"Monter la tête" à quelqu'un et "Monter le bourrichon" à quelqu'un ou "Se monter la tête" et "Se monter le bourrichon".te".

Ces différentes locutions verbales appartiennent au registre familier.

Et elles signifient, au sens figuré, selon le contexte :

  • "Monter la tête" à quelqu'un : le manipuler, l'influencer, l'inciter à faire quelque chose, l'exciter contre quelqu'un, lui faire croire quelque chose,

On dit par exemple : "Mon voisin à monté la tête/le bourrichon à sa femme contre leur fils aîné, pour qu'elle ne l'invite plus chez eux".

  • "Se monter la tête" :
    • s'emballer, s'emporter ; être mécontent , en vouloir à quelqu'un pour des choses imaginaires,

On dit par exemple :"J'ai malheureusement perdu successivement mes trois meilleurs amis de lycée - des jumeaux et leur soeur cadette - après qu'ils soient monté la tête/le bourrichon à mon encontre",

    • s’inquiéter exagérément, se faire du mauvais sang,

On dit par exemple :"Ma mère a une fâcheuse tendance à se monter la tête/le bourrichon pour un rien".

    • ou: se bercer d’illusions, s'illusionner, s'échauffer, s'exalter, s'imaginer, s'enthousiasmer, rêver.

On dit par exemple : "Je ne dois pas me monter la tête/le bourrichon à propos de l'impressionnante croissance de la fréquentation de J'aime les mots car tour repose sur l'algorithme de Google et peut donc s'arrêter du jour au lendemain".

On ignore souvent que c'est à l'écrivain français Gustave Flaubert que nous devons la création de ce mot de "bourrichon" et son amusante utilisation au sens figuuré comme synonyme de tête.

Celui-ci écrit en effet, en 1860, dans sa "Correspondance" : "Oh! Comme il faut se monter le bourrichon pour faire de la littérature et que bienheureux sont les épiciers".

Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net

"Du dimanche".

Cette locution adjectivale appartient au registre familier.

Et elle signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant : qui ne se livre à certaines activités que le dimanche et s'y révèle de ce fait malhabile ou inexpérimenté.

On dit par exemple : "Ce que je redoute le plus ce sont ces conducteurs du dimanche, qui ne savent pas ou plus conduire correctement".

  • et au sens figuré, de façon péjorative et dans le registre familier : amateur, maladroit ou inexpérimenté.

On dit par exemple : "Oui, je peins, mais je ne suis qu'un peintre du dimanche".

Un peintre du dimancheSources : wiktionary.org et www.cnrtl.fr

"Cirer le pingouin".

Cette amusant locution verbale en forme d'idiotisme animalier appartient au registre argotique.

Et elle signifie, au sens figuré :

  • masturber un homme,
  • ou : se masturber, pour un homme.

Mais il existe de très nombreuses autre façons de le dire !

 

"Faire pleurer le colosse".

"Faire pleurer le colosse", c'est à dire : uriner

Cette locution verbale du registre argotique signifie, au sens figuré : uriner, pour un homme.

Elle m'a toujours beaucoup amusé, illustrant à merveille cette obsession typiquement masculine pour la taille et notamment la longueur du pénis (ou verge), que les hommes rêveraient souvent de posséder.

Une préoccupation que l'on retrouve par exemple dans l'expression "Dérouler du câble".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander mon article consacré à toutes les façons de dire "Uriner".

"Asymétrique".

Cet adjectif signifie, selon le contexte :

  • au sens propre :
    • qui présente un caractère d'asymétrie, qui manque de symétrie, c'est à dire concrètement : qui change de forme si l'on permute la partie gauche et la partie droite.

Un exemple d'asymétrie

    • ou : qui n’est pas superposable à son image prise dans un miroir plan, en chimie, pour un ion, un radical ou une molécule,
  • et au sens figuré :
    • qui manque d’équilibre, d’harmonie,

Sources : wiktionary.org et www.cnrtl.fr

"Dérouler du câble".

Comment bien ou mal dérouler un câble

Cette locution verbale du registre vulgaire signifie, au sens figuré : faire une fellation, sucer un sexe d'homme.

Cette expression m'a toujours beaucoup amusé, et cela à la fois :

  • parce que j'imaginais les blagues graveleuses pouvant exister entre professionnels véritablement chargés de dérouler du câble au sens propre...
Un homme déroulant du câble (au sens propre)
Un homme déroulant du câble (au sens propre)

Un homme déroulant du câble (au sens propre)

Une préoccupation que l'on retrouve par exemple dans l'expression "Faire pleurer le colosse".

