Et elle signifie, au sens figuré : c’en est trop, cela suffit ; l'exaspération, l'indignation est à son comble ; les limites de la tolérance ont été dépassées ; cette situation devenue gênante ou contraignante doit cesser.
Mais on ignore souvent qu'elle a manifestement une origine biblique (Jérémie 25:15 : "Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère" et Apocalypse 16:19 : "pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère"), renvoyant à une scène où l'un des personnages, Jérémie, établit une métaphore avec un verre de vin pour dire que les limites ont été dépassées.
Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.linternaute.fr
Ces deux locutions verbales en forme de noms de vins appartiennent au registre familier.
Et elles désignent, de façon ironique : l'eau du robinet.
On dit par exemple : "Tu ne bois toujours pas de vin ? Non, je reste au Château La Pompe !".
La formule "Château Chirac" était utilisée à Paris (75), du 25 mars 1977 au 16 mai 1995, durant les trois mandats de maire de l'homme politique français Jacques Chirac ( (29 novembre 1932 - 26 septembre 2019).
On disait par exemple : "Et toi, que bois-tu ? Du Château Chirac s'il te plaît".
C'est à dire : une boisson censée donner un regain d'énergie à son consommateur, en utilisant un mélange d'ingrédients stimulants.
Ces boissons - qu'il ne faut surtout pas confondre avec les boissons "énergétiques" - contiennent souvent une grande variété de composés organiques excitants comme la caféine, ou d'autres comme les vitamines de la série B, et parfois des extraits de plantes comme la guarana. Ces composés sont associés à des acides aminés comme l'arginine, la taurine qui permettrait d'accroître la durée d'effet des excitants. Quelques plantes contribuent aux arômes et effets proposés, parmi lesquelles la guarana ou différentes formes de ginseng et de ginkgo biloba.
Les boissons dites énergisantes sont également très sucrées, majoritairement à partir de sucre raffiné et parfois avec un édulcorant (succédané de sucre).
L'ingrédient actif principal est la caféine, issue d'extrait de guarana et présente dans le café et le thé. Un format moyen, soit autour de 250 ml selon les pays, contient environ 80 mg de caféine, soit l’équivalent de 2 cannettes de Coca-Cola et de 2 expressos.
Mais les teneurs peuvent monter jusqu'à 150 mg de caféine, et même 300 mg, selon le format et la marque. Alors même que 400 mg par jour est considéré comme un seuil à ne surtout pas dépasser.
Les plus grands consommateurs de ces boissons sont les jeunes, près de 65 % des consommateurs étant âgés de 35 ans et moins
Les boissons énergisantes ont été commercialisées pour la première fois en Écosse en 1901 sous le nom de "Iron Brew". Mais elles n'ont eu de véritable succès qu'au début des années 1960 au Japon et en Corée du Sud. Elles y ont pour cible les personnes sujettes à l'épuisement, principalement les hommes d'affaires pour les aider à travailler de longues heures ou rester éveillé le soir à la maison.
Le marché français a été envahi par ce type de boissons depuis 2008 et plus de cent marques se partagent aujourd'hui ce marché très lucratif : Red Bull, Monster, Burn, Crazy Tiger, etc.
L'ANSES (Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l'alimentation) a cependant lancé un appel à la vigilance vis à vis de ce qu'elle appelle les BDE (Boissons Dites Energisantes) en raison des risques prouvés sur la santé des consommateurs.
Caractéristiques des boissons dites énergisantes
Les boissons dites énergisantes sont des sortes de sodas, auxquels on ajoute divers ingrédients censés stimuler l'organisme, voire le doper : de la caféine, de la taurine (dérivé d'acide aminé, classé parmi les neurotransmetteurs, naturellement présent dans l'organisme humain ainsi que dans celui de nombreux animaux), du ginseng (stimulant), du guarana (plante aux propriétés stimulantes, à très forte teneur en caféine), des vitamines B,des édulcorants (produits, le plus souvent artificiels, donnant une saveur sucrée).
