"Un rat".

Cette locution nominale peut, selon les circonstances, désigner deux types de personnes :

  • de façon péjorative, une personne avare,
  • ou bien un membre de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle), un groupe international de littéraires et de mathématiciens, fondé en 1960 et se définissant comme des "rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir".

"Un rat d'hôtel".

On désigne ainsi un homme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent féminin est appelé "Souris d'hôtel".

Source : wikipedia.org

Léon dispose d'une phénoménale capacité d'adaptation. Mais pourquoi dit-on souvent de lui qu'il est drogué ?

Réponse
Parce qu’il est camé, Léon !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les mots « camé, Léon » (« camé » signifiant drogué en argot) et le mot « caméléon« , qui désigne un animal capable de changer de couleur en fonction de son environnement et, par extension, une personne dotée d’une grande capacités d’adaptation, capable de changer d’avis, d’humeur, de langage au gré de ses intérêts

"Une souris d'hôtel".

On désigne ainsi une femme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent masculin est appelé "Rat d'hôtel".

Source : wikipedia.org

"Pélagique".

Cet adjectif qualifie ce qui est relatif à la haute mer ou pleine mer.

On parle par exemple d'"espèces pélagiques" pour les poissons ou mammifères marins tels que le thon ou la baleine.

Ou de "chaluts pélagiques" pour désigner des chaluts non traînés sur le fond permettant de pêcher les poissons de pleine eau, c'est-à-dire entre la surface et le fond, sans être en contact avec lui. Ces chaluts sont surtout employés pour la capture des poissons "bleus" (sardines, anchois, maquereaux, thons).

Pourquoi dire : "Un turfiste" ?

Et pas : "Un habitué des hippodromes" ou "Un passionné de courses hippiques" !

C'est évidemment bien plus long à dire ou écrire, mais tellement plus joli.

"Le goupil".

Renard

Il s'agit de l'ancien nom de l'animal que nous appelons aujourd'hui le "renard".

Il s'agit là d'un phénomène linguistique tout à fait exceptionnel, puisque ce changement de nom s'est effectué à la suite du phénoménal succès de "Renart" ( avec un "t"), un goupil, personnage éponyme du "Roman de Renart".

Cet ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers regroupe des récits disparates, rédigés par différents auteurs à partir de la fin du XIIe siècle et regroupés en recueil dès le XIIe siècle.

Même si la plupart des auteurs demeurent anonymes, quelques uns ont pu être identifiés : Pierre de Saint-Cloud, Richard de Lison, Guillaume, marquis de Madoc, et un prêtre, de la Croix-en-Brie (77).

Étonnamment, le succès du "Roman de Renart" a été tel que le nom même du héros ("Renart") a fini par totalement supplanter celui de l'animal ("goupil"), perdant naturellement au passage sa majuscule, mais également son "t" final, au profit d'un "d", pour devenir le mot "renard" que nous continuons d'utiliser actuellement !

Source : wikipedia.org

"Se mettre à poil" et "Se retrouver à poil".

Ces deux expressions du registre argotique peuvent avoir, selon le contexte, deux significations très différentes :

  • au sens propre, elles signifient en effet respectivement :
    • "Se mettre à poil" : se dénuder, se mettre nu. Ou "Se dépoiler" (registre argotique).

On dit par exemple : "On s'est mis à poil dans les fourrés et on a plongé dans le lac".

Sur un sujet contigu, je me permets de recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Se déshabiller".

    • et "Se retrouver à poil" : se retrouver nu.

On dit par exemple : "On s'est retrouvé à poil sans avoir dit un mot".

  • tandis qu'au sens figuré, elles signifient respectivement :
    • "Se mettre à poil" : se dévoiler totalement.

On dit par exemple : "Je me suis mis à poil, tu sais tout : à toi de tout me dire en ce qui te concerne à présent".

    • et "Se retrouver à poil" : se retrouver démuni, sans rien.

On dit par exemple : "Après mon divorce, je me suis retrouvé à poil : j'allais aux Restos du Coeur".

Sur un sujet contigu, je me permets de recommander la lecture de mon article "Se promener à poil", "Être à poil" ou Être torsepoil".

"Se promener à poil", "Être à poil" ou "Être torsepoil".

Dans ces trois locutions verbales relevant du registre argotique, la locution adjectivale "À poil" ou le suffixe "Poil" signifient "Nu".

  • "Se promener à poil" signifie par conséquent : se promener nu,

On dit par exemple : "Quand je suis seul chez moi je me promène très souvent à poil".

  • "Être à poil" : être nu,

On dit par exemple : "J'étais à poil quand le facteur a sonné".

  • et "Être torsepoil" : être torse nu.

On dit par exemple : "Quand je suis arrivé chez Michel il était torsepoil en train de préparer le barbecue".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous suggérer la lecture de mon article "Se mettre à poil" ou "Se retrouver à poil".

"Reprendre du poil de la bête".

Cette expression étrange du registre familier signifie, selon le contexte :

  • "aller mieux après avoir été très malade, reprendre des forces",
  • ou "reprendre l'avantage sur un adversaire, après avoir été en situation de faiblesse"

Elle trouve son origine dans la croyance populaire en vertu de laquelle appliquer le poil d’une bête ayant mordu quelqu'un sur la plaie permettrait de guérir celle-ci.

Source : www.expressio.fr et wikipedia.org