émet un son bruyant appelé "Beuglement".

Elle est très proche de l'idiotisme religieux "Pleurer comme une Madeleine" et des idiotismes corporels "Pleurer à chaudes larmes" et "Pleurer toutes les larmes de son corps".

"Le syndrome de Diogène" et "La syllogomanie".

L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène" (© Melody Ko for Boston University)

Ce syndrome a été décrit en 1975 par la gériatre états-unienne Allison N. Clark, pour caractériser un trouble du comportement conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres.

Il comprend une forme extrême d'accumulation compulsive, appellée TAC (Trouble d'Accumultion Compulsive) ou "Syllogomanie", mais ne s'y limite pas.

L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"

Ce nom de "Syndrome de Diogène", adopté en 1975, fait référence à Diogène de Sinope, le philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., figure clé du cynisme et disciple d'Antisthène.

Diogène vivait dehors, dans un dénuement extrême, vêtu d'un simple manteau, et muni d'un bâton, d'une besace et d'une écuelle.

Dénonçant l'artifice des conventions sociales, il préconisait une vie simple, hors de la culture et de la civilisation grecques, plus proche de la nature.

Il se pliait à certaines restrictions susceptibles de lui apporter une plus grande indépendance vis-à-vis des biens matériels, une plus grande liberté morale.

Et se contentait pour dormir, d'une grande jarre renversée, couchée sur le flanc, ou d'un tonneau.

Le philosophe Diogène de Sinope vivant dans sa jarre renverséeLe philosophe Diogène de Sinope vivant dans son tonneau

Caractéristiques

Le syndrome associe entre autres :

  • une négligence parfois extrême de l'hygiène corporelle et domestique,
  • une accumulation d'objets hétéroclites, nommée également "Syllogomanie",
  • un déni de son état, et donc une absence de toute honte,
  • un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture,
  • un refus d'aide, celle-ci étant vécue comme intrusive,
  • et une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours).

Historique

La première étude de ce modèle de conduite date de 1966. Cette année-là, deux psychiatres anglais, Mac Millan et Shaw, publient une étude sur 72 personnes âgées vivant dans des conditions d’hygiène personnelle et domestique inquiétantes.

Ils constatent chez ces patients un effondrement de leur norme de propreté personnelle et d'environnement et parlent de "Syndrome de décompensation sénile".

Symptômes

La personne présentant ce syndrome choisit un isolement social aussi grand qu'il lui est possible.

Elle en arrive à vivre presque recluse chez elle, n'ayant dès lors plus autant de raisons d'entretenir son logement et se désintéressant en même temps, à un degré plus ou moins grand, de son hygiène personnelle.

Le comportement du célèbre milliardaire états-unien Howard Hughes dans les dernières années de sa vie en constitue par exemple une parfaite illustration.

Se pensant à tort ou à raison en risque de pauvreté extrême, ce qui lui est suggéré par la vie peu gratifiante où elle s'installe, la personne atteinte du syndrome de Diogène essaie souvent d'économiser le plus possible pour parer à l'avenir, et accumule parfois des sommes importantes sans avoir réellement conscience de leur valeur.

Accumuler chez elle de grandes quantités de déchets ou du moins d'objets sans utilité immédiate l'amène à vivre dans des situations insalubres : d'abord simple encombrement, puis impossibilité d'entretenir ou même de faire entretenir son logement en raison même de cet encombrement devenu obstacle.

L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"

L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"

Patients

On trouve souvent un tel comportement chez des personnes d'âge avancé souffrant de solitude après la mort d'un conjoint ou d'un parent très proche.

Ce comportement peut être encouragé par un sentiment de fragilité financière, réelle ou non.

Et la solitude, voulue, ou l'isolement, subi, semble être le facteur de déclenchement principal.

Étiopathogénie

De 30 % à 80 % des personnes souffrant du syndrome de Diogène sont atteintes de maladies neuropsychiques.

Et presque 100 % chez les jeunes sujets.

