J’ai regroupé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés aux calembours, ces jeux de mots fondés sur des ressemblances de sons (« homonymie » ou « paronymie ») et des différences de sens (« polysémie »), tels que par exemple « Merci beau cul » pour « Merci beaucoup » ou « Vieux motard que j’aimais » pour « Mieux vaut tard que jamais ».
Nombre total d’articles restant à paraître dans cette collection : 278
Dans tous les cas, il s'agit d'une bombe fabriquée artisanalement :
Originellement il s'agissait de bombes destinées à un usage agricole (forage de trous pour la plantation d'arbres ou de vignes, en particulier), surtout utilisées dans les zones méditerranéennes.
Mais le sens s'est ensuite étendu aux projectiles explosifs utilisés par certains supporteurs dans les stades.
« Vous ne m’avez pas crue ! vous m’aurez cuite !« .
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonographie entre le mot « crue », forme du verbe « croire », signifiant « vous n’avez pas ajouté foi à mes propos, pas eu confiance en ma parole » et l’adjectif « crue » signifiant « non cuite« .
Jeanne d'Arc sur le bûcher, à Rouen (76), le 14 mai 1431