Tout jeune enfant je m'étais interrogé sur la signification de cette locution nominale masculine, qui me semblait omniprésente.
En effet :
un restaurant portait ce nom, à Payrac (46) le petit village du Lot dans lequel je passais la plupart de mes vacances, de 1965 à 1974,
Affiche du film franco-germano-italien "Merveilleuse Angélique", de Bernard Borderie (1965)
ainsi que dans le film franco-germano-italien de Bernard Borderie "Merveilleuse Angélique", sorti en 1965 et tiré du roman français d'Anne et Serge Golon, "Le chemin de Versailles", sorti en 1957.
Angélique (Michelle Mercier), dans le film "Merveilleuse Angélique" (1965), devant l'enseigne du "Coq hardi", qu'elle reprend et rebaptise "Le Masque rouge", faisant prospérer cette modeste auberge parisienne, qui devient vite un endroit chic et réputé.
il s'agissait par ailleurs du titre d'un excellent journal de bande dessinée français, créé le 20 novembre 1944 à Clermont-Ferrand (69) par le dessinateur français Marijac, et publié jusqu'au 5 février 1963.
ainsi que du nom d'une bière blonde française, produite par la Brasserie du Coq Hardi, située à Marcq-en-Baroeul (59) et acquise, en 1972, par la brasserie belge Haacht, située à Boortmeerbeek et fondée, en 1898, sous le nom de Brasserie et Laiterie de Haecht !
Quelques années plus tard, j'ai pu découvrir que ce terme de "Coq hardi" désignait tout simplement, en héraldique : un coq avec la patte droite levée.
Un motif qui figure sur de très nombreux blasons :
Le blason de la ville de Romagne-sous-les-Côtes (55), avec un "Coq hardi"Le blason de la ville de La-Neuville-en-Hez (60), avec un "Coq hardi"Le blason de la ville de Baudignécourt (55), avec un "Coq hardi"
Aussi est-il vivement recommandé d'en boire plusieurs !
Information complémentaire
Trève de plaisanterie : comme chacun le sait, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Pas plus de deux paquets par jour.
dans le registre soutenu et dans le registre désuet : un liquide destiné à la consommation, autrement dit une boisson,
et dans le langage courant : une boisson d'une composition spéciale, préparée en vue d'un certain effet, possédant des propriétés particulières, réelles ou supposées (curatives, magiques, bénéfiques ou néfastes).
Comme par exemple la célèbre "potion magique" du druide Panoramix, dans les aventures d'Astérix le gaulois.
Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et wikipedia.org
Or, ces deux locutions nominales féminines paronymes désignent des produits très différents :
"Une boisson alcoolique" est en effet une boisson contenant par nature de l'alcool, comme la bière, le vin ou l'eau-de-vie.
tandis que "Une boisson alcoolisée"est une boisson à laquelle on a ajouté de l'alcool.
Comme par exemple lorsque l'on arrose un café de cognac.
Le législateur français ne s'attache ainsi à réglement et contrôler que la vente, la publicité et l’abus des seules boissons "alcooliques" et non "alcoolisées".
Et c'est bien cet adjectif d'"alcoolique" que l'on retrouve dans les formules relatives à la conduite en état d’ivresse : délit de conduite en état alcoolique, conducteur circulant sous l’empire d’un état alcoolique, constat ou contrôle de l’état alcoolique d’un individu, dépistage ou détection de l’état ou de l’imprégnation alcoolique, intoxication alcoolique, ivresse alcoolique.
Pourquoi donc alors une telle confusion ?
Très vraisemblablement en raison de la connotation très négative attachée à l'adjectif "alcoolique", résultant du substantif "alcoolique", qui désigne une personne incapable de maîtriser sa consommation d’alcool, et en ayant une consommation excessive.
Sources : www.question-orthographe.fr et www.btb.termiumplus.gc.ca