"Apocryphe".

Cet adjectif du registre soutenu qualifie :

  • au sens propre : un texte ou un livre, dont l'Église ne reconnaît pas l'origine divine,
  • et, par extension :
    • un écrit douteux, faux, dont l'authenticité n'est pas établie,
    • et notamment :
      • un livre, une oeuvre ou une citation, dont l'attribution à un auteur déterminé est erronée,
      • voire : une information ou une nouvelle, dont on doute, à laquelle il est difficile d'ajouter foi.

Source : www.cnrtl

"Une banalité" et "Des banalités".

  • une banalité, c'est :
    • une chose devenue commune, insignifiante, triviale, vulgaire à force d'être dite, utilisée, vécue,
    • et, par extension, quelque chose de banal.
  • tandis que des banalités, ce sont :
    • de nos jours, des idées, paroles ou vérités banales ; des clichés, lieux communs, poncifs ou stéréotypes.
    • et autrefois, dans le système féodal français, des installations techniques que le seigneur était dans l'obligation d'entretenir et de mettre à disposition de tout habitant de la seigneurie. En contrepartie de ces services publics, les habitants de cette seigneurie ne pouvaient utiliser que ces installations seigneuriales, pour un prix qui était fixé par le seigneur.

Les principales banalités étaient : le four banal, le moulin banal et le pressoir banal.

Les installations banales ne doivent pas être confondues avec des installations communautaires, qui étaient beaucoup plus courantes et dont la gestion revenait à la collectivité.

Ces privilèges ou été définitivement abolis en 1793, mais l'usage des fours collectifs a perduré jusque dans la première moitié du XXe siècle.

Source : wikipedia.org

"Une petite phrase".

Cette locution nominale qui relève du domaine politique, désigne une formule concise, un court extrait de discours ou une brève citation publique, destiné à marquer les esprits et être repris dans les organes d'information.

Quelques exemples - parmi tant d'autres - de petites phrases politiques passées à la postérité :

  • "Je vous ai compris !" (Charles de Gaulle, le 4 juin 1958 à Alger),
  • "On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !" (Charles de Gaulle, lors d'un entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965),
  • "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" (Charles de Gaulle, le 28 octobre 1966),
  • "Vive le Québec libre !" (Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967, à Montréal (Québec) (Canada),
  • "Le bruit et l'odeur" (Jacques Chirac, dans son discours d'Orléans (45), le 19 juin 1991),
  • "Je vous demande de vous arrêter !" (Édouard Balladur, au soir de la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, le 7 mai 1995),
  • "Casse-toi alors, pauv' con !" (Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008).

Source : wikipedia.org

"Un bon client".

Cette locution nominale désigne :

  • dans le langage courant, au sens propre : un client régulier, récurrent, fidèle, solvable, qui paye en temps et en heure, sans relance,
  • et dans le registre familier, au sens figuré : pour les professionnels du monde médiatique (animateurs, journalistes, producteurs, responsables de programmes, etc.), un intervenant extérieur - simple invité ou spécialiste d'un sujet - parfaitement à l’aise dans l’exercice médiatique et dégageant un grand intérêt en termes d’image et d’audience, par sa présence et son discours.

On dit par exemple du comédien Fabrice Luchini qu'il est "un bon client".

Elle ne doit surtout pas être confondue avec les formules "Un client", "Un gros client", "Un sacré client" ou "Un sérieux client", auxquelles j'ai également consacré un article.

Source : www.devenez-mediatique.com

"Une couguar".

Cougar

Il s'agit :

  • au sens propre : de la femelle du couguar, également appelé "Lion de montagne" ou "Puma", un mammifère carnivore américain de la famille des félidés vivant en solitaire,
  • et au sens figuré : d'une femme d'âge mûr multipliant les relations avec des hommes sensiblement plus jeunes.

"L'étymologie".

Il s'agit tout à la fois :

  • de la science ayant pour objet l'origine des mots et la reconstitution de leur évolution, à partir de l'état le plus anciennement attesté,
  • mais également de l'origine et de la filiation d'un mot, expliquant sa constitution.

Par exemple : C'est l'étymologie latine ("Infans", adjectif désignant ce qui est propre à l'enfance) du mot "enfant" qui explique pourquoi l'on parle d'"Infanticide", d'"Infantiliser" quelqu'un, d'"Infantilisme" ou de maladie "Infantile".

