Et pas simplement, en français : "L'ANMO" pour "L'Afrique du Nord et Moyen Orient" !
Ou : "Le MOAN" pour "Le Moyen Orient et Afrique du Nord" !
Ces acronymes désignent en effet une vaste région du monde comprenant tous les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, depuis le Maroc, au Nord-Ouest de l'Afrique, jusqu'à l'Iran, au Sud-Ouest de l'Asie.
Cette région abrite environ 340 millions d’habitants en 2012, soit 6% de la population mondiale.
Et comprend plusieurs pays possèdant environ 60 % des réserves mondiales de pétrole et 45 % des réserves mondiales de gaz naturel, selon une estimation effectuée en janvier 2009 par le magazine "Oil and Gas Journal".
En 2009, en effet, huit des douze pays de l'OPEP (organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) appartenait à l'AMNO ou MOAN.
Les États fédérés de Micronésie (en anglais : "Federated States of Micronesia", souvent abrégé en "FSM"), généralement davantage connus, par ellipse, sous le simple nom de "Micronésie", sont un État fédéral du Sud-Ouest de l'océan Pacifique Nord, en libre association avec les États-Unis d'Amérique.
Celui-ci est situé dans une partie de l'archipel des îles Carolines, à l’Est des Philippines, et composé de quatre États, s'étendant dans l'ordre de l'Ouest à l'Est et comptant environ 103 000 habitants en 2010, dont 6 650 à Palikir, sa capitale fédérale depuis 1989 :
Yap, dont la capitale est Colonia : 118 km2 et 11 400 habitants,
Chuuk, appelé Truk jusqu’en janvier 1990, dont la capitale est Weno : 127 km2 et 49 000 habitants,
Pohnpei, appelé Ponape jusqu’en 1984, dont la capitale est Kolonia, ancienne capitale fédérale, et dans lequel se situe Palikir, la novelle capitale fédérale : 347 km2 et 36 000 habitants,
et Kosrae. dont la capitale est Tofol : 110 km2 et 6 600 habitants.
Ne pas confondre l'État et la région du même nom
L'État de "Micronésie" ne doit surtout pas être confondu avec la région "Micronésie", qui appartient à l'Océanie et a été dénommée ainsi par l'explorateur français Jules Dumont d'Urville.
Cette région s'étend en effet bien au-delà du seul territoire de l'État "Micronésie", puisqu'elle comprend également les îles Marshall, une partie des Kiribati (îles Gilbert et Banaba), les îles Mariannes (États-Unis), Nauru et les Palaos.
Géographie
Les États fédérés de Micronésie sont composés de 607 îles réparties sur 2 860 km.
Melekeok, aux îles Palaos, se trouve à 445 km à l'Ouest-Sud-Ouest de Colonia, la capitale de Yap, cette dernière étant située à 845 km à l'Ouest-Sud-Ouest d'Hagatna, à Guam.
Et Delap-Uliga-Darrit, aux îles Marshall, se situe à 1 459 km à l'Est de la capitale de la fédération, Palikir, celle-ci étant située à 1 638 km à l'Est-Sud-Est de Guam.
Bien qu’appartenant politiquement aux États fédérés de Micronésie, les îles de Nukuoro et Kapingamarangi n'appartiennent pas à la région de Micronésie : il s'agit d'enclaves polynésiennes.
Les frontières des États fédérés de Micronésie sont exclusivement maritimes. Elles délimitent les zones économiques exclusives de la Micronésie, qui, en atteignant les 2 992 415 km2, la classent au 14e rang mondial. Un classement à rapporter à son 188e rang mondial pour ce qui est de la superficie terrestre, avec ses 702 km2 de terres émergées.
Ces trois substantifsparonymiques ne doivent surtout pas être confondus, puisqu'ils désignent respectivement :
"Une enclave" :
un territoire, ou morceau de territoire, complètement entouré par une seule autre entité territoriale (région ou pays).
Exemples d'enclaves célèbres :
Kaliningrad, anciennement Königsberg en Prusse-Orientale, est une ville de Russie située dans une enclave territoriale, l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie.
Berlin-Ouest : partie Ouest de la ville allemande de Berlin ayant eu une identité propre, de la création de la Trizone, le 3 juin 1948 jusqu’au traité de Moscou du 12 septembre 1990.
Elle résultait du ralliement, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, des zones de Berlin contrôlées par les trois puissances occidentales victorieuses (les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) face à Berlin-Est, sous contrôle soviétique.