Un véritable succès commercial qui se traduit dans les chiffres
Une enquête menée au niveau européen (16 pays, 52 000 personnes) révèle que 18% des enfants (3-10 ans), 68% des ados (10-18 ans) et 30% des adultes consomment ces boissons dites énergisantes.
12% des jeunes (10-18 ans) en boivent même jusqu'à 7 litres par mois. Et plus d'un sur deux mélange boisson dite énergisante et alcool.
Les Français quant à eux en consomment chaque année 40 millions de litres : 41% autour d'une activité sportive et 32% lors de moments festifs;
25% boivent plus d'1/2 litre en une journée. Et 16% en mélange avec de l'alcool.
Pourquoi un tel succès ?
Les boissons dites énergisantes sont essentiellement consommées pour leur promesse "d'effet booster" sur l'énergie, permettant d'augmenter les performances physiques et intellectuelles ou de prolonger l'éveil (notamment en soirée, ou pour étudier), et pour leur goût extrêmement sucré.
Ces boissons stimulantes sont donc très prisées par les jeunes, à qui elles sont destinées, notamment par les adolescents et les étudiants qui aiment cultiver leur image rebelle. De plus, cette cible adore les sports que ces marques inondent de publicité : plongeon, football, course automobile, moto, etc.
Pourquoi les boissons énergisantes sont-elles dangereuses ?
à cause de leur composition, notamment la caféine (l'équivalent de 2 expressos de 50 ml par canette de 250 ml ) qui est un puissant diurétique (elle augmente la sécrétion d'urine).
Consommée avec excès, la caféine cause accélération du rythme cardiaque, stress, troubles du sommeil, anxiété, palpitations, crises d'épilepsie, sensation d'oppression, etc.
Or, ces boissons sont souvent associées à l'alcool en soirée et alcool + caféine + danse (qui s'apparente parfois à un exercice physique intense et prolongé) entraînent une déshydratation qui peut provoquer des accidents cardiaques (une jeune fille de 16 ans, qui avait bu des mélanges d'alcool et de boissons énergisantes, est décédée de mort subite au cours d'une soirée, juste après s'être arrêtée de danser).
à cause du risque accru d'ivresse : la caféine et la taurine diminuent la perception des conséquences de l'absorption d'alcool, sans en diminuer bien évidemment les effets.
à cause de leur image trompeuse : en utilisant la notion d'énergie et en misant sur la confusion énergétique/énergisant, ces boissons laissent entendre qu'elles augmentent le potentiel physique.
Or, ces boissons contiennent des excitants qui au contraire fatiguent l'organisme. Leur composition ne convient absolument pas à l'effort physique. Pire, en augmentant la diurèse (sécrétion de l'urine), elles mettent en danger le sportif qui s'expose à la déshydratation (risque de graves troubles rénaux, cardiaques, etc).
On peut également s'inquiéter des multiples ingrédients, dont on ne connaît les interactions ni entre eux, ni avec les médicaments (risques d'AVC ou d'accidents cardiaques).
Ce qu'ont pu constater les médecins :
Il existe 3 types de troubles majeurs que l'on retrouve de façon récurrente chez les consommateurs de boissons dites énergisantes :
Troubles cardiaques : tachycardie, troubles du rythme cardiaque,
Troubles psychiatriques : agitation, angoisse, confusion, trouble du sommeil (la caféine perturbant le sommeil profond durant lequel le cerveau de l’enfant et de l’adolescent se développe),
Troubles neurologiques : augmentation de l’anxiété et de l’irritabilité, tremblements, vertiges, voire crises d'épilepsie.
Le Dr Laurent Chevalier a été l'un des premiers à alerter les pouvoirs publics sur la dangerosité des boissons dites énergisantes. Il préconise entre autre la diminution de moitié de leur concentration en caféine, une forte réduction (voire la suppression) de la taurine, un étiquetage qui indique clairement les personnes qui doivent éviter d'en consommer (voir ci-dessous). Cependant, selon lui, les interdire risquerait de renforcer l'attractivité de ces produits, qu'il serait toujours possible de se procurer dans les pays voisins. Or, il y a déjà une forme d'attirance des jeunes pour ces produits, justement parce qu'ils les perçoivent comme un peu transgressifs.
