Ainsi que je commence parfois à l'entendre dire, hélas !
Et pas simplement, en français : "PAS DU TOUT !" !
Richesse et défense de la langue française
J’ai rassemblé dans ce chapitre l’ensemble de mes articles consacrés aux innombrables curiosités que peuvent recéler les mots de la langue française.
Ainsi, par exemple des allographes, géminations, gentilés, idiotismes, mots-valises, onomatopées ou paronomases.
Nombre total d’articles prévus dans ce chapitre : 14 122
Ainsi que je commence parfois à l'entendre dire, hélas !
Et pas simplement, en français : "PAS DU TOUT !" !
J'aime beaucoup cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel.
Relevant du registre familier, elle est présente dès 762 dans le Dictionnaire de l’Académie Française.
Et elle signifie, au sens figuré : c'est incroyable, inimaginable ; je suis extrêmement surpris, stupéfait, ébahi, accablé, déconcerté.
On dit par exemple : "Les bras m'en tombe : en 2023, plus des 2/3 de la population malgache ne dispose toujours pas de l'électricité !".
Sources : wiktionary.org, la-conjugaison.nouvelobs.com et dedexpressions.com
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme architectural signifie :
On dit par exemple : "Le rez-de-chaussée de cette maison est vraiment bas de plafond".
On dit par exemple : "Le nouveau voisin de ma mère est très gentil, très serviable, mais il est un peu bas de plafond".
Et l'on emploie également la formule en forme d'idiotisme corporel "Bas du front".
Ces différentes locutions verbales en forme d'idiotismes textiles et vestimentaires relèvent du registre familier.
Et elles signifient respectivement, au sens figuré :
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes religieux désgnent : la personnalité considérée comme le chef incontesté d'un mouvement, d'un parti, d'une profession, d'une école littéraire ou philosophique.
On surnommait par exemple le philosophe français Jean-Paul Sartre "Le pape de l'existentialisme" .
Ou l'éditrice française Françoise Verny "La papesse de l'édition".
Source : www.cnrtl.fr
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme religieux relèvent du langage courant.
Et elles signifient, au sens figuré :
Sources : witionary.org
Ces deux formules en forme d'idiotisme chromatiques relèvent du langage courant.
Et elles désignent toutes deux : une date mémorable, un événement important, dont il faudra se souvenir pendant longtemps, parce qu'un événement heureux, favorable, positif et relativement exceptionnel qui s'y est produit.
Sources : www.expressio.fr et www.lalanguefrancaise.com
Ce mot n'est nullement un gentilé.
Les paroles de l'excellente chanson du groupe français Louise attaque "Les nuits parisiennes" (1997) parlent en effet de "soirées belles à Sienne" et non "bellasiennes".
J'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Et vivre au vent, à feu à sang
M'ouvrir aux sentiments
Commencer par voir si l'amour bat son plein
Et si Lucien il a perdu son chagrin
J'voudrais t'emmener au dessus d'un volcan
Brûler mes os, faire transpirer mes sentiments
Et j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées brésiliennes
Et t'emm'ner haut t'saluer bas, chanter des chansons
Chanter tout bas notre amour pour les quatre saisons
Commencer par voir si c'est pour aujourd'hui
Ou bien tout ça si c'est pas compris
J'voudrais bénéficier de ton absence
J'voudrais savoir
Oh ce soir
Et j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées brésiliennes
Mais moi j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
J'vis toujours des soirées parisiennes
J'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
J'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Moi J'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Source : www.paroles.net
J'aime beaucoup cette locution verbale péjorative, en forme d'idiotisme animalier, qui nous vient du général Charles de Gaulle.
Son fils, l'amiral Philippe de Gaulle, en témoigne dans "De Gaulle, mon père, Entretiens avec Michel Tauriac", paru en 2003 :
"Il l'a souvent employée quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant même d'avoir engagé le fer. Au début de juin 1940, par exemple, à Londres, à l'hôtel Connaught, à voix basse pour ne pas être entendu des convives qui dînent à la table voisine. Il vient de stigmatiser l'armistice au micro de la BBC. Je le vois alors serrer son couteau nerveusement avant de le reposer avec délicatesse. Puis il me souffle : Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent".
Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait : "Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal, qui recrutait des légions pour battre Rome, écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins : Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents.
Il ajoutait : Ils sont palabreurs et n'arrivent à s'unir que face au danger. Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d'aujourd'hui".
Sources : www.dicocitations.com et www.lorientlejour.com
C'est à l'homme politique français Jean-Luc Mélenchon que nous devons cette superbe locution verbale en forme d'idiotisme animal, appartenant depuis 2017 au jargon journalistique ainsi qu'au jargon politique.
Et qui désigne : une gêne, un embarras à dire certaines choses, subtilement évoquées de la manière la plus naturelle qu'il soit, afin d'affecter l'innocence.
Il l'a d'abord employé sur son blogue jeanlucmelenchon.fr, lors de la campagne pour les élections régionales de 2010 : "Je n'ai pas non plus de pudeur de gazelle".
Mais surtout, le 21 mars 2017, lors du premier débat télévisé de l'élection présidentielle, opposant les 5 principaux candidats (François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et lui-même) sur la chaîne de télévision française TF1, au cours duquel il avait lancé à la journaliste française Anne-Claire Coudray :
"J'ai admiré vos pudeurs de gazelle quand vous dîtes que la campagne a été polluée par les affaires de certains d'entre vous. Pardon, pas moi. Je tiens à le préciser. Ici, il n'y a que deux personnes qui sont concernées : monsieur Fillon et madame Le Pen. Les trois autres, nous n'avons rien à voir avec tout ça. Alors s'il vous plaît, ne me mettez pas dans le même sac".
Source :
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme corporel relèvent du langage courant.
Et elles signifient, au sens figuré, par hyperbole :
On dit par exemple : "J'aurais donné ma main à couper que j'avais posé mes lunettes ici !".
On dit par exemple : "Je te garantis que tu seras couvert en cas de problème avec les autorités locales".
Sources : wiktionary.org
Mais : "UN tentacule" !
Ce substantif masculin nous vient du latin "tentaculum", lui-même dérivé du verbe "temptare", qui signifie "toucher, tâter".
Et il désigne :
Cet organe allongé muni de ventouses leur sert notamment aux céphalopodes (les poulpes, les calamars) leur sert à tâter le terrain ou saisir des éléments, notamment des proies.
Comme par exemple un bras articulé.
Sources : Le Robert, www.laculturegenerale.com et aufeminin.com