Alors que Berlin-Est devenait la capitale de la RDA (République Démocratique Allemande ou "Allemagne de l'Est") en 1949, Berlin-Ouest n’a jamais été officiellement gouvernée par la RFA (République Fédérale d’Allemagne ou "Allemagne de l'Ouest") et est restée une enclave en territoire Est-allemand, occupée par les trois puissances occidentales mais devenant progressivement autonome, dont la frontière était physiquement matérialisée par le "Mur de Berlin", du 13 août 1961 jusqu’à sa destruction en novembre 1989.
Et non, comme malheureusement beaucoup de gens le pensaient ou l'imaginent toujours, une ville coupée en deux (Berlin-Ouest et Berlin-Est), située à la frontière entre les deux Allemagnes (de l'Ouest et de l'Est) !
une localité ou une région isolée, éloignée de tout axe important de transport, comme par exemple une vallée alpestre ou la Corse.
"Une exclave": un morceau de terre sous souveraineté d'un pays, du territoire principal duquel il est séparé par un ou plusieurs pays ou mers.
Ce terme n'est qu'un calque de l'anglais "Exclave" et constitue donc un anglicisme. En français, seul le terme "Enclave" est employé pour les deux sens évoqués ci‐dessous.
et "Un esclave" ou "Une esclave" :
au sens propre : une personne privée de sa liberté, par sa naissance ou par sa capture, qui n'est pas de condition libre, est considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou acheté, et se trouve sous la dépendance absolue d'un maître dont elle est la propriété.
par extension :un prolétaire opprimé et exploité,
On dit par exemple : "L'industrie minière employait à la fin du XIXe siècle des centaines de milliers d'esclaves en Europe".
au sens figuré :
une personne qui, par flatterie, par intérêt ou par passion, se soumet entièrement à la volonté de quelqu'un, s'emploie exclusivement à le servir et suit aveuglément ses volontés ; une personne portée à obéir servilement,
On dit par exemple : "Mais ma chérie, ce n'est pas parce que tu l'aimes comme une folle que tu dois être son esclave".
une personne au service d'une autre personne, et astreinte à des tâches pénibles, parfois humiliantes,
On dit par exemple : "Ma belle-soeur est devenue l'esclave de son fils".
ou, en technologie, et notamment en informatique : un élément (périphérique, processus ou serveur) exécutant les ordres que lui en donne un autre, appelé "maître".
On parle alors de "modèle maître-esclave" ou d'"architecture maître-esclave".
Source : www.wiktionary.org, www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et Le Robert
Pour tout vous dire, je ne l'avais même pas inscrit dans la liste de pays ou territoires à conquérir, tant il me semblait pratiquement impossible de décrocher un jour un seul lecteur doté d'une adresse électronique en .aq !
Et puis voilà : le premier est venu hier sur J'aime les mots ! Qu'il en soit ici grandement remercié.
L'Antarctique, parfois appelé "le Continent Austral" ou "le Continent Blanc" (un idiotismechromatique), est le continent le plus méridional de la Terre.
Localisation
Situé autour du pôle Sud, il est entouré des océans Atlantique, Indien et Pacifique et des mers de Ross et de Weddell. Il forme le coeur de la "région antarctique" qui inclut également les parties émergées du plateau des Kerguelen ainsi que d'autres territoires insulaires de la "plaque antarctique" plus ou moins proches.
L'ensemble de ces territoires, qui partagent des caractéristiques écologiques communes, constitue l'"écozone antarctique".
Un gigantesque territoire inhospitalier
Avec une superficie de 14 millions de kilomètres carrés, l'Antarctique est plus petit que l'Asie, l'Afrique ou l'Amérique ; seules l'Europe et l'Océanie sont plus petites que lui. Quelque 98 % de sa surface sont recouverts d'une couche de glace d'une épaisseur moyenne de 1,6 km. C'est pourquoi la morphologie du sous-sol antarctique reste encore peu connue voire inconnue, alors que petit à petit se dévoile la présence de lacs subglaciaires et de chaînes de montagnes subglaciaires comme celle de Gamburtsev.
L'Antarctique est le continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux. C'est également, de tous les continents, celui qui a l'altitude moyenne la plus élevée. Puisqu'il n'y tombe que peu de précipitations, excepté sur ses parties côtières où elles sont de l'ordre de 200 mm par an, l'intérieur du continent constitue le plus grand désert du monde.
Un continent inhabité
À part les bases scientifiques, il n'y a pas d'habitat humain permanent et l'Antarctique n'a pas de population indigène connue.
Seuls des plantes et des animaux adaptés au froid, au manque de lumière et à l'aridité y survivent, comme des manchots, des phoques, des poissons, des crustacés, des mousses, des lichens et de nombreux types d'algues.
