"L'Art nouveau" et "L'Art déco".

Ces deux périodes artistiques majeures sont malheureusement souvent confondues.

Le style Art nouveau

  • "L'Art nouveau" est une formule utilisée, à partir de la fin du XIXe siècle, pour qualifier la création architecturale et décorative avant-gardiste.

Cette expression est liée au marchand d'art, collectionneur, critique d'art et mécène français d'origine allemande Samuel Bing (1838-1905).

Principal négociant en art japonais, Bing prend conscience, lors d'une visite à la villa d'Henry Van de Velde à Bruxelles (Belgique), de l'importance du renouveau artistique en cours.

Après d'importants travaux, Il choisit de transformer "l'hôtel Bing", au 22 de la rue de Provence, à Paris (75), en un grand espace d'exposition-vente qu'il inaugure le 28 décembre 1895. Et qu'il rebaptise "Maison de l'Art nouveau" après le succès de son exposition d'octobre 1895 intitulée "L'Art nouveau" ; un nom sans doute inspiré à Bing par des articles parus dans la revue belge L'Art moderne, fondée en 1881.

Ce lieu est à l'origine du nom du mouvement Art nouveau, qui va être international et se manifester sous différentes formes de styles. Cette période va marquer une rupture avec les créations antérieures, les artistes privilégiant les lignes sinueuses, les courbes et les formes organiques.

Le style Art nouveauLe style Art nouveau

Le style Art nouveau

 

 

Le style Art nouveau

Tout le monde connaît, ne serait-ce que grâce aux films, les extraordinaires accès de stations de métro parisiennes conçus au tout début du XXe siècle par l'architecte Art nouveau Hector Guimard :

Un accès de station de métro parisienne conçue au tout début du XXe siècle par l'architecte Art nouveau Hector GuimardUn accès de station de métro parisienne conçue au tout début du XXe siècle par l'architecte Art nouveau Hector Guimard

Un accès de station de métro parisienne conçue au tout début du XXe siècle par l'architecte Art nouveau Hector GuimardUn accès de station de métro parisienne conçue au tout début du XXe siècle par l'architecte Art nouveau Hector Guimard

Ce style créera de nombreuses polémiques, avant que l'on ne revienne à plus de simplicité avec la période Art déco.

  • et "L'Art déco" est un mouvement artistique né dans les années 1910, principalement au lendemain de la Première Guerre mondiale (1918) et qui prit son plein épanouissement au cours des années 1920 avant de décliner lentement à partir des années 1930, pour prendre fin avec la Seconde Guerre mondiale (1939).

Il s'agit du premier mouvement d'architecture-décoration de portée mondiale.

Le style Art déco tire son nom de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925. "Art déco" est donc l'apocope de "Arts décoratifs", et concerne l'architecture et plus spécialement l'architecture intérieure avec ses tapisseries, vitraux, peintures et sculptures ornementales, son ébénisterie, l'emploi de la céramique et de l'orfèvrerie.

Le style Art décoLe style Art déco

Le style Art décoLe style Art déco

Le style Art décoLe style Art déco

 

 

Le design peut y être associé, ainsi que la mode vestimentaire et la typographie des signalisations et des réclames, affiches et les enseignes.

Les styles typographique Art nouveau et Art Déco

Le style Art décoLe style Art déco

Le style Art déco prend son essor avant la Première Guerre mondiale contre les volutes et formes organiques de l'Art nouveau.

Il consiste en un retour à la rigueur classique : symétrie, ordres classiques (souvent très stylisés), pierre de taille (sans aucun effet pittoresque).

Le décor, en général encore très présent, n'a plus la liberté des années 1900 ; il est sévèrement encadré par ses créateurs et son dessin s'inspire de la géométrisation cubiste. Ordre, couleur et géométrie : l'essentiel du vocabulaire Art déco est posé. Vocabulaire prenant des formes différentes selon les régions, selon les architectes et leurs clients, son unité stylistique tient à l'emploi de la géométrie, dont les fins sont essentiellement décoratives, et non structurelles.

Créé en Belgique, l'Art déco est le premier style à avoir eu une diffusion mondiale, touchant ensuite la France, le Portugal, l'Espagne, l'Afrique du Nord, et tous les pays anglo-saxons (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Inde, Philippines, etc.), ainsi que les villes principales du Viêt Nam pour le mouvement initial, plusieurs villes chinoises telles Shanghai et encore Hong Kong, ou bien le Japon.

Sources : wikipedia.org et mr-expert.com

"Un poulailler".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant :
    • un abri ou un bâtiment destiné au logement et à l'élevage des poules, des poulets ou d'autres volailles.

