Ce mot anglais, construit à partir de l'apocope du mot "fanatic" désigne une association regroupant les admirateurs enthousiastes, passionnés de quelque chose ou de quelqu'un, souvent une vedette de la chanson ou du cinéma.
Cinéma
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On ne de dit pas : "Et qu'ça allait être pas facile" !
Comme l'a fait l'actrice française Géraldine Pailhas dans l'entretien figurant parmi les suppléments du double DVD du film français de 2011 de Thierry Klifa "Les yeux de sa mère".
Mais : "Et quE cELa N'allait PAS ÊTRE facile" !
Ne dites pas : "Un star" ni "Une superstar" !
Mais : "Une VEDETTE" et "Une IMMENSE VEDETTE" !
"Fatty Arbuckle".
Il s'agit du surnom de l'acteur états-unien Roscoe Conkling Arbuckle, plus couramment appelé Roscoe Arbuckle, né le 24 mars 1887 et mort le 29 juin 1933, à l'âge de 46 ans,.
Cet acteur et réalisateur du cinéma muet américain abhorrait ce sobriquet de "Fatty" ("Le gros"), sous lequel il est pourtant devenu l'acteur du cinéma muet le plus populaire de son époque.
En septembre 1921, un terrible scandale de viol et de meurtre brise net sa carrière d'acteur.
Acquitté, il intervient alors un temps comme scénariste puis réalise, sous le nom de William Goodrich, une cinquantaine de films.
Et meurt, en 1933, d'une crise cardiaque alors qu'il venait de signer un contrat à long terme avec la Warner qui, depuis quelques films à succès, venait de relancer sa carrière d'acteur, sous son véritable nom.
Source : wikipedia.org
"Catherine Deneuve".
Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Catherine Dorléac, née le 22 octobre 1943.
Considérée comme l'une des plus grandes actrices françaises de sa génération et de la seconde partie du XXe siècle, elle a remporté deux Césars de la meilleure actrice et une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.
Et elle a obtenu un prix d'interprétation dans les trois plus grands festivals de cinéma (Cannes, Venise et Berlin).
Catherine Deneuve est une véritable "enfant de la balle" puisque son père Maurice Dorléac et sa mère Renée Simonot (nom de scène de Renée Dorléac, née Deneuve) étaient tous deux acteurs et que l'une de ses grand-mères était souffleuse.
Elle a débuté au cinéma en 1956, aux côtés de sa soeur cadette Sylvie Dorléac, sous son véritable nom de Catherine Dorléac, avec un petit rôle dans "Les collégiennes", un film d'André Hunebelle.
Mais dès son deuxième film, en 1960 ("Les portes claquent" de Jacques Poitrenaud), aux côtés de sa soeur aînée Françoise Dorléac, elle prend le pseudonyme de "Deneuve", nom de jeune fille de sa mère.
"Hitch".
Cette apocope de son patronyme constitue l'un des surnoms du réalisateur britannique Alfred Hitchcock.
"Le plus bel animal du monde".
Cette formule, qui ne laisserait pas de faire bondir les féministes actuelles, constituait, dans les années 1950, le surnom de l'une des plus belles actrices de l'histoire du cinéma états-unien - et en tous cas l'une de mes préférées - : la superbe Ava Gardner, née le 24 décembre 1922 et morte le 25 janvier 1990.
La même formule servait même parfois de slogan publicitaire sur certaines affiches de film !
Archétype de la femme fatale à la beauté incandescente, elle fut l'épouse éphémère de l'acteur vedette états-unien Mickey Rooney (1942-1943) et du musicien et chef d’orchestre de jazz états-unien Artie Shaw (1945-1946).
Courtisée des années durant par le milliardaire Howard Hugues, elle resta mariée près de 7 ans avec le chanteur et acteur états-unien Frank Sinatra (1951-1957).
C'est son apparition en 1946, aux côtés de Burt Lancaster, dans "Les Tueurs", de Robert Siodmak, un film noir magnifique, tiré d’une courte nouvelle d’Ernest Hemingway, qui la fait découvrir du grand public et fixe son image de femme fatale.
Mais elle a - pour moi - tourné au moins deux autres chefs d'oeuvre : "Pandora" d'Albert Lewin (1951).
Et "La comtesse aux pieds nus" de Joseph L. Mankiewicz (1954), qui figurent assurément parmi mes films états-uniens préférés de cette époque.
Source : wikipedia.org
On ne dit pas : "Ce n'est pas un endroit dont je suis forcément attaché" !
Comme le fait dire à un acteur la VOSTF du DVD de "Ghosts on the loose", un film états-unien de 1943 réalisé par William Beaudine.
Mais : "Ce n'est pas un endroit AUQUEL je suis forcément attaché" !
La traduction des dialogues est aussi épouvantable que la copie proposée par Bach Films dans cette édition de 2004 est de très piètre qualité. Mais il s'agit du premier rôle pour lequel la splendide Ava Gardner - l'une de mes actrices préférées ! - figure au générique d'un film, après seize figurations non créditées entre 1941 et 1943, et 3 ans avant le légendaire "Les tueurs" de Richard Siodmak. Aussi le collectionneur invétéré que je suis se devait-il de posséder ce DVD.
On comprend que le film n'ait jamais été projeté en salles : malgré son titre qui pourrait se traduire littéralement par "Fantômes en cavale", les suggestions de l'affiche et la présence de Bela Lugosi, ce navet n'appartient même pas aux catégories fantastique, horreur ou épouvante et se contente de n'être qu'un très mauvais film sans intérêt ; fort heureusement très court (65 minutes) !
Source : wikipedia.org
Ne dites pas : "Un flash-back" !
Mais : "Un retour en arrière" !
Ce procédé d'écriture cinématographique introduit - au sein de la continuité narrative du scénario - une action (sous la forme d'un plan, d'une séquence, ou d'une scène) s'étant déroulée chronologiquement avant l'action en cours.
Ce procédé est parfois utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à la compréhension du comportement des personnages, mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc.
Il peut parfois constituer l'essentiel du récit ; auquel cas ce sont alors les actions du présent chronologique qui servent à mieux comprendre celles du passé.
Le procédé contraire est appelé "Saut en avant" ("Flashforward").
Et l'équivalent littéraire du retour en arrière est l'"Analepse".
De très nombreux films sont construits avec des retours en arrière, comptant souvent parmi les plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Au sein desquels figurent 18 de mes préférés :
- "Amadeus" (1984) de Milos Forman,
- "Casablanca" (1942) de Michael Curtiz,
- "Citizen Kane" (1941) de Orson Welles,
- "La comtesse aux pieds nus" (1954) de Joseph L. Mankiewicz,
- "Le déclin de l'empire américain" (1986) de Denys Arcand,
- "Le dernier empereur" (1987) de Bernardo Bertolucci,
- "Eve" (1950) de Joseph L. Mankiewicz,
- "Fedora" (1978) de Billy Wilder,
- "Le grand bleu" (1988) de Luc Besson,
- "Il était une fois en Amérique" (1984) de Sergio Leone,
- "Laura" (1944) de Otto Preminger,
- "Lawrence d'Arabie" (1962) de David Lean,
- "La ligne verte" (1999) de Frank Darabont,
- "La nuit des généraux" (1967) de Anatole Litvak,
- "Le parrain 2" (1974) de Francis Ford Coppola,
- "Sueurs froides"/"Vertigo" (1958) de Alfred Hitchcock,
- "L'ultime razzia" / "Coup manqué" (1956) de Stanley Kubrick,
- ou "Usual suspects" (1995) de Bryan Singer.
Source : wikipedia.org
"Quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende !", "Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende", "Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende !" ou "Quand la légende dépasse la réalité, publiez la légende".
Pour mémoire, le texte anglais d'origine est : "When the legend becomes facts, print the legend !".
Cette phrase, elle-même entrée dans la légende du cinéma, est une réplique du superbe film états-unien de 1962 "L'homme qui tua Liberty Valance", l'avant-dernier western de John Ford, qui réunit à l'écran les deux légendes hollywoodiennes John Wayne et James Stewart.
C’est le dernier grand film de ce réalisateur états-unien qui a déjà 68 ans. John Ford est un vétéran qui tourne des films depuis 1917. Ce fils d’immigrants irlandais a en effet débuté sa carrière à 22 ans avec un western muet sous le nom de Jack Ford. Et va s’imposer comme le maître du genre.
"L’homme qui tua Liberty Valance" est à la fois son chant du cygne et son dernier succès commercial. Mais aussi son film le plus important des années 1960. En cinquante ans de carrière et plus de 140 longs métrages (dont "La chevauchée fantastique", "La poursuite infernale" ou "La prisonnière du désert"), le cinéaste le plus oscarisé d’Hollywood, avec quatre trophées du meilleur réalisateur (pour "Le Mouchard" (1935), "Les Raisins de la colère" (1940), "Qu'elle était verte ma vallée" (1941) et "L'Homme tranquille" (1952)), décide de tourner pour la Paramount une œuvre intimiste.