Traitement

Le traitement doit commencer par la détection des cas de risque, puis l'admission dans un hôpital spécialisé ou une unité de gériatrie, avec étude des troubles médicaux. On prend ensuite des mesures adaptées de protection sociale pour éviter la rechute du patient dans ses conditions de vie antérieures. Dans quelques cas, il convient de traiter aussi une éventuelle pathologie psychiatrique associée (dépression, délire chronique).

S'il n'est pas possible d'assurer la vie en commun ou de placer le patient dans une institution sociale, il faut lui assurer un suivi régulier, des visites à domicile, et un travail coordonné de services sanitaires (médecin, infirmier/ère, ergothérapeute) et sociaux (travailleur social).

L'accumulation compulsive ou "Syllogomanie", également appelée "Syndrome de Diogène"

Bon, là, en ce qui concerne ces deux dernières photographies, j'aurais envie de dire que c'est très différent : rien que de très normal à mon sens.

Mais il est vrai que je suis bibliophile et bibliomane ! Et ceci explique peut-être cela...

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés au "Syndrome de Hikikomori" et au "Syndrome de la cabane", "Syndrome de l'escargot" ou "Syndrome du prisonnier".

Et je vous signale à toutes fins utiles l'existence de l'association d'aide et de soutien des victimes du syndrome de Diogène et de leurs proches "Survivre à l'insécurité", dont je vous communique ci-après :

  • l'adresse électronique : accueil@diogene-asso.org

Source : wikipedia.org

"Un routier".

Ce substantif masculin polysémique appartient au registre familier.

Et il désigne, selon le contexte :

Un relais routierUn restaurant routier

  • par ellipse lexicale de "Un restaurant routier" : un type de restaurant fréquenté par des (chauffeurs) routiers (où camionneurs) où l'on sert des repas simples mais copieux pour des prix modérés.
Un relais routier à l'heure du repas
Un relais routier à l'heure du repas

Beaucoup d'entre eux appartiennent à la chaîne des "Relais routiers" dont on connaît bien le pannonceau bleu et rouge, présent le long des routes de France depuis l'initiative du journaliste français de François de Saulieu de la Chomonerie, en 1934 :

Logotype de la chaîne des Relais routiers

Avec les parcs de stationnement bondés de poids-lourds, ce pannonceau est en effet caractéristique de ce type d'établissement.

Le parc de stationnement d'un relais routier

  • par ellipse lexicale "Un chauffeur routier" : un conducteur de poids lourds effectuant de longs trajets, que l'on appelait jusqu'aux années 1930 "Un roulier" ou "Un camionneur",

Un "routier" ou "camionneur"Un "routier" ou "camionneur", montant dans son camion

 

Un "routier" ou "camionneur", au volant de son véhicule

  • un jeune homme faisant du scoutisme, également appelé "Un compagnon" ou "Un pionnier",

Un "routier" scout, également appelé "compagnon" ou "pionnier"Un "routier" scout, également appelé "compagnon" ou "pionnier"

  • dans le domaine du cyclisme : un coureur sur route (par opposition au coureur sur piste appelé "Pistard"),

Un "routier" ou coureur cycliste sur route

  • et dans le jargon maritime : une carte à petite échelle comprenant une partie d'un océan.

Sources: wikipedia.org, www.cnrtl.fr et Le Robert

"Le crabe".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre : un crustacé marin décapode à corps arrondi, tel que l'araignée de mer, le tourteau, l'étrille, etc.
Une araignée de mer
Une araignée de mer
Un tourteau
Un tourteau
Une étrille
Une étrille
  • et au sens figuré, dans le registre familier : l'un des surnoms du cancer, une terrible maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive.

Qui constitue la deuxième cause de mortalité sur la planète, après les maladies cardiovasculaires, avec 8,7 millions de morts en 2015.

Source : Le Robert et wikipedia.org

"La triméthylaminurie", "Le FOS (Fish Odor Syndrom), "Le syndrome de l'odeur de poisson" ou "Le syndrome de l'odeur de poisson pourri"

Des poissons gâtés

Ces différentes appellations désignent une maladie métabolique rarissime, responsable d'une odeur désagréable de poisson pourri liée à la présence de TMA (TriMéthylAmine) dans les urines, la transpiration et la salive.

