Ces différentes appellationsremontent au XVIIe siècle, sous l'Ancien Régime, où il existait, à proximité du palais du Louvre, à Paris (75), deux bâtiments appelés "La grande remise" et "La petite remise", dans lesquels devaient stationner les carrosses en fonction de leur importance des voitures et de la qualité des personnes transportées.
Du 20 juillet 1955 au 31 décembre 2009, elles ont été à nouveau utilisées, afin de désigner différents types de véhicules loués avec chauffeur :
"Une voiture de petite remise" est une voiture mise à disposition d'une clientèle moyennant paiement, dans certains territoires où l'offre de taxis est faible ou inexistante.
Mais cette catégorie de véhicules est amenée à disparaître, plus aucune autorisation ne pouvant être délivrée depuis le 28 octobre 2010. Cette autorisation, personnelle, n'étant effet pas cessible, les véhicules de petite remise disparaitront avec l’arrêt d’activité des détenteurs actuels d'autorisation.
et "Une voiture de grande remise" est une voiture de tourisme de luxe, conduite par le propriétaire ou son préposé selon des conditions fixées à l'avance entre les parties.
Cette appellation a été remplacée par "Un VTC" (alors même que l'on devrait dire "Une" !) pour "Voiture de Tourisme avec Chauffeur" (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2014) ou " Voiture de Transport avec Chauffeur" (depuis le 1er janvier 2015).
Il s'agit d'un moyen de TPPP ou T3P (Transport Public Particulier de Personnes), mis à disposition uniquement sur réservation, avec un conducteur professionnel souvent appelé "Chauffeur privé".
On éprouve souvent quelques difficultés à distinguer correctement les notions de "Beauté " et de "joliesse", ainsi que les adjectifs y afférant, que l'on a parfois tendance - à tort - à utiliser de manière indifférenciée.
Pouretant :
au-delà d'une rare beauté naturelle, l'adjectif "beau" ou "belle", issu du latin "bellus" ("beau, gracieux, élégant"), sous-entend une admiration en raison de qualités supérieures.
Au-delà de leur seule apparence physique attrayante, la "belle femme" et le "bel homme" possèdent ainsi une pureté d'âme, un comportement et une moralité exceptionnels.
Une belle femme
ce qui n'est pas nécessairement le cas de la "jolie personne".
L'adjectif "joli" ou "jolie" désigne en effet un agrément ou un plaisir, qui peut n'être que superficiel, par son caractère gracieux et bien fait.
Ainsi, une "jolie femme" se pare-t-elle pour être "agréable à regarder" tandis qu'une "belle femme" est naturellement "admirable".
Une jolie femme, avant et après maquillageUne jolie femme, avant et après maquillageUne jolie femme, avant et après maquillage
Dans les deux cas, il s'agit de félins hybrides, nés - en captivité - de l'union d'un lion et d'un tigre :
Un ligre, croisement hybride d'un lion et d'une tigresse
mais tandis que le ligre (lion tigre) est issu d'un papa lion et d'une maman tigresse,
Un tigron, croisement hybride d'un tigre et d'une lionne
le tigron (tigre lion) est issu d'un papa tigre et d'une maman lionne.
Du fait tant de l'éloignement géographique, que des périodes de reproduction différentes ou du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre, ligres et tigrons n'existent pas dans la nature.
Et leur existence relève - à mon sens - d'une parfaite absence d'éthique de la part des personnes mettant en contact des individus de ces deux espèces.
Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :
"Ligre" commence par "Li", donc le papa est un lion. Et la maman, par voie de conséquence, une tigresse.
"Tigron" commence par "Tigr", donc le papa est un tigre. Et la maman, par voie de conséquence, une lionne (il faut suivre un petit peu, n'est-ce pas !).
Pour finir, sachez que le ligre est le plus grand de tous les félins, puisqu'il peut peser plus de 400 kg et mesurer plus de 3,50 m de long de la tête à la queue !
