Mais : "FaSCisme" et "FaSCiste" !
C'est évidemment la prononciation de ces deux mots d'origine italienne - "fa-chi-zme" et "fa-chi-ste" - qui génère cette faute d'orthographe malheureusement très commune.
Richesse et défense de la langue française
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Mais : "FaSCisme" et "FaSCiste" !
C'est évidemment la prononciation de ces deux mots d'origine italienne - "fa-chi-zme" et "fa-chi-ste" - qui génère cette faute d'orthographe malheureusement très commune.
J'aime beaucoup cette locution du registre soutenu qui signifie "À supposer que", "Dans la mesure où", "En admettant que" ou "S'il est vrai que".
Elle se prononce impérativement en effectuant la liaison entre "tant" et "est" : si-tante-è-ke.
Et on dit par exemple : "Si tant est que cela t'intéresse, je peux te prêter des livres de cet auteur".
Ou : "Je te présenterai mon frère si tant est que tu veuilles le connaître".
Mais : "EXprès" !
Comme l'ont fait successivement l'animateur Jérôme Anthony et le commissaire-priseur Emmanuel Layan, le 12 février 2020, dans l'émission "Un trésor dans votre maison", de la chaîne de télévision française 6Ter.
Mais : "Une montrE DE femme" !
Ce mot féminin du langage courant désigne un ustensile de table ou de cuisine, constitué d'une partie creuse de forme ovale ou arrondie et d'un manche.
Cet ustensile est essentiellement utilisé pour puiser, transvaser ou porter à la bouche des aliments liquides ou peu consistant.
Le mot peut s'écrire de deux façons différentes, chacune des deux graphies étant parfaitement correcte.
On a toutefois de plus en plus tendance à écrire "Cuillère", une graphie plus en adéquation avec la prononciation ("cui-yère").
Source : www.cnrtl.fr et www.lalanguefrancaise.com
Ce mot féminin du langage courant désigne à la fois ;
Il peut s'écrire de deux façons différentes, chacune des deux graphies étant parfaitement correcte.
On a toutefois de plus en plus tendance à écrire "Paie".
Tout en prononçant majoritairement "pai-ye".
Mais : "À touteS finS utileS" !
Prononciation : "à-toute-fin-zutil".
Comme souvent, une prononciation correcte - tenant compte, en l'espèce, de la liaison qui doit être faite entre le "s" du mot "fins" et l'adjectif "utiles" - évite de commettre cette faute.
Un jeune africain, fraîchement débarqué en France, demande à un ami étudiant s'il veut bien lui lire les différentes enseignes des commerces situés sur le trottoir d'en face, auxquelles il n'est pas encore habitué : Café-Tabac, Coiffeur, Pharmacie-Homéopathie...
De bonne volonté, l'ami s'exécute gentiment et commence à énoncer à haute et intelligible voix, en distinguant parfaitement chaque syllabe, : "ca-fé", "ta-ba", "koi-feur", "far-ma-ssi", "o-mé-o-pa-ti"...
Lorsque le jeune africain commente, visiblement affecté, : "Ah ! Pauv'e Juliette !".
Mais : "Claire BrEtécher" !
Née le 7 ou le 17 avril 1940 et morte le 11 février 2020, cette illustratrice, dessinatrice et scénariste de bande dessinée humoristique française a, sans conteste, été la plus célèbre femme de sa profession durant plusieurs décennies et fait figure de pionnière.
Après avoir collaboré aux principaux titres de la presse jeunesse franco-belge dans les années 1960 ("Record", "Tintin" et "Spirou"), elle participe à l'émergence de la bande dessinée adulte francophone en rejoignant "Pilote" en 1969 puis en co-fondant "L'Écho des savanes" en 1972.
De 1973 à 1981, elle publie dans l'hebdomadaire d'information généraliste "Le Nouvel Observateur" une série de gags en une ou deux pages moquant les comportements de la gauche bourgeoise bien-pensante, "Les Frustrés", première bande dessinée francophone à succès basée sur la critique sociale et assurément l'une de mes séries favorites.
Ensuite, tout en travaillant ponctuellement pour la presse, elle continue à se faire la sociologue des classes moyennes supérieures urbaines en consacrant des albums à la maternité, à la médecine, au tourisme, puis à l'adolescence avec sa deuxième œuvre phare, la série "Agrippine" (1988-2009).
Seule femme à avoir collaboré aux principaux périodiques franco-belges classiques, Claire Bretécher jouit d'une notoriété assez importante dès le début des années 1970, qui va s'accroissant tout au long de la décennie grâce à sa collaboration au "Nouvel Observateur".
J'adore et jutilise beaucoup ces trois formes conjuguées à la première personne du singulier des verbes du registre soutenu "Abhorrer", "Abominer" et "Exécrer"(è-gzé-kré), qui signifient : j'ai en en horreur, je déteste au plus haut point.
L'orthographe du patronyme d'origine belge de cet écrivain français, né le 29 juillet 1960, n'est pas toujours simple à retenir ou à prononcer pour qui n'est pas habitué aux noms flamands.
En France nous le prononçons ordinairement "vanne covelarte".
Cette très célèbre famille noble française est d'origine piémontaise ("di Broglia") mais installée en France depuis le début du XVIIe siècle, à la suite de Mazarin.
Elle compte parmi ses membres les plus éminents trois maréchaux de France, deux présidents du Conseil, cinq académiciens, un ambassadeur, deux évêques, un prix Nobel de physique ainsi que Louis de Broglie, l'homme politique français assassiné le 24 décembre 1976 dans le cadre de ce que l'on a surnommé "l'affaire de Broglie".
Contrairement à la commune de Broglie (27), leur patronyme ne se prononce absolument pas comme il s'écrit, puisque l'on doit dire : "de breuille" !
Certes cela ne se devine pas, mais il s'agit tout de même, me semble-t-il, d'une famille suffisamment importante dans l'histoire de notre pays pour le savoir et le retenir.
Cela n'est cependant malheureusement pas le cas, si j'en juge par le nombre de jeunes journalistes - ceux de moins de 50 ou 60 ans en tous cas - qui continuent de mal le prononcer !
Leur collègue, la journaliste Laure de Broglie, leur a simplifié la vie et résolu le problème en se faisant appeler "Laure Debreuil" !