Si les plaines désertiques et les rochers de la Monument Valley, à la frontière de l’Arizona et de l’Utah, forment le décor habituel de ses films, John Ford délaisse cette fois les grands espaces avec ce western tourné presque entièrement en studio.
D’ailleurs, les scènes de ce film essentiellement nocturne se déroulent principalement en intérieur (dans une cuisine, une salle de restaurant ou une chambre ; loin des paysages grandioses qui ont fait sa renommée).
Ford revient aussi au noir et blanc pour la dernière fois après avoir filmé en couleurs de nombreux westerns. Car "L'homme qui tua Liberty Valance" est une oeuvre teintée d’amertume.
C’est l’un des meilleurs scénarios tournés par John Ford. Construit autour d’un long retour en arrière, le film est l’adaptation -peu fidèle - d’une nouvelle de seize pages de la romancière Dorothy M. Johnson.
Après des années d’absence, le sénateur Ransom Stoddard (James Stewart) et son épouse Hallie (Vera Miles) arrivent en train à Shinbone pour assister aux funérailles d’un certain Tom Doniphon (John Wayne). Intrigué, un journaliste du "Shinbone Star" interroge le politicien à propos de sa présence aux obsèques d’un cow-boy oublié de tous, mort dans l’anonymat et l’indifférence. Stoddard lui raconte son passé dans cette petite ville où, jeune avocat, il a combattu avec le défunt un abject hors-la-loi, Liberty Valance (Lee Marvin), qui terrorisait les habitants.
On va découvrir au fur et à mesure du film que Stoddard est un imposteur qui a construit sa vie et sa carrière politique sur un mensonge. En effet, le jeune juriste devenu gouverneur puis sénateur a prétendu pendant des années avoir tué Valance alors qu’en réalité, c’est son ami Tom qui a abattu le dangereux bandit (car Stoddard était un tireur inexpérimenté).
Tom Doniphon a en effet abandonné à son rival non seulement la gloire de son geste, mais aussi la main de Hallie (Vera Miles), la femme qu’ils aimaient l’un et l’autre… Avec cette réflexion sur la fondation des mythes américains, John Ford exprime un certain désenchantement à l’égard de la mythologie du western qu’il a lui-même forgé à travers ses films.
Il y a ainsi dans "Liberty Valance", un thème spécifiquement fordien, celui de l’ancienne Amérique qui fait place à la nouvelle. Vers la fin de cette oeuvre mélancolique, Dutton Peabody, le journaliste du journal local - qui incarne l'arrivée du "quatrième pouvoir", celui de la presse, achevant la transition vers la modernité américaine - lance à Stoddard : "Quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende !".
John Ford raconte ici la transformation d’un pays sans foi ni loi en un état de droit et une démocratie. C’est une métaphore de la civilisation où la loi du talion est remplacée progressivement par l’ordre et la justice. Même si l’on sent que la sympathie de Ford va au personnage interprété par John Wayne. Hallie (Vera Miles) dépose d’ailleurs sur son cercueil une fleur de cactus, fleur sauvage symbolisant le vieil Ouest du disparu.
Ce grand classique du septième art a inspiré et influencé par la suite toute une nouvelle génération de réalisateurs :
- ce film que Steven Spielberg a découvert enfant dans un ciné de plein air de Phoenix (Arizona), a eu par exemple un énorme impact sur lui,
- en 1996, Michael Cimino, le réalisateur de "La porte du paradis" (1980) - un autre chef d'oeuvre -, a aussi avoué qu’il admirait le film de Ford,
- mais l’héritier le plus évident du réalisateur est naturellement Clint Eastwood. En particulier dans "Impitoyable" (1992), qui semble à la fois répondre et faire écho à "Liberty Valance", à travers le personnage de W. W. Beauchamp (Saul Rubinek), le biographe d’English Bob (Richard Harris), qui a tendance à déformer et embellir la réalité historique pour raconter, de façon romancée, les exploits de son "héros". Avant que le shérif Little Bill Daggett (Gene Hackman) ne rétablisse la vérité des faits. En interrogeant le rapport entre la légende et la réalité, Eastwood signe avec "Impitoyable" un hommage direct à "L'homme qui tua iberty Valance".
Une oeuvre immense, sans laquelle l’Amérique ne pourrait être comprise et aimée.
Source : www.programme-tv.net