Cet étrange trouble métabolique n'a été découvert qu'en 1970 et n'affecterait que 300 à 600 personnes dans le monde.

Il ne menace pas la vie des personnes mais il s'avère particulièrement handicapant au quotidien puisque sa caractéristique principale est de faire émettre aux malades une gamme d’odeurs corporelles fortes comprenant celle du poisson pourri, mais aussi des oignons ainsi que - sinon cela ne serait pas drôle, hélas - des fèces !

En dehors de l’odeur en elle-même, il y a très peu d’autres symptômes, mais bien sûr des effets secondaires, liés à l’anxiété et à l’isolement social entraîné par cette puanteur permanente.

Une enzyme qui fait défaut

D'origine génétique le plus souvent, la triméthylaminurie est causée par une déficience en FMO3 (Flavine Mono-Oxygénase 3), une enzyme censée transformer la TMA (TriMéthylAmine), un composé malodorant issu de la dégradation de certains aliments dans l'organisme. Normalement, cette TMA est, grâce à l'enzyme, convertie en oxyde de triméthylamine qui n'a lui pas d'odeur.

Mais, sans cette enzyme, le corps des malades est incapable de décomposer la molécule qui se met alors à s'accumuler dans l'organisme et est évacuée à travers tous les fluides corporels : transpiration, respiration et urine. D'où l'odeur nauséabonde que les malades émettent sans même s'en rendre compte.

Que faire ?

Hélas, prendre quatre douches par jour, se changer matin, midi et soir et vider des tubes entiers de dentifrice et de déodorants afin de tenter de masquer l’odeur ne sert à rien voire fait empirer celle-ci !

On ne peut que prendre des médicaments améliorant quelque peu la capacité à métaboliser les molécules responsables et à rééquilibrer les bactéries de son corps.

Et surtout surveiller son alimentation, car cette maladie génétique est liée à ce que l'on mange. Il existe ainsi une série d'aliments à éviter, au premier rang desquels les oeufs, les cacahuètes, les petits pois, les abats, et bien évidemment le poisson et les fruits de mer, principaux déclencheurs de la triméthylaminurie.

Ces aliments contiennent en effet beaucoup de coline et de carnitine, des nutriments qui, lorsqu'ils sont dégradés, produisent la fameuse TMA (TriMéthylAmine) qui sent mauvais.

Ce syndrome touche beaucoup plus de femmes que d'hommes.

Les chercheurs n'excluent pas que la raison en soit hormonale, suspectant la progestérone et les oestrogènes d'aggraver le symptôme.

Mais s'il y a plus de femmes concernées, c'est peut-être aussi parce que les femmes se font diagnostiquer un peu plus facilement que les hommes, du simple fait qu'elles sont plus attentives à leur odeur corporelle que les hommes !

Sources : www.maxisciences.com et www.rtl.fr

"Un genou couronné" ou "Des genoux couronnés".

Une énorme ecchymose ou "bleu"

Cette locution nominale appartient au langage courant.

Et elle désigne : un ou des genou(x) écorché(s), râpé(s) ou marqué(s) d'une ecchymose.

On dit par exemple : "Enfant, à la campagne , je rentrais souvent chez mes grands-parents avec un genou couronné".

Des genoux "couronnés", c'est à dire : écorchés, râpés

Doit-on dire "Un girafeau" ou "Un girafon" ?

En gros plan : la tête d'un "girafeau" ou "girafon" couché sur de la paille

On peut utiliser n'importe lequel de ces deux substantifs masculins, qui désignent l'un comme l'autre : le petit de la girafe.

La girafe peut commencer à mettre bas dès l'âge de cinq ans. La gestation dure environ 15 mois. La mise bas s'effectue debout et le girafon tombe de près de deux mètres de haut. Il y a des risques que le girafon meure à la naissance, car en tombant il peut se blesser, et notamment se briser la nuque, même si cela reste très rare. La girafe met au monde le plus souvent un seul petit à la fois, exceptionnellement deux.

