C'est à dire : de la marijuana, du haschich, du cannabis, etc. (tous ces mots sont synonymes et il en existe de nombreux autres), utilisé pour rouler soi-même des cigarettes appelées "joints", "pétards", "bédos", "cônes", etc. (registre argotique).
"Weed" est en effet un mot anglais du registre argotique.
Faut-il rentrer dans la norme, "rentrer dans le moule", au risque de passer à côté de sa vie, de soi-même ou mieux vaut-il vivre sa vie pleinement en s’acceptant comme unique et interagir avec des personnes également uniques?
Il y a pour ma part fort longtemps, que j'ai décidé de ne pas pousser droit !
Ainsi que me l'a cependant fort justement fait remarquer l'un de mes lecteurs, on pourrait également avoir une interprétation négative de ce joli et séduisant proverbe en disant que le pervers (tordu) s'en sort malheureusement souvent mieux que la personne droite !
J'aime beaucoup cette expression du registre familier en forme de locution verbale et d'idiotisme alimentaire.
"Sucrer les fraises" s'utilise depuis le tournant du XXe siècle et signifie, par plaisanterie (un tantinet douteuse), au sens figuré : avoir les mains qui tremblent de façon visible, être agité de tremblements nerveux incontrôlés.
Et par extension : être gâteux, atteint d'une maladie dégénérative, manifester des signes de vieillesse.
On dit par exemple : "La grand-mère de ma copine est vraiment très très âgée : elle sucre les fraises".
Ou : "J'espère bien pouvoir un jour m'offrir un beau voyage avec mes filles avant de sucrer les fraises".
Ce type de tremblement des mains ressemble en effet beaucoup au mouvement que font celles-ci lorsque l'on sucre les fraises au sens propre :
armé d'une main d'une coupe pleine de ces fruits rouges,
et de l'autre d'un sucrier à trous ou d'une cuillère à sucre (percée de trous), il faut secouer la seconde main au-dessus de la première afin d'obtenir des fraises au sucre.
Cette expression ne doit pas être confondue avec la locution verbale "Être aux fraises".
Sources : www.expressions-francaises.fr, www.expressio.fr et wiktionary.fr
J'adore cette expression du registre argotique en forme d'idiotisme botanique qui signifie : avoir des difficultés auditives, entendre mal.
Naturellement, elle interloque souvent mes interlocuteurs étrangers ou les personnes peu habituées à la langue verte, mais c'est toujours un véritable plaisir pour moi que de la leur expliquer.
Ce mot du langage courant peut avoir en français deux significations différentes.
Et cela, à la grande surprise, parfois, de nos amis étrangers ou de certains jeunes migrants allophones, que j'ai pu avoir l'occasion de côtoyer, qui nous expliquaient qu'ils n'avaient pas faim lorsque nous leur annoncions qu'ils allaient avoir un avocat !
Ce mot désigne en effet, selon le contexte :
un juriste, dont les fonctions traditionnelles sont de conseiller, représenter, d'assister et de défendre ses clients (personnes physiques ou morales) en justice, en plaidant pour faire valoir leurs droits et, plus généralement, pour les représenter.
L'avocat a également une fonction de conseil mais aussi de rédacteur d'actes.
ou : le fruit de l'avocatier, un arbre originaire du Mexique, qui est, de loin, le premier producteur mondial de ce fruit (à lui seul 30 % de la production mondiale), ainsi que le premier exportateur et le premier consommateur.
Je raffole personnellement de ce fruit utilisé en salade ou pour faire du guacamole.
On peut facilement faire pousser chez soi un avocatier à partir de simples noyaux d'avocat.
Pour l'anecdote, le mot "avocat" provient de l'espagnol "aguacate", lui-même dérivé d'un mot d'une langue locale signifiant "testicule", par analogie avec la forme de cet organe.
Ces noms et ce surnom désigne un arbrisseau de la famille des Fabacées (ou Légumineuses) qui se caractérise par son fruit nommé "Baguenaude".
La "Baguenaude" est une espèce de gousse brun rougeâtre en forme de petite vessie pleine d’air, qui enfle à maturité et devient translucide, éclatant de façon sonore lorsqu’on la presse entre les doigts.
Cette expression du langage courant en forme d'idiotisme botanique fait référence aux lauriers de la Grèce antique, dont les rameaux servaient à tresser des couronnes destinées aux poètes, aux héros et aux vainqueurs.
Et elle signifie "Se contenter d'un premier succès, se reposer sur une gloire ancienne, ne plus faire d'efforts après un grand succès".
On dit par exemple : "Après son titre de champion, il s'est trop reposé sur ses lauriers".
Source : wiktionary.org, www.expressio.fr et dictionnaire.reverso.net
Cette expression en forme d'idiotisme animalier date du XIIIe siècle et signifie - au sens figuré - : "essayer de concilier des intérêts contraires, des personnes aux points de vue opposés".
À l'instar de ceux d'une chèvre et d'un chou, la première ayant naturellement vocation à dévorer le second.
On dit par exemple : "En voulant ménager la chèvre et le chou, le gouvernement n'a fait que des mécontents".
Nos amis belges ont créé à partir de cette expression le mot "Chèvrechoutiste" (ou "Chèvre-choutiste") afin de désigner une personne tentant de faire plaisir à tout le monde ou de satisfaire des intérêts divergents.