Un ligre né en 1897 a pesé jusqu'à 479 kg et Hercule, un ligre de 410 kg, né aux États-Unis, atteignait les 3,60 m, soit tout de même la longueur d'une Twingo 2 !
Hercule, un ligre de 410 kg et 3,60 m de long !
Vous voilà désormais incollable sur le sujet, avec un bon sujet de conversation pour la machine à café !
Ces trois mots ou locutions nominales du langage courant ne désignent pas exactement la même chose :
Le terme de "paysan" désignait autrefois celui qui vivait à la campagne, par opposition au citadin.
Devenu péjoratif avec l’industrialisation de l’agriculture, ce terme retrouve actuellement ses lettres de noblesse en même temps que le retour aux "vraies" valeurs.
De ce fait, il sert aujourd’hui à désigner celui qui travaille la terre avec respect.
La qualification d’"agriculteur" a succédé à celle de paysan, pour ne plus désigner seulement celui qui vivait à la campagne mais aussi le métier de celui qui cultive.
On l’utilise aujourd’hui un peu à outrance, ne faisant plus la différence entre les modes de culture, pourtant rendu nécessaire de par leur évolution.
La qualification d’agriculteur ne devrait en effet être réservée qu’à celui qui cultive, par opposition à celui qui exploite.
La notion d’"exploitant agricole" est apparue avec le développement de l’agro-industrie.
Cette qualification est aujourd’hui synonyme d’industrialisation, de mondialisation de l’agriculture, où l’exploitation des sols et de la main d’oeuvre est le maître-mot.
Ces adjectifs du langage courant sont parfois confondus alors qu'ils possèdent des significations apparentées mais néanmoinsdistinctes :
"Vénéneuse" ou "Vénéneux" signifie en effet :
ausens propre : toxique, contenant un poison ou pouvant empoisonner.
Il peut s'appliquer aux animaux ou à certaines substances minérales contenant un poison toxique à l’ingestion, voire au simple contact, provoquant des troubles, éventuellement mortels.
Mais il est principalement utilisé à propos des végétaux, notamment les champignons.
Il vient du mot latin "venenosus" signifiant "qui empoisonne", lui-même dérivé de "venenum", signifiant "poison".
On dit par exemple : "La belladone est une plante vénéneuse".
La belladone, une plante herbacée vénéneuse parfois appelée "Belle cerise", "Belle-dame", "Bouton noir", "Berise de juif", "Cerise du diable", "Cerise empoisonnée", "Guigne de côte", "Herbe empoisonnée", "Mandragore baccifère", "Morelle furieuse », "Morelle marine", "Morelle perverse" ou "Permenton"
Ou : "L'amanite tue-mouches est un champignon vénéneux".
L'amanite tue-mouches, le plus célèbre des champignons vénéneux
et au sens figuré, dans le registre soutenu : ayant des effets néfastes pour autrui, pouvant faire du mal.
On dit par exemple : "Ce journal véhicule des propos vénéneux".
tandis que "Venimeuse" ou "Venimeux" signifie :
au sens propre : toxique, contenant un poison ou pouvant empoisonner.
Et s'applique aux animaux produisant du venin ou aux organes qui le sécrètent.
Il a été formé à partir du mot "venin", raison pour laquelle il s'écrit "vEnimeux" et non "vÉnimeux" comme on l'entend parfois.
On dit par exemple : "La couleuvre n'est pas une espèce venimeuse".
Une couleuvre à collier
Ou : "La vipère et le cobra sont des serpents venimeux".
Une vipère aspicUn cobra royal
Mais également : "La raie possède un dard venimeux extrêmement dangereux".
Un dard (ou "aiguillon") de raieLa blessure infligée par un dard (ou "aiguillon") de raie
et au sens figuré, dans le registre soutenu : empreint de méchanceté, de haine, en parlant d'une personne ou d'un comportement.
On dit par exemple : "Ce parti diffuse une idéologie venimeuse".
Ou : "Le violeur continuait de jeter sur sa victime un regard venimeux".