Un poulailler

    • ou, par métonymie : l'ensemble des volailles logeant dans cet abri,

Un poulailler

    • dans le registre désuet :
      • une personne faisant commerce d'oeufs et de volailles, aujourd'hui appelé "volailler",

Un poulailler ou volailler, c'est à dire un marchand de volailles

      • ou, par métonymie : une voiture de marchand d'oeufs et de volailles,

Un poulailler ou voiture de marchand d'oeufs et de volailles

      • et par analogie : une vieille voiture,

 On dit par exemple : "Nous avons rejoint la capitale dans un poulailler qui m'a complètement détruit le dos".

Un poulailler ou une vieille guimbarde

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Une automobile", "Une vieille automobile" ou "Une automobile en très mauvais état".

  • et au sens figuré, dans le registre familier (idiotisme animalier) :
    • une petite maison vieille et sans confort ; une baraque,

Un poulailler, c'est à dire : une vieille bicoque

On dit par exemple : "Combien de temps vas-tu continuer à accepter d'être ainsi logé dans un poulailler ?".

    • le dernier étage d'une salle de théâtre, en forme de galerie située au-dessus des loges et des balcons.

Il porte ce nom à cause du grillage qui empêchait les spectateurs de lancer leur nourriture en réaction à la qualité du spectacle !

Les places situées dans cette partie du théâtre, également appelée "paradis", sont les moins chères du fait de l'éloignement avec la scène.

Les différents étages d'un théâtreLe paradis ou poulailler, dans un théâtre

Ce paradis est évoqué dans un célèbre film français, chef d'oeuvre du réalisme poétique de Marcel Carné et Jacques Prévert, réalisé sous l'Occupation et sorti en mars 1945 : "Les enfants du paradis", avec Arletty, Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur.

Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)

    • ou, par métonymie : le public occupant cette galerie.

On dit par exemple : "Les vociférations du poulailler empêchaient souvent d'entendre les acteurs".

Le paradis (ou poulailler) dans le film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1945)

Sources : www.opera-national-lorraine.fr, www.cnrtl.fr, Le Robert et www.larousse.fr

"Une perf".

Ce substantif féminin polysémique en forme d'apocope relève du registre familier.

Et il  désigne selon le contexte :

  • dans le domaine artistique : une perfORMANCE,

C'est à dire une oeuvre d'art ou un échantillon artistique traditionnellement interdisciplinaires, créé par des actions menées par l'artiste ou d'autres participants, et ayant souvent lieu en direct et en public.

Une perf (performance artistique)

  • dans le domaine médical : une perfUSION,

C'est à dire, par ellipse de "perfusion intraveineuse", une technique - parfois nommée par son principe, infusion - permettant l'administration par voie parentérale de médicaments ou de nutiments.

L'installation d'une perf (performance)Une perf (perfusion)

  • et dans le domaine sportif : une perfORMANCE.

Une sauteuse en hauteur en train de réaliser une perf (performance)

C'est à dire : un résultat, une distance ou un temps, réalisé le plus souvent lors de compétitions officielles et à l'issue d’un entraînement long, complexe et éprouvant.

Source : wikipedia.org

"L'UNESCO".

Le siège de l'UNESCO, à Paris (75)

On connaît bien cet acronyme, mais sans savoir la plupart du temps ce qu'il signifie exactement.

Il s'agit de l' "United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization"ou "Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture".

Le logotype de l'UNESCO

Cette institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies a été créée le 16 novembre 1945.

Le siège de l'UNESCO, à Paris (75)

 

Et son siège, à la forme caractéristique, a été inauguré en 1958, à Paris (75).

Le siège de l'UNESCO, à Paris (75)

L'UNESCO est actuellement dirigée, pour la première fois, par une femme : Audrey Azoulay. Cette haute fonctionnaire et femme politique française, née le 4 août 1972, conseillère culturelle du président de la République François Hollande de 2014 à 2016, puis ministre de la Culture et de la Communication de 2016 à 2017, en est en effet la directrice générale depuis le 13 novembre 2017.

Audrey Azoulay, directrice de l'UNESCO

Source : wikipedia.org

"Une nature morte".

Une nature morte

Cette locution verbale relève du domaine artistique.

Et elle désigne :

  • un sujet constitué d'éléments inanimés (fleurs, aliments, fruits, légumes, vaisselle, vases, etc.) ou d'animaux morts (gibier, poissons), organisés d'une certaine manière dans le cadre défini par l'artiste, souvent dans une intention symbolique,
Nature morte dite "de fiancailles (1869) d'Henri Fantin-Latour
Nature morte dite "de fiancailles (1869) d'Henri Fantin-Latour
Nature morte au jambon (1626) du peintre néerlandais Floris Van Schooten
Nature morte au jambon (1626) du peintre néerlandais Floris Van Schooten
Une nature morte de Anne Vallayer-Coster (1769)
Une nature morte de Anne Vallayer-Coster (1769)
Nature morte "aux dorades et oranges (1772) du peintre espagnol Luis Melendez
Nature morte "aux dorades et oranges (1772) du peintre espagnol Luis Melendez
  • et par métonymie : un tableau représentant une nature morte.

Lorsque la juxtaposition de certains motifs évoque la vanité des choses de ce monde, la précarité de la vie et l'inanité des occupations humaines, il s'agit d'un genre particulier de nature morte appelé "Vanité".

Une nature morte de Vanité, par un peintre néerlandais non identifié de la seconde moitié du XVIIe siècle
Une Vanité, par un peintre néerlandais non identifié de la seconde moitié du XVIIe siècle

Et le peintre de natures mortes est appelé "Nature-mortiste".

Source : wikipedia.org, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

"Un mariniste".

Ce substantif masculin désigne, selon le contexte :

  • un pratiquant du "Marinisme", un style littéraire caractéristique de l'écriture baroque italienne, née à la suite de la publication, en 1623, de l’Adone par le poète italien Giambattista Marino, mieux connu en France sous le nom de Cavalier Marin ou encore Jean-Baptiste Marini,

Le poète baroque italien Giambattista Marino, mieux connu en France sous le nom de Cavalier Marin ou encore Jean-Baptiste Marini

  • un partisan de la femme politique française d'extrême-droite Marine Le Pen,
La femme politique française Marine Le Pen (© Gérard Julien / AFP)
La femme politique française Marine Le Pen (© Gérard Julien / AFP)
  • ou : un peintre de marine.

Un mariniste ou peintre de marine

Source : wikipedia.org et wiktionary.org

Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir : c'était l'amour flou !

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les locutions « Amour fou » et « Amour flou ».

Et fait référence aux épaisses lunettes que portaient Jean-Paul Sartre, lequel avait, dès 1929, scellé un pacte sentimental plutôt original, initialement prévu pour deux ans, mais qui dura un demi-siècle, jusqu’à la mort de Sartre, en 1980 : parallèlement à leur « amour nécessaire », ils demeuraient libres de s’adonner à des « amours contingentes ». Amantes et amants se sont ainsi succédé, sans parler des jeunes femmes qui furent alternativement ou simultanément amantes de Sartre et de Beauvoir.

Source : www.lexpress.fr

"Le castor".

La philosophe française Simone de Beauvoir, assise dans un fauteuil

Il s'agit du surnom de la philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française Simone de Beauvoir, née le 9 janvier 1908 et morte le 14 avril 1986.

Ce curieux surnom animalier lui a été attribué, en 1929, par son ami René Maheu, professeur de philosophie et attaché culturel à Londres (Angleterre) (Grande-Bretagne), en pensant au mot "beaver" (bi-veur : "castor" en anglais), qui - pour les anglophones - se prononce presque comme "Beauvoir".

Et il a été repris et popularisé par Jean-Paul Sartre, son compagnon, lequel tenait en estime les castors "qui vont en bande et qui ont l’esprit constructeur".

La philosophe française Simone de Beauvoir, assise, lisant à son bureau, en 1953
La philosophe française Simone de Beauvoir, assise, lisant à son bureau, en 1953

Prix Goncourt pour "Les mandarins", en 1954,  les oeuvres de Simone de Beauvoir sont parmi les plus lues dans le monde.

Souvent considérée comme une théoricienne majeure du féminisme, notamment grâce à son livre "Le deuxième sexe" publié en 1949 et vendu à 1,2 millions d'exemplaires, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.

Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir

Sources : www.lexpress.fr, wikipedia et www.letemps.ch

"Passer une scène".

"Passer une scène"

Cette locution verbale relève du jargon théâtral et signifie : interpréter une scène.

Devant un professeur, au Conservatoire, ou devant un metteur en scène, un producteur ou un directeur de théâtre par exemple.

On dit par exemple : "Passer une scène devant Louis Jouvet était une expérience inoubliable".

"Un coryphée".

Ce superbe substantif masculin nous vient du grec ancien "koruphé" ("sommet de la tête").

Et il désigne :

  • au sens propre :
    • dans la tragédie et la comédie grecque antiques : un chef de choeur.