En conclusion, il ne faut donc surtout pas associer :
On entend ou lit parfois cet adverbe et cette locution nominale en forme d'interjections dans certains films ou bandes dessinées.
Ce qui ne doit naturellement pas manquer de surprendre nos amis étrangers !
Il s'agit tout simplement de la façon erronée de prononcer "Parfaitement !" et "Joyeux Noël !" :
de façon parfaitement involontaire, lorsque l'on a bu trop d'alcool et que l'on n'est plus capable de s'exprimer correctement,
ou - ironiquement - de façon volontaire, afin de signifier que l'on est encore maître de ses propos, mais que cela pourrait ne pas durer !
On a notamment rencontré la forme "Farpaitement" dans la bouche du livreur de menhir gaulois Obélix, saoul comme un cochon, dans "Les lauriers de César", le 18e album de la série de bande dessinée française "Astérix", publié en 1972 par Albert Uderzo et René Goscinny :
Telle est le nom anglais de la marque française de boisson énergisante, créée en juin 2010 par la société française MC Energy, sise à La Farlade (83), qui nous inflige régulièrement ses publicités télévisées en ce mois d'avril 2021.
On dit dans le registre argotique "Une binouse" (ou "Une binouze"), "Une bibine" ou "De la pisse d'âne", pour désigner une bière (mais également une boisson) de mauvaise qualité.
"Une mousse" appartient au registre familier.
Et les formules "Un bock" ou "Une chope", désignant le type de verre dans lesquels on boit ce breuvage, relèvent du langage courant.
De même que "Un demi" (par ellipse de "Un demi-litre), qui désigne la quantité servie,ou "Une cervoise", qui est le nom de l'ancêtre de la bière, bue par les gaulois.
Ou la périphrase "Une boisson fermentée à base de malt, de houblon, de levure et d’eau", parfois utilisée de façon humoristique.
Il fait référence à l’appellation abusive d' »Homme-tronc » désignant souvent les culs-de-jatte. Et résulte de l’homophonie entre la locution verbale « Six troncs pressés » et le nom de laboisson rafraichissante « Citron pressé ».
Ce très cynique proverbe du langage courant signifie, au sens figuré, que les enfants subissent les conséquences de l'alcoolisme de leurs parents.
Et cela, qu'ils soient victimes de violence ou de négligence ; ou qu'ils naissent avec un ou plusieurs handicaps liés à l'alcoolisme de leur mère avant et durant sa grossesse.
Le verbe "Trinquer" possède en effet une double signification, que j'ai déjà évoqué dans un autre article.
Ce verbe nous vient de l'allemand "Trinken", qui signifie "Boire".
Et il peut avoir en français deux significations différentes, en fonction du niveau de langage :
dans le langage courant, "Trinquer" signifie en effet : choquer ou entrechoquer son verre contre celui d'une autre personne avec laquelle on s'apprête à boire, en formulant un voeu, un souhait, un engagement.
On dit par exemple : "Ce midi, j'ai trinqué avec mes collaborateurs à la réussite de notre nouvelle gamme de produits".
et dans le registre familier : subir un dommage, un désagrément, une perte ; écoper.
On dit par exemple : "Si ce groupe industriel s'effondre, c'est toute la sous-traitance de la région qui va trinquer".
Ou : "L'entreprise de mon voisin a sérieusement trinqué après l'arrestation très médiatisée de son frère".
Sources : Le Robert, wiktionary.org, www.cnrtl.fr et wikipedia.org
Comme l'a improprement déclaré la vendeuse Dominique, le 12 mars 2021, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Mais : "Des mets GOÛTEUX", "Des mets un peu RAFFINÉS", "Des mets SAVOUREUX" ou "Des metsSUCCULENTS".
"Gourmet" n'est pas en effet un adjectif, mais uniquement un substantif du langage courant désignant :
un connaisseur en vin ; celui qui sait goûter et apprécier les vins,
et par extension : celui qui apprécie la qualité, le raffinement d'une table, d'un mets particulier.
On utilise également, dans le registre familier, les idiotismes animaliers de "Bec-fin" et de "Fine-gueule".