Ces mots paronymiques ont des significations assez proches et sont parfois confondus :
"Significatif" est un adjectif voulant dire :
éloquant, parlant, révélateur ; qui signifie, exprime, indique, manifeste ou renseigne clairement, nettement, sans ambiguïté.
On dit par exemple : "Cet exemple est significatif".
lourd de sens, à quoi on attribue facilement telle interprétation, qui renseigne sur quelque aspect.
On dit par exemple : "Les chiffres du dernier trimestre sont significatifs".
"Signifiant" est :
soit un adjectif voulant dire :
qui signifie, qui a et transmet une signification, qui exprime beaucoup de choses.
On dit par exemple : "Ce choix n'est pas signifiant".
en linguistique : qui est porteur de signification, qui a du sens, qui fonctionne en tant que signe.
On dit par exemple :
et en théologie : qui signifie et opère.
On dit par exemple : "Les sacrements sont les signes signifiants et effectifs de la grâce".
soit le participe présent du verbe signifier, qui peut vouloir dire, selon le contexte :
Indiquer, marquer quelque chose, avoir comme sens,
On dit par exemple : "Elle m'a lancé un regard signifiant : Courage !".
exprimer ce que l’on entend par un mot, par une locution, par une phrase, en parlant de langue et de grammaire,
On dit par exemple : "Sea est un mot anglais signifiant Mer en français".
notifier, déclarer, faire connaître quelque chose par des signes évidents, des paroles expresses.
On dit par exemple : "Il m'a donné ses instructions sur un ton signifiant que je n'avais pas intérêt à contester".
dans le domaine judiciaire : notifier par voie de justice, par ministère d’huissier.
On dit par exemple : "Il faudra agir très vite en signifiant l'arrêt sous 48 heures".
et "Le signifiant" est un substantif utilisé en linguistique, selon une terminologie instaurée par le linguiste suisse Ferdinand de Saussure (26 novembre 1857 - 22 février 1913)et .
Il désigne : la forme concrète, matérielle et sensible (image acoustique ou symboles graphiques) du signe linguistique, renvoyant arbitrairement à un concept, le "signifié".
Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr
Ces deux subtantifs féminins paronymiques ont la même origine latine, le verbe "Inclinare".
Mais ils ont malheureusement tendance à être confondus, alors qu'ils possèdent des significations distinctes et ne doivent donc pas être employés l'un pour l'autre :
"Inclinaison"appartient en effet au langage courant et désigne :
L'ÉTAT DE CE QUI EST INCLINÉ,penché ou courbé par rapport à un axe de référence ; l'obliquité d'une ligne, d'un plan par rapport à un autre plan, en particulier celui de l'horizon ; la position inclinée d'un corps, ou d'une partie d'un corps par rapport à la verticale.
On dit par exemple : "La forte inclinaison de ce toit (ou de ce terrain) facilite l’écoulement des eaux".
Ou : "L'inclinaison de ce mur m'inquiète assez".
tandis que "Inclination" désigne :
au sens propre : L'ACTION D'INCLINER en avant la tête ou la partie supérieure du corps, de courber la tête, le buste, souvent en signe d'acquiescement, de respect, de politesse ou de salutation.
On dit par exemple : "Il m'a remercié par une petite inclination du buste, et sa femme a approuvé ma remarque par une inclination de la tête".
et au sens figuré : un penchant, une tendance, une force intérieure et naturelle orientant spontanément ou volontairement une personne vers un objet, un genre d'activité, d'occupation, etc.
On dit par exemple : "Mon fils a une inclination à la paresse".
Ou : "Mon épouse a une véritable inclination pour les langues et les apprend avec plaisir et facilité".
dans le registre désuet : un mouvement spontané de l'âme entraînant une personne vers une autre, inspiré par la sympathie, l'affection, l'amitié, voire l'amour.
On dit par exemple : "Avoir une inclination pour son petit-fils".
Ou : "Éprouver une vive inclination pour la fille de son meilleur ami".