Ces différentes locutions verbales du registre argotique sont parfaitement synonymes, les substantifs féminins "Gueule", "Pêche", "Pipe" et "Poire" désignant ici le visage, la figure.
Et elles signifient toutes, au sens figuré : rire aux éclats, être plié de rire.
Ce substantif féminin en forme de prénom féminin peut avoir en français au moins six significations différentes :
une sorte de bonnet féminin, populaire dans les classes modestes du XVIIIe au XIXe siècle, et considérée comme le précurseur de la capote.
Fréquemment portée en Lorraine, la charlotte est née d'une évolution du bonnet auquel furent ajoutés des bords et des liens pour le nouer sous le cou. Elle servait à cacher les cheveux afin d'indiquer la respectabilité. Et elle était souvent portée comme bonnet d'intérieur au XVIIIe siècle .Tandis qu'on la portait couramment sous un chapeau de paille en été.
Elle se confectionnait en batiste ou en mousseline, avec une bordure froncée.
Dès le milieu du XVIIIe siècle, les liens furent remplacés par des rubans.
Et au cours du XIXe siècle, on lui ajoute des bords derrière et sur les côtés, afin de couvrir la nuque, préfigurant ainsi la capote mais sans amidon.
un bonnet jetable à élastique, recouvrant les cheveux pour des raisons d'hygiène.Cet EPI (Equipement de Protection Individuelle) est utilisé dans certaines industries (en particulier les industries agro-alimentaires, pharmaceutiques et parfois chimiques) et en chirurgie,
un type de dessert moulé, de forme cylindrique ou tronconique, d'environ 10 cm de hauteur, formé d'une croûte faite de biscuits à la cuillère (ou des boudoirs), ou de tranches de pain, ou encore d'une génoise, et dont le centre est garni soit de fruits, soit d'une crème.
L’origine de ce dessert est incertaine, mais il se dit qu'il aurait été inventé en l'honneur de Sophie-Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (19 mai 1744 - 17 novembre 1818), épouse du roi Georges III et, à ce titre, reine du Royaume-Uni, de 1761 à 1818, sous le nom de "reine Charlotte".
À l'origine, la Charlotte aux fruits (pomme, poire, ou pêche), aux tranches de pain beurré, était servie chaude avec le thé chez les Anglais ; puis un cuisinier anglais a légèrement changé la recette et notamment son service froid.
De nos jours, on sert la Charlotte froide, on utilise les biscuits et on farcit d'une crème ou d'une mousse, aux fruits (fraise ou poire essentiellement) ou au chocolat.
une variété de fraise ronde, produite de juin à septembre,
une variété de pomme de terre mise sur le marché en 1981,
"La guimauve"est un substantif féminin désignant :
une plante herbacée vivace appelée "Guimauve officinale", Guimauve sauvage" ou "Mauve blanche", commune en Europe.
Elle est cultivée comme plante médicinale pour ses propriétés émollientes, comme plante ornementale pour ses fleurs et quelquefois comme plante potagère principalement pour ses racines.
Et elle entrait autrefois dans la composition d'une confiserie molle et sucrée, la guimauve, originellement fabriquée à partir de la racine de guimauve.
ou : une confiserie molle également appelée "Pâte de guimauve",originellement confectionnée avec un extrait de la racine de guimauve officinale mais qui, dans sa forme moderne, est faite de sucre, de blanc d'oeufs battus, de gélatine (qui remplace la guimauve) et de gomme arabique.
La guimauve a une consistance spongieuse et généralement la forme de cubes ou de longs bâtons souples. Elle est naturellement d'un goût assez neutre et de couleur blanche ou rose mais est souvent aromatisée et colorée en teinte pastel dont les plus courantes sont rose, verte, bleue et jaune.
Cette friandise est connue en Belgique sous le nom de "Lard", le nom de "Guimauve" se rapportant, dans ce pays, à une autre friandise typique de la fête de la Saint-Nicolas plus proche de la guimauve d'origine.
En France, une confiserie faite de guimauve est commercialisée par la société Haribo-Ricqlès-Zan sous l'appellation commerciale "Chamallows", un mot possédant une consonance proche du nom de la guimauve en anglais qui est "Marshmallow".
et "À la guimauve" ou "De la guimauve" sont des locutions adverbiales signifiant, au sens figuré, dans le registre familier :
fade, douceâtre, sans expression.
On dit par exemple : "Je trouve minable cet acteur et son jeu à la guimauve".
ou,de façon péjorative : exagérément sentimental ; à l'eau de rose, un peu mièvre.
On dit par exemple : "Je ne supporte pas cet artiste et ses chansons : il ne fait que de la guimauve".
Sources : www.cnrtl.fr, wikipedia.org et wiktionary.org
Ainsi que vous allez pouvoir le constater, la distinction entre ces trois mots n'est vraiment pas aisée, l'utilisation interchangeable dans le milieu horticole des termes "Cultivar" et "Variété" génèrant en effet une confusion.
"Un cultivar" est un mot-valise anglais ("Cultigene variety"), créé en 1923 par le botaniste états-unien Liberty Hyde Bailey.
Et il désigne une variété de plante (arbres compris) obtenue en culture, par hybridation, sélection ou mutation, pour ses caractéristiques réputées uniques : morphologiques, esthétiques, techniques, vitesse de croissance (pour les arbres par exemple), adaptation à un biotope ou résistance à certaines maladies.
Ce terme de "Cultivar" est synonyme de "Variété cultivée" ou "Variété horticole", et plus communément malheureusement - par ellipse - "Variété".
