"Être taillé comme une ablette".

Cette locution du registre familier en forme d'idiotisme animalier fait référence à l'ablette, un petit poisson d'eau douce.

Une ablette

Et elle désigne, au sens figuré, comme de nombreuses autres : un individu chétif.

Un jeune homme de faible constitution, "taillé comme une ablette"

Sur le même thème, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Un homme très mince ou de faible constitution" en français.

"De quoi peut-on donc faire "trêve" ?".

Différentes locutions françaises utilisent la forme curieuse, "Trêve de" :

  • "Trêve de baliverne !" ou "Trêve de balivernes !",
  • "Trêve de bavardage !" "Trêve de bavardages !",
  • "Trêve de cérémonie !" ou "Trêve de cérémonies !",
  • "Trêve de commentaire !" ou "Trêve de commentaires !",
  • "Trêve d’enfantillage !" ou "Trêve d’enfantillages !",
  • "Trêve de plaisanterie !" ou "Trêve de plaisanteries !",
  • "Trêve de simagrée !" ou "Trêve de simagrées !",
  • et "Trêve de tergiversation !" ou "Trêve de tergiversations !".

Elles signifient toutes, au sens figuré, : "Assez de..." ou "Cessons de...", "et passons aux choses sérieuses !".

"Le contexte".

Ce terme désigne :

  • soit l'ensemble du texte qui entoure un mot ou une phrase.
On dit par exemple : "Vous sortez la citation de son contexte !".
  • soit l'ensemble des circonstances dans lesquelles se produit un fait.

On dit par exemple : "Selon le contexte - réunion professionnelle ou rencontre amicale - l'expression pourra être diversement appréciée".

 

"Elles sont fortes sans être en surpoids".

Certes une "femme forte" est, au sens propre, une femme corpulente ou grosse.

Mais cette locution peut également désigner une femme dotée d'une forte personnalité. Ainsi, des personnalités politiques telles que Ségolène Royal ou Michelle Alliot-Marie ont souvent été qualifiées de "femmes fortes" tout en arborant des silhouettes des plus élégantes.

De nombreuses autres locutions utilisant l'adjectif "forte" n'ont également aucun lien avec le surpoids.

Ainsi parle-t-on d'une "carte forte", d'une "chambre forte", de "colle forte", d'"eau forte", de l'emploi de la "manière forte", de "moutarde forte", d'une "monnaie forte", d'une "place forte", d'une "sensation forte", d'une "terre forte" ou d'une "ville forte".

Enfin, on notera que, comme souvent en français, la place de l'adjectif a son importance, puisque l'on parle également d'une "forte tête" ou de "fortes pluies" et de "faire forte impression".

Et non, bien sûr, d'une "tête forte", de "pluies fortes" ou de "faire impression forte" !

"À double détente".

  • Cette locution adjectivale qualifie d'abord, au sens propre, un fusil de chasse à deux canons et à deux détentes,
  • mais également, par extension, quelque chose qui agit en deux temps.

On parle par exemple d'un "calembour à double détente" ou d'une "stratégie à double détente".

"Peaufiner".

  • Ce verbe signifiait initialement, au sens propre : finir de préparer sa peau, de se maquiller, de se pomponner.
  • puis, par extension, : nettoyer, passer une peau de chamois sur une surface.
  • mais il signifie désormais essentiellement, au sens figuré : apporter un soin minutieux dans l'exécution de quelque chose.

On dit par exemple que l'on peaufine un texte ou un travail.

Sources : wiktionary.org et www.larousse.fr

"Suranné" ou "Surannée".

Cet adjectif signifie :

  • au sens propre, en droit, autrefois : ayant dépassé la date d'expiration, n'étant plus valide.

On dit par exemple : "Le passeport de ce passager est suranné" ou "Il s'agit d'une concession surannée".

  • et au sens figuré, dans le registre soutenu : ayant cessé(e) d'être en usage, tombé(e) en désuétude, datant d'une époque révolue, se rattachant à un passé lointain.

On dit par exemple : "J'adore employer des expressions délicieusement surannées ; ce que je fais régulièrement dans J'aime les mots".

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

"Commettre".

Le verbe "Commettre" signifie :

  • au sens propre : accomplir une action blâmable.

On commet par exemple un méfait, un crime ou un vol.

  • dans le domaine juridique : désigner, nommer quelqu'un à une fonction déterminée.

On commet par exemple un rapporteur. Et l'on commet d'office un avocat.

  • et, par dérision : être l'auteur d'un ouvrage ou d'un texte irrespectueux, critiquable, ou considéré comme plus ou moins valable.

    On dit par exemple : "Vous avez ensuite commis ce petit livre, devenu culte".

    Et c'est dans cette acception, que je l'utilise le plus souvent dans J'aime les mots.

    Source : www.larousse.fr

 

"Un couteau suisse".

Cette locution nominale désigne :

  • au sens propre, un couteau de poche multifonction constitué d'un couteau à lame pliable dont le manche abrite, outre une ou plusieurs lames, de nombreux outils : ouvre-boîte, tournevis plat, poinçon, tire-bouchon, etc.

La lame du couteau et les outils étant pliables dans le manche, le couteau suisse conserve un format de poche tout en assurant de multiples fonctions.

Il est né d'une demande de l'armée suisse, qui commanda, en janvier 1891, quinze mille couteaux pliants pour ses soldats, devant servir entre autres à manger et à démonter leur fusil.

Temporairement fournis, en octobre 1891, par le fabricant allemand de couteaux Wester & Co. de Solingen ( Rhénanie-du-Nord-Westphalie), il sont depuis lors fabriqués par la compagnie Karl Elsener à Ibach (canton de Schwyz), devenue par la suite "Victorinox".

Mais aussi, par extension, :

  • tout outil multifonction correspondant à de multiples usages,

On dit par exemple : "Ce véhicule est un véritable couteau suisse sur roue".

  • voire tout ce qui possède de multiples qualités ou compétences.

On dit par exemple : "Le JRI est un véritable couteau suisse".

Ayant souvent été utilisée à toutes les sauces, cette expression me semble aujourd'hui quelque peu galvaudée.

Source : wikipedia.org

"Tu m'en diras des nouvelles" ou "Vous m'en direz des nouvelles !"

Cette expression du registre familier signifie, au sens figuré, à propos de quelque chose de remarquable :

  • tu m’en donneras ton/vous m'en donnerez votre impression, que je pressens - selon les circonstances - favorable, positive ou dévavorable, négative,
  • et en particulier : nous en reparlerons tellement je suis convaincu que cela va te/vous plaire,

On dit par exemple : "Je te recommnde ce petit resto italien : tu m'en diras des nouvelles".

  • ou : par ironie : nous en reparlerons, car je pressens des désagréments à venir.

On dit par exemple : "Jacques veut à tout prix intégrer cette société qui a déjà gait faillite deux fois en trois ans. Tu m'en diras des nouvelles".

Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net

Pourquoi que l'fils à Mimile, qu'est pas veinard, i' doit toujours boire son chocolat chaud dans un verre ?

Réponse
Parce que son vieux (« son père », dans le registre argotique) manque de bols !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre l’expression « Manquer de bol » (« Manquer de chance » dans le registre familier) et la formule « Manquer de bols » (les récipients).
La même question dans le langage courant
« Pourquoi le fils d’Émile, qui est malchanceux, doit-il toujours boire son chocolat chaud dans un verre ?« .