À la naissance, le girafon mesure deux mètres pour un poids variant de 40 à 80 kg. Les jambes sont plus longues que le cou et sortent les premières. Le cou est proportionnellement moins long que celui des adultes. Sur la tête, deux touffes de poils noirs recouvrent les cartilages des futurs ossicônes, qui se souderont avec les os du crâne. Il s'agit de l'un des rares animaux dont les appendices crâniens existent dès la naissance.

Une girafe et son "girafeau" ou "girafon", dans un bâtiment de parc zoologique

La girafe n'adopte son petit que s'il est capable de se tenir rapidement debout (généralement au bout de 15 minutes) et de stimuler la lactation. Au bout d'une heure, il doit tenir sur ses pattes pour atteindre les mamelles de sa mère où il pourra se nourrir d'un lait très gras. Dans le cas contraire, elle l'abandonne ou même le tue.

Un "girafeau" ou "girafon" auquel un main tend un biberon de lait

La mère se fait comprendre de son petit en le caressant avec le bout de son museau ou avec un langage sonore d'une fréquence trop élevée pour les humains. Elle l'incite ainsi à la suivre et à la téter, créant ainsi le lien maternel.

Une girafe léchant le dessus du crâne de son "girafeau" ou "girafon"

Le girafon grandit de un mètre durant la première année de sa vie. À six mois, il approche les trois mètres et à sept ans, il aura sa taille d'adulte avec un minimum de cinq mètres.

Le sevrage intervient au bout de 12 à 16 mois mais le girafon peut rester avec sa mère jusqu'à l'âge de deux ans et demi. Après cette période, il est gardé dans une "nurserie" qui permet à sa mère d'aller s'alimenter. La maturité sexuelle est acquise au bout de trois à quatre ans pour un girafon femelle, et quatre à cinq ans pour un mâle.

Pour l'anecdote, le terme de "Girafon" désigne également un dispositif de trappe situé, depuis 1961, dans le toit des fourgonnettes Renault.

Source : wikipedia.org

"Le chien des buissons".

Un chien des buissons

Le chien des buissons est un canidé vivant dans les forêts d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud.

L'espèce fut décrite pour la première fois en 1842 à partir de fossiles trouvés dans une caverne du Brésil. Mais l'animal vivant ne fut découvert que plus tard.

Présent dans la forêt guyanaise, il est appelé "Chyen-bwa" en créole guyanais.

Certaines tribus indiennes du Brésil en élèvent comme animal de compagnie.

Description

Il mesure environ 30 cm de haut, 60 cm de long et pèse de 5 à 7 kg. Le pelage est rougeâtre et la queue, relativement courte est marron. La tête est carrée, les oreilles petites et les pattes courtes. Les doigts sont reliés par des membranes qui facilitent la natation.

Comportement

C'est un animal semi-aquatique qui plonge et nage avec une grande facilité. Il vit en groupes, constitués d'une dizaine d'individus, fortement hiérarchisés, et formés de plusieurs couples monogames et des petits du couple dominant.

Un chien des buissons

Reproduction

La gestation dure environ 67 jours et la portée est de 4 à 6 petits qui naissent dans leur terrier et sont alimentés par les adultes durant 5 mois. La maturité sexuelle est atteinte à 12 mois et l'espérance de vie est de 10 ans. Leur activité est diurne et la nuit ils dorment dans des terriers ou dans les cavités des arbres.

Alimentation

Le chien des buissons se nourrit principalement de rongeurs de grande taille comme l'agouti ou le capybara mais consomme également des oiseaux, des amphibiens et de petits reptiles.

Conservation et protection

Il n'est pas autorisé à la chasse ni au commerce et bénéficie d'une protection totale. L'UICN le classe comme animal quasi-menacé en raison de la destruction de son habitat et de l'isolement de ses zones de répartition.

 

Source : wikipedia.org