Il existe de nombreux types de cultivars. Cette notion existe dès lors que dans une langue, on dénomme plusieurs types de plantes cultivées reconnaissables par des caractères communs au sein d'une espèce.
Les cultivars traditionnels sont donc nécessairement hétérogènes du point de vue du généticien, qui les qualifient souvent de "Variétés-populations" (ou "Landraces").
Avec l'essor de la sélection moderne et des outils génétiques, ainsi que des réglementations, on tend aujourd'hui à restreindre le sens de "Cultivar" à des populations de plantes "distinctes, homogènes et stables", autrement dit aptes à être enregistrées dans les catalogues officiels ou à recevoir un certificat d'obtention végétale.
Mais le terme "Cultivar" désigne également improprement :
les variétés naturelles mais cultivées dans les jardins et multipliées en pépinière,
ainsi que les variétés nées spontanément dans les cultures (dites "écotypes").
tandis que "Une varietas" (du latin "Varietas", "Qui diverge") ou "Une variété botanique"désigne, en botanique, en mycologie et de manière générale dans toutes les disciplines faisant appel à la systémique : un rang taxonomique de niveau inférieur au rang d'espèce, dit "Infraspécifique".
Contrairement à une "Varietas", un "Cultivar" ne peut donc pas transmettre ses caractéristiques par semence.
Les noms de cultivars sont gérés par le Code international pour la nomenclature des plantes cultivées, alors que les noms de varietas le sont par le Code botanique.
Ces différentes locutions verbales en forme d'idiotismes corporels possèdent naturellement des significations très différentes :
"Avoir la main" (langage courant) :
au sens propre, lorsque l'on joue aux cartes :
être le premier à jouer.
ou : être celui qui distribue les cartes.
et au sens figuré : avoir la balle dans son camp, être celui qui a l’initiative.
On dit par exemple : "Tu as la main, c'est toi qui contrôle la situation".
"Avoir la main baladeuse" (registre familier) (sens figuré) : être enclin aux caresses intempestives.
On dit par exemple : "Le chef de service de ma copine avait la main balladeuse. Mais elle l'a dénoncé auprès sa direction".
"Avoir la main croche" (registre familier) (sens figuré) : être d'un naturel rapace.
On dit par exemple : "Mon patron a la main croche : impossible de lui faire acheter le moindre équipement !".
"Avoir la main heureuse" (langage courant) (sens figuré) : avoir de la chance au jeu, être chanceux, avoir bien choisi ; faire un choix avisé ; réussir dans ce que l’on entreprend.
On dit par exemple : "Tu as eu la main heureuse avec cet achat : moi je ne fais que de mauvaises affaires".
"Avoir la main malheureuse" (langage courant) (sens figuré) : ne pasavoir de chance au jeu, être malchanceux, avoir mal choisi ; échouer dans ce que l’on entreprend.
On dit par exemple : "J'ai eu la main malheureuse : je gagnerai une autre fois".
"Avoir la main légère" (langage courant) (sens figuré) : ne pas mettre trop de quelque chose ; opérer adroitement, agir sans brutalité.
On dit par exemple : "Ma tante utilise de l'engrais, mais elle a la main légère".
Ou : "Tu peux lui confier tes vases : il a la main légère".
Avoir la main leste" (langage courant) (sens figuré) : être prompt à infliger des gifles ou des coups en guise deréprimandes.
On dit par exemple : "Mon grand-père avoir la main leste avec ses enfants : mon père a reçu des centaines de gifles quand il était jeune".
"Avoir la main lourde" (registre familier) (sens figuré) :
verser en trop grande quantité ou utiliser un produit plus que nécessaire.
On dit par exemple : "Le serveur a eu la main lourde : je n'ai jamais bu autant de pastis de ma vie !".
Ou : "Tu as eu la main lourde : il y en a deux fois trop !".
frapper fort, punir sévèrement.
On dit par exemple : "Mon oncle a eu la main lourde avec mon cousin : il a failli l'assommer !".
"Avoir la main sûre" (langage courant) : avoir la main ferme, qui ne tremble pas.
On dit par exemple : "Tu peux lui faire confiance s'il te dit qu'il tient la corde : il a la main sûre".
et "Avoir la main verte" (langage courant) (sens figuré) : savoir cultiver, entretenir, faire pousser et soigner les plantes ; être doué pour cela.
On dit par exemple : "Mon épouse a la main verte mais pas moi : il suffit que je touche à une plante pour qu'elle meurt dans la semaine !".
Et nos amis québecois utilisent un autre idiotismechromatique : "Avoir le pouce vert".
Sources : wiktionary.org, www.littre.org, www.linternaute.fr, www.languefrancaise.net, dictionnaire.reverso.net, Le Robert et www.larousse.fr
à l'origine : un pays peu développé, dont l'industrie repose sur la seule production de bananes, et dirigé par une petite ploutocratie autoritaire mise en place, aidée ou soutenue par des grandes multinationales de l'agroalimentaire,
et par extension, de manière polémique ou satirique : toute forme de régime politique considéré comme dictatorial et corrompu, devant son existence aux services qu'il offre aux multinationales souvent états-uniennes et par conséquent aux États-Unis d'Amérique.
La formule est apparu en 1904 sous la plume de l'écrivain états-unien O. Henry, qui vivait alors au Honduras, et se référait à l'entreprise états-unienne United Fruit Company, grand producteur de bananes, qui finança et ordonna pendant environ 50 ans de nombreux coups d'État en Amérique centrale afin de faciliter ses activités.