Et pas : "Défier" et "Un compétiteur" ou "Un rival" !
Anglicismes
Nous devons être fiers de notre jolie langue. Le français est la 5e langue la plus parlée avec 274 millions de francophones dans le monde, dont 212 millions de locuteurs quotidiens.
C’est également la seule langue, avec l’anglais, à être parlée sur les cinq continents.
Mais aussi la 4e langue la plus utilisée sur internet.
Ainsi que la 2e langue des affaires en Europe et la 3e dans le monde.
Imaginez seulement ce que cela pourrait être si l’on ne jargonnait pas à longueur de temps en franglais ou en anglais depuis maintenant près de 50 ans !
Lutter contre l’utilisation des anglicismes de manière générale et dans la publicité en particulier (voir ma série de collections d’articles « Pourquoi nous imposer…« ) constitue l’un de mes principaux chevaux de bataille.
J’ai réuni dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet.
Nombre total d’articles à paraître dans cette série de collections : 6 452
Pourquoi dire : "Le business" ou "Un business" ?
Et pas : "Les affaires" ou "Une affaire" !
Ne dites pas : "Drastique" ni "Drastiquement" !
Mais plutôt : "Draconien/ne", "Contraignant/e", "Radical/e" ou "Rigoureux/se" !
Et : "De manière draconienne" ou "Radicalement" !
Dès avant mars 2020, il ne se passait pas de demi-journée sans que je n'entende cet anglicisme, directement calqué sur l'anglais "Drastic", dans la bouche d'un journaliste, d'un homme politique, d'un animateur radio ou télé ou de l'un de ses invités !
À mon grand désespoir, la crise sanitaire de mars 2020 semble avoir démultiplié l'emploi de ce terme, que j'entends désormais tous les quarts d'heure sur les différentes chaînes de télévision françaises d'information en continu !
Journalistes, hommes politiques, médecins : tous me font hurler de rage, à parler ainsi anglais.
Pourquoi dire : "Ça va matcher avec l'OM" !
Comme l'a déclaré le journaliste sportif français Pierre Maturana, le 5 août 2019, dans l'émission "L’Équipe Mercato", de la chaîne de télévision française L’Équipe.
Mais : "Ils iront bien ensemble, l'OM et lui" !
Parce qu'il est coutumier du fait et s'exprime souvent très mal, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Pourquoi dire : "Un poster" ?
Et pas : "Une affiche" !
Pourquoi dire : "Mets du fizz dans ton trajet" et "Fizz, fresh & fun !" ?
Et pas : "Fais pétiller ton trajet" ou "Mets du pétillement (ou de l'effervescence) dans ton trajet" et "Pétillement (ou effervescence), fraîcheur et plaisir !".
Ce slogan utilisé en mai 2019 par la marque de confiserie française Lutti pour les distributeurs automatiques de bonbons situés sur les quais de gare ou de métro français, figure sur des affiches vantant les nouveaux produits de la marque, décidément fâchée avec le français :
- "Bestfizz",
- "Longfizz",
- et "Surfizz" !
Pourquoi dire : "En Facebook Live" ?
Et pas : "En direct sur Facebook", voire... "En direct sur Trombinoscope" !
Puisque, je vous le rappelle, un "Facebook" n'est autre qu'un "Trombinoscope".
"Bestfizz", "Longfizz" et "Surfizz" !
Tels sont les noms anglais des produits vantés, en mai 2019, par la marque de confiserie française Lutti, sur les distributeurs automatiques de bonbons situés sur les quais de gare ou de métro français.
Lesquels noms figurent au surplus sur des affiches agrémentées des slogans "Mets du fizz dans ton trajet" et "Fizz, fresh & fun !"!
Honte à cette firme, décidément fâchée avec le français!
Pourquoi dire : "Le QE" ou "Le Quantitative Easing" ?
Et pas : "L'assouplissement quantitatif" !
Ce terme anglais, utilisé pour la première fois au Japon, en 1994, par l'économiste allemand Richard Werner, désigne en effet un type de politique monétaire dite "non conventionnelle" consistant, pour une banque centrale, à racheter massivement des titres de dettes aux acteurs financiers, notamment des bons du trésor ou des obligations d'entreprise, et - dans certaines circonstances - des titres adossés à des actifs tels que des titres hypothécaires.
Les banques centrales ont recours à ce genre de pratique dans des circonstances économiques exceptionnelles, telles que des crises économiques et financières de grande ampleur.
Plus particulièrement, l'assouplissement quantitatif est utilisé dans une situation de "trappe à liquidité", c'est-à-dire lorsque les taux directeurs sont déjà très bas et ne parviennent plus à assurer une hausse des prix suffisante.
Il vise à inciter les banques à faire plus facilement crédit - la banque centrale assumant parfois les risques en leur rachetant leurs créances - pour relancer ainsi la production et l'emploi. L'assouplissement quantitatif accroît ainsi la quantité de monnaie en circulation, ce qui a pour effet - en théorie - de relancer l'économie et de maintenir l'inflation à un niveau correct, afin d'éviter tout risque de déflation.
Bien que le rachat de titres sur les marchés soit une pratique courante pour les marchés, le caractère non conventionnel de l'assouplissement quantitatif tient à la taille et la durée du programme.
Dans le cadre d'un programme d'assouplissement quantitatif, la banque centrale s'engage à racheter un volume massif d'actifs financiers, et ceci pour une durée de plusieurs années. L'effet d'annonce joue donc également un rôle important dans le fonctionnement de cette politique.
L'assouplissement quantitatif se traduit par un gonflement du bilan de la banque centrale - son actif augmentant avec les titres achetés, la monnaie utilisée pour le faire - qu'elle crée ex nihilo - se rajoutant à son passif.
Les mesures non conventionnelles adoptées par la Banque du Japon entre 2001 et 2006 à la suite de la "décennie perdue" des années 1990, constitue le premier exemple de mise en place d'une politique d'assouplissement quantitatif à grande échelle.
La crise financière de 2008 a ensuite marqué l'avènement des politiques non conventionnelles qui ont été mises en place sous différentes formes par la Fed, la BCE, la Banque d'Angleterre et, de nouveau, la Banque du Japon.
Source : wikipedia.org
Pourquoi dire : "Un smoothie" ?
Et pas, comme le font très astucieusement nos amis québecois, : "Un frappé aux fruits" !
"NextRadio" puis "NextRadioTV".
Ce groupe pluri-média français a été créé le 27 novembre 2000, sous le nom de NextRadio par l'homme d'affaires français Alain Weill.
Et rebaptisé "NewtRadioTV" après le lancement de la chaîne télévisée française d'information en continu BFM TV, le 28 novembre 2005.
Son activité est centrée sur l'information autour de cinq thématiques : l'information générale, l'économie, le sport, la haute-technologie et la découverte, en utilisant les organes d'information tels que la télévision, la radio et les supports numériques (internet fixe et mobile).
Source : wikipedia.org
"RMC Story".
Tel est le nouveau nom de la chaîne de télévision française "Numéro 23", depuis le 3 septembre 2018, peu après son rachat par le groupe français NextRadioTV.
Rebaptiser ainsi en anglais une chaîne française est bien digne d'un groupe s'étant affublé lui-même d'un nom anglais.