"Graveleuse" ou "Graveleux".

Cet adjectif du langage courant possède plusieurs significations fort différentes, puisqu'il qualifie :

  • au sens propre :
    • qui est mêlé de graviers, qui contient du gravier (une "terre graveleuse", un "terrain graveleux", voire - par analogie - des "lentilles graveleuses" ou des "petits pois graveleux"),
    • par extension : dont la chair contient de petits corps durs, pour un fruit (une "poire graveleuse"),
    • et, dans le domaine médical : qui est relatif à la gravelle ; qui contient des gravelles (une "urine graveleuse", un "rein graveleux"),
  • et au sens figuré : qui est d'un caractère licencieux, proche de l'obscénité (une "anecdote graveleuse", une "histoire graveleuse", un "propos graveleux").

Source : www.cnrtl.fr

"Dégorger le poireau", "Se faire dégorger le poireau" ou "Se dégorger le poireau".

Ces trois extraordinaires locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire ou gastronomique appartiennent au registre vulgaire.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Dégorger le poireau" :
    • masturber un homme,

On dit par exemple : "C'est quand même incroyable : qu'il aille bien ou qu'il aille mal, mon mec a toujours envie que je lui dégorge le poireau !".

    • se masturber, pour un homme,

On dit par exemple : "Avant-hier je n'avais pas le moral : j'ai dégorgé le poireau".

    • ou : éjaculer, pour un homme.

On dit par exemple : "Hier j'étais en forme : j'ai dégorgé le poireau

  • "Se faire dégorger le poireau" :
    • se faire masturber, pour un homme,

On dit par exemple :"Ce midi je me suis fait dégorger le poireau par ma femme".

  • "Se dégorger le poireau" :
    • se masturber, pour un homme.

On dit par exemple : "Ce matin je vais me dégorger le poireau".

    • ou : éjaculer, pour un homme.

On dit par exemple : "Durant la nuit  je me suis dégorgé le poireau".

Mais il existe de très nombreuses autre façons de dire "Se masturber" !

Ou de dire "Éjaculer".

"Avoir les fils qui se touchent".

J'adore cette locution verbale qui signifie, au sens figuré : être déséquilibré, fou.

Appartenant au registre familier, elle fait référence à un court-circuit électrique qui se produirait dans le cerveau.

À l'instar de la formule "Péter un câble", qui signifie dans le registre argotique, toujours au sens figuré : devenir fou.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être fou".

"Stratosphérique".

Un ballon stratosphérique

Cet adjectif du langage courant qualifie :

  • au sens propre : ce qui est propre à la stratosphère (une "couche stratosphérique"), sert à l'explorer ou permet d'y naviguer (une "fusée stratosphérique") ou encore ce qui y a lieu (un "expérience stratosphérique") ; la stratosphère étant la couche de l'atmosphère située entre la troposphère (6 à 17 km d'altitude) et la mésosphère (50 km d'altitude),
Les différentes couches de l'atmosphère
Les différentes couches de l'atmosphère

Les différentes couches de l'atmosphère

  • et au sens figuré : ce qui est très élevé.

On dit par exemple : "Un niveau stratosphérique","Un prix stratosphérique" ou "Un taux d'intérêt stratosphérique".

Les journalistes et commentateurs sportifs usent et abusent de cette acception, en nous expliquant régulièrement que tel ou tel joueur, auteur d'une excellente prestation "a été stratosphérique" ou "est stratosphérique", par ellipse de "a joué à un niveau stratosphérique" ou "joue à un niveau straosphérique"

Sources : www.larousse.fr, Le Robert et www.cnrtl.fr

"Faire pleurer le Petit Jésus".

Cette étonnante locution verbale en forme d'idiotisme religieux appartient au registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : se masturber, pour un homme.

Mais il existe de très nombreuses autre façons de le dire !

"Tape-à-l'oeil".

Une chambre "tape-à-l'oeil"

Cet adjectif invariable en forme d'idiotisme corporel ne manque pas de surprendre nos amis étrangers et nos jeunes enfants.

Appartenant au registre familier, il signifie, au sens figuré : éblouissant mais trompeur, criard, clinquant, tapageur, trop voyant.

On dit par exemple : "Je déteste le coté tape-à-l'oeil des maisons de nouveaux riches.

Un salon "tape-à-l'oeil"

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr