Les deux mots n'ont évidemment strictement rien à voir l'un avec l'autre :
une plainte est, selon le cas, :
une lamentation, un gémissement exprimant la peine ou la douleur ("Les plaintes d'un blessé"),
un bruit long, monocorde et triste ("La plainte sinistre du vent dans la toiture d'un manoir"),
l'expression d'un mécontentement, d'un grief ("Susciter des plaintes")
ou, en droit, la dénonciation en justice d'une infraction ("Porter plainte").
tandis qu'une plinthe est un élément décoratif et utilitaire, constitué d'une bande de faible hauteur, placée au pied des murs, le long du sol, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un bâtiment
À l'intérieur, il s'agit souvent d'une planche de bois, de dix à douze centimètres de hauteur, bordant le bas des murs, à leur jonction avec le plancher.
un "meurt-de-faim" est une personne manquant du strict nécessaire et n’ayant même pas de quoi manger,
tandis qu'un "mort de faim" est :
au sens propre : une personne décédée par suite d'un manque de nourriture,
et au sens figuré, dans le registre familier, : une personne - dans l'immense majorité des cas, reconnaissons-le messieurs, un homme - en manque de sexe, ayant tendance à se ruer sur tout partenaire potentiel, comme le ferait un individu privé de nourriture depuis longtemps.
Contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, ces deux locutions du registre vulgaire ne sont nullement liées à quelque pénétration anale ou empalement que ce soit !
Et elles signifient respectivement, au sens figuré :
"Trouer le cul" : abasourdir,stupéfier, épater, ébahir.
On dit par exemple : "Putain ! c'te blogue l'est trop classe ! Y a des trucs, j'te jure, ça m'troue le cul !".
Ou : "Ça m'a troué le cul d'apprendre que ta vieille était morte".
Parce-que l’on a généralement les pires difficultés à l’en extraire, bien évidemment !
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie de la locution verbale « Mettre de l’argent dans quelque chose », qui signifie au sens figuré « Investir dans quelque chose » et au sens propre « Insérer dans quelque chose ».
au sens propre ce mot désigne une manière de préparer certaines viandes avec un assaisonnement particulier et de les cuire à l’étouffée à très petit feu,
On parle par exemple de daube provençale.
et, par extension, la viande accommodée de cette manière,
mais il sert également à évoquer un objet ou un spectacle de mauvaise qualité, bon à jeter (registre argotique).
On dit par exemple : "J'aimais bien ses premières réalisations, mais son nouveau film est vraiment une grosse daube !".
Cette expression signifie, au sens figuré : subir des pertes en faisant quelque chose, prendre trop de risques, dépasser certaines limites pour ensuite le regretter.
Et, indirectement : vouloir à tout prix connaître quelque chose de secret peut s'avérer dangereux.
Contrairement à ce que l'on croit parfois, cette expression n'est absolument pas un idiotisme animalier et ne fait nullement référence à un insecte qui se brûlerait parce qu'il se serait trop approché d'une ampoule.
Elle est directement héritée de la mythologie grecque et du personnage d'Icare, le fils de l'architecte Dédale.
Icare ne s'est pourtant pas vraiment brûlé les ailes... mais les a plutôt perdu :
Les deux hommes avaient en effet été cloîtrés par Minos dans le labyrinthe que Dédale avait conçu pour enfermer le Minotaure.
Les sorties étant soigneusement gardées, Dédale trouve une solution pour s'échapper par la voie des airs.
Cette solution consiste à confectionner, pour son fils et lui, des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec des plumes et collées sur leurs omoplates avec de la cire.
Il met en garde son fils, Icare, lui interdisant de s'approcher trop près de la mer, à cause de l'humidité, et du soleil, à cause de la chaleur.
Mais le jeune Icare, grisé par le vol, oublie rapidement l'avertissement de son père et prend trop d'altitude. La chaleur du soleil fait alors fondre la cire et les plumes se détachent, précipitant Icare en chute libre, sous les yeux horrifiés de Dédale, qui ne peut rien faire pour le sauver.
De nos jours encore, la petite île grecque où serait tombé Icare est appelée, en son hommage, "Icare" ("Ikaria" en grec) et la mer qui l'entoure "la "mer Icarienne" (partie de la mer Méditerranée située dans la mer Égée), au Sud-Est de la Grèce.
Localisation de l'île d'Icare, dans la mer icarienne (partie de la mer Méditerranée située dans la mer Égée), au Sud-Est de la Grèce
Le film français "I comme Icare", réalisé en 1979 par le réalisateur Henri Verneuil, avec Yves Montand dans le rôle du procureur Volney, traduit parfaitement cette allégorie d'Icare : à vouloir trop s'approcher de la vérité, on se brûle les ailes.
Et cette histoire sert aujourd'hui de référence à tous ceux qui veulent en tirer une morale, en expliquant à leurs enfants que c'est pour leur seul bien qu'ils leur donnent des conseils.
Et que l'enfant qui ne les suit pas scrupuleusement court le risque de se retrouver très sévèrement puni.
Sources : wikipedia.org, licmace.wordpress.com et www.languefrancaise.net
Cette affirmation ne doit nullementvous rebuter, chers messieurs, : cela doit vraisemblablement signifier que cette personne déteste les files d'attente !