Le coryphée se situe le plus souvent au milieu de la scène, et est chargé de guider le choeur auquel il répond, dont il répète les propos ou qu'il questionne. Il prend parfois la parole au nom du choeur et se trouve être le seul à dialoguer avec le personnage en scène.

Comme tout acteur dans la Grèce antique, le coryphée est un homme (éventuellement déguisé en femme), un citoyen (éventuellement déguisé en barbare), qui porte masque et costume

    • dans le théâtre et l'opéra : un chanteur faisant partie du choeur, et s'en détachant pour s'adresser au public ou aux personnages en un solo plus ou moins développé, avant de rentrer dans le rang,
    • dans le ballet classique : un danseur auquel on confie parfois un court rôle de soliste,
    • dans la danse : un danseur ayant atteint le 4e échelon de la hiérarchie, après avoir été quadrille,
  • et, par extension, dans le registre soutenu : celui qui tient le premier rang ; un chef.

On dit par exemple : "La foule est souvent dans l'attente d'un coryphée, dont elle pourra admirer la admirer la fougue et la vaillance".

Sources : Le Robert et wikipedia.org

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi".

J'aime beaucoup cette jolie formule de Michel de Montaigne, célébrant dans ses célèbres Essais, l'amitié fulgurante et passionnelle, promise à une longue postérité, qui l'unit à Étienne de la Boétie.

L'écrivain français Michel de Montaigne
L'écrivain français Michel de Montaigne

"Si on me presse de dire pour quoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi".

Ces deux écrivains français ne se sont connus et fréquentés que durant les quatre dernières années de la vie de La Boétie, de 1558 à 1563, mais leur amitié passe pour l'une des plus solides et des plus profondes qui soient.

Et, quatre siècles et demi plus tard, on a toujours coutume de se référer à eux lorsqu’on veut définir le modèle des amitiés véritables.

Emporté prématurément par la maladie à l'âge de 33 ans, Étienne de La Boétie avait eu une vision prémonitoire de ce succès posthume, puisqu'il avait écrit à Montaigne, dans un long poème en latin : "Si le destin le veut, la postérité, sois-en sûr, portera nos deux noms sur la liste des amis célèbres".

L'écrivain français Étienne de la Boétie
L'écrivain français Étienne de la Boétie

"Parce que c'était lui ; parce que c'était moi" ... Peut-on mieux affirmer que par cette phrase l'indicible du choix d'objet amical ? Revendiquer plus clairement l'absolue singularité que Montaigne prêtait à cette relation, n'ayant besoin que d'elle-même et ne renvoyant qu'à elle-même ? Relation dont on ne peut exclure la dimension homosexuelle, et dont l'intensité fut à maints égards exceptionnelle.

Une amitié exceptionnelle

  • Par ses débuts d'abord, qui prennent littéralement l'allure d'un coup de foudre : "à notre première rencontre, qui fut par hasard en une grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus, si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre", écrit Montaigne.
  • Par sa totale exclusivité ensuite : "les amitiés communes, on les peut départir, on peut aimer en celui-ci la beauté, en cet autre la facilité de ses moeurs (...) ; mais cette amitié qui possède l'âme et la régente en toute souveraineté, il est impossible qu'elle soit double".
  • Par ses conséquences, enfin, puisque les Essais, dont l'entreprise comblait tant bien que mal l'absence de l'ami, n'auraient peut-être pas été si La Boétie n'avait brutalement disparu.

"Loin que l'amitié de La Boétie ait été un accident de sa vie, il faudrait dire que Montaigne et l'auteur des Essais sont nés de cette amitié et qu'en somme, pour lui, exister, c'est exister sous le regard de son ami", souligneait Maurice Merleau-Ponty, en 1960 ("Signes").

Si idyllique fût-elle, cette relation dans laquelle les âmes "ne retrouvent plus la couture qui les a jointes" ne se déroula pas, cependant, sans révéler quelques fils de discorde.

Une amitié idéalisée

D'après les érudits de Montaigne, il semble que celui-ci refusa à La Boétie, qui en fut très affecté, de publier son Discours de la servitude volontaire, oeuvre de jeunesse qui circulait alors sous le manteau. Le livre ne sortit qu'en 1574, à l'instigation de partisans calvinistes, dans une édition pirate et anonyme, avant d'être republié en 1576 avec le nom de l'auteur et sous son titre d'origine.

Comme quoi la plus forte amitié, hors la lumière zénithale de l'idéalisation, comporte elle aussi ses zones d'ombre.

Sources : www.franceculture.fr et www/lemonde.fr Catherine Vincent