Et non d'"Enfanticide", d'"Enfantiliser" quelqu'un, d'"Enfantilisme" ou de maladie "Enfantile".

"Un bouc".

  • C'est au sens propre un animal, mâle de la chèvre,
  • ou un objet, par ellipse de la locution "Une peau de bouc", plus couramment appelé "Une outre".
  • Tandis que par analogie, il s'agit d'un individu sentant très mauvais,
  • ou d'un homme anormalement lubrique.
  • Enfin, par ellipse de la locution "Une barbe de bouc", il s'agit d'une petite barbe portée au menton,

Source : www.cnrtl.fr

"Un exutoire".

Ce mot désigne :

  • au sens propre, un abcès local provoqué et entretenu pour favoriser une suppuration locale.

On dit par exemple : "Le vétérinaire a posé un exutoire sur la cuisse de mon chien".

  • par analogie, un orifice ou un conduit servant à évacuer un trop-plein d'eau usée ou polluée, ou d'eau de pluie.
  • par extension, tout dispositif qui sert à écouler un excédent,
  • et, au sens figuré, une activité servant à détourner un excès d'une énergie, d'un tempérament ou d'un sentiment.

On dit par exemple : "La boxe sert d'exutoire à son trop-plein d'énergie".

Source : www.cnrtl.fr

"L'appétit vient en mangeant".

Ce proverbe signifie :

  • au sens propre : qu'entamer un repas attise la faim et qu'il suffit de se mettre à table pour avoir envie de manger,

On dit par exemple : "Même si tu n'as pas très faim, viens donc à table avec nous : l'appétit vient en mangeant".

  • et au sens figuré, que le désir naît de la pratique, et que cette pratique le fait grandir.

Il suffit de commencer une chose pour se rendre compte qu’on peut y trouver du plaisir.

La pratique générant l'envie et la possession d’une chose appelant d’autres désirs, l'expression équivaut en quelque sorte à "Plus on en a, plus on en veut" ou "Plus on possède, plus on désire avoir".

On dit par exemple : "Au début, ma collection a mis du temps à prendre forme, mais l'appétit vient en mangeant et je passe désormais l'essentiel de mon temps à essayer de l'enrichir".

On retrouve ce proverbe dès 1534, chez Rabelais, sous la forme bien plus drolatique "L'appétit vient en mangeant ; la soif s'en va en buvant".

Et cela dans son deuxième roman, le célèbre "La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruélisme", ou plus simplement "Gargantua".

Source : www.linternaute.fr et les-proverbes.fr

"Idoine".

Cet adjectif, que j'utilise volontiers, désigne :

  • ce qui est approprié, convient parfaitement.

Par exemple : "Pour accompagner un plat, mieux vaut choisir le vin idoine".

Ou : "Utilisons le verbe idoine" et "Utilisons le terme idoine", titres de deux des collections d'articles de J'aime les mots.

  • mais également, en droit, ce qui est propre à quelque chose.

Par exemple : "Entamer une procédure requiert de s'adresser à la juridiction idoine".

"Un pied-de-biche".

Curieusement, cette locution nominale masculine possède de nombreuses significations au sens figuré.

  • elle désigne tout d'abord, dans le registre populaire, différents objets et notamment des outils fendus en deux parties égales à leur extrémité :
    • Principalement : un court levier métallique ayant une extrémité recourbée (crosse) servant de point d'appui et se finissant, légèrement aplatie et fendue, permettant ainsi d'ouvrir des caisses en bois en facilitant l'arrachage des clous.

Pied-de-biche

    • le même outil, en plus grand est utilisé en démolition.
    • le pied-de-biche est également un outil de tailleur de pierres, que l'on percute avec une massette.
    • enfin, le pied-de-biche désigne, dans une machine à coudre, l'élément qui maintient le tissu fermement au niveau de l'aiguille.

Pied-de-biche de machine à coudre

  • dans le registre argotique, en revanche, elle qualifie un sexe masculin aux dimensions particulièrement impressionnantes.

On utilise également, dans le même registre de langue, la locution nominale masculine "Un bras d'enfant".