Ces deux mots correspondent à des réalités bien différentes :
- "Hirsute" est un adjectif qui signifie ayant le poil (de barbe, notamment), le cheveu très fourni et en désordre, ébouriffé, échevelé.
Enfant, j'adorais ce mot que je massacrais allègrement en le prononçant (dans ma tête) "isurte"' ! Et plus d'un demi-siècle plus tard, j'hésite toujours à l'utiliser verbalement tant je crains - à raison - de me ridiculiser en le prononçant comme je l'ai fait "dans ma tête" des années durant...
Je l'avais en effet découvert à la fin des années 1960 dans les aventures des "Six compagnons", une série française de romans pour la jeunesse écrits par Paul-Jacques Bonzon et publiés à compter de 1961 aux éditions Hachette, dans la célèbre Bibliothèque verte. La série, dont j'avais immédiatement dévoré tous les titres, narrait les aventures d'un groupe de six garçons et d'une jeune fille ainsi que de leur chien, Dagobert, qui vivaient à Lyon dans le quartier de la Croix-Rousse.
L'un d'eux, "Gnafron", surnommé ainsi parce qu'il habitait au-dessus de la boutique d'un cordonnier (Gnafron étant un personnage du guignol lyonnais, incarnant un savetier), très agile et futé, était cependant souvent moqué pour sa petite taille et sa tignasse hirsute !
- Tandis que "Hirsutisme" est un substantif désignant l'apparition d'une pilosité répartie selon un type masculin, dans des zones normalement glabres chez la femme (visage, cou, thorax, ligne blanche, régions fessières et intergénitocrurales).
L'hirsutisme ne doit pas être confondu avec l'hypertrichose.
Il ne s'agit nullement d'une pilosité envahissante, mais d'une pilosité de type masculine normale mais chez la femme ; les poils du corps poussant selon une distribution masculine, ce qui s'avère souvent un sujet de préoccupation tant cosmétique que psychologique.
L'hirsutisme est un symptôme plutôt qu'une maladie mais peut être le signe d'une indication médicale plus sérieuse, surtout s'il se développe bien après la puberté.
Source : wikipedia.org