Le nom "Antarctique" vient du grec (antarktikos), qui signifie "opposé à l'Arctique" (*) .
Une découvertes très tardive
Bien que des mythes et des spéculations concernant une "Terra Australis" ("Terre Australe ") remontent à l'Antiquité, le continent n'est aperçu pour la première fois – de façon attestée – qu'en 1819 par le navigateur britannique William Smith. Cette découverte suscita un vif intérêt de la part des chasseurs de phoques européens et américains qui affluèrent sur les côtes antarctiques dans les années qui suivirent et s'employèrent à décimer une population de plusieurs millions d'individus, au point de parvenir pratiquement à son extinction en 1830.
Un continent très étudié
À la suite du traité sur l'Antarctique signé en 1959 par douze États et suivi en 1991 par le protocole de Madrid, l'ensemble des territoires situés au sud du 60e parallèle sud acquiert un statut particulier : les activités militaires y sont interdites ainsi que l'exploitation des ressources minérales sauf celles qui sont menées à des fins scientifiques. Les signataires accordent la priorité aux activités de recherche scientifique. Les expériences en cours sont effectuées par plus de 4 000 scientifiques de diverses nationalités (l'été. Et 1 000 l'hiver) et ayant des intérêts différents. Considéré comme une réserve naturelle, le continent est protégé par la Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) et divers accords internationaux sur la protection de la biodiversité et sur la restriction du tourisme.
Le tourisme
Modeste ressource jusque dans les années 1980, le tourisme attire de plus en plus de visiteurs : 10 000 en 2000, 37 000 en 2010, soit neuf fois plus de personnes que le nombre de scientifiques présents. La majorité des touristes se concentre durant l'été à proximité de la péninsule Antarctique. Depuis 1991, des mesures de régulation et de protection ont été prises. L’Association internationale des voyagistes antarctiques (IAATO), qui regroupe 80 % des voyagistes opérant sur ce continent, a établi un code de conduite, prône un tourisme éducatif et coopère avec les scientifiques en mettant à leur service la logistique et les moyens de transport. Aussi les États se sont inspirés de ses travaux et données pour élaborer un code international très contraignant.
(*) : Pour ceux qui ne parviendraient pas à se souvenir que l'Antarctique est au Sud et l'Arctique au Nord, découvrez-donc un moyen mnémotechnique très simple.
J'aime beaucoup cette locution nominale féminine du langage courant qui désigne : une promesse excessive qui ne peut être tenue.
Cette expression nous vient du XVIe siècle, à une époque où les habitants de la Gascogne - une zone du Sud-Ouest de la France, couvrant principalement l'actuel Gers (32), les Landes (40)et les Hautes-Pyrénées (65), qui a disparu en tant que département ou région - étaient réputés faire d'excellents et courageux soldats.
Mais ces qualités reconnues étaient trop souvent vantées et exagérées par les Gascons eux-mêmes, que l'on considérait de ce fait comme des hâbleurs, des beaux parleurs, des menteurs, des vantards, auxquels on ne pouvait guère faire confiance.
Nombre d'entre eux avaient émigré à Paris (75) pour devenir soldat afin de sortir de leur misère, mais ils refusaient de l'avouer et cherchaient à faire croire qu'ils valaient mieux que ce qu'ils étaient réellement.
C'est de cette réputation que l'expression "Promesse de Gascon" est née, ainsi que la locution verbale "Parler en Gascon" qu'on pourrait aujourd'hui traduire par "Raconter des craques" ou le substantif féminin "Gasconnade" que l'on pourrait remplacer par le mot "Fanfaronnade".
On dit par exemple : "Je suis désolé M. le directeur, mais je vous ai fait une promesse de Gascon : je n'ai plus ni vodka, ni gin, ni whisky, ni porto, mais seulement... de l'eau du robinet.".
Ainsi que j'ai malheureusement pu l'entendre dans le commentaire du premier épisode de la série documentaire états-unienne "Quand la nature se déchaîne", tourné en 2020 et diffusé le 6 juin 2021 sur la chaîne de télévision française RMC Story.
Mais : "Le Gujarat, l'État de naissance DU Mahatma Gandhi" !
Mohandas Karamchand Gandhi, né le 2 octobre 1869 et mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, est en effet un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays, communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme "Mahatma Gandhi" (du sanskrit "mahatma" signifiant "grande âme"), voire simplement "Gandhi" ou "Bapu" ("père" dans plusieurs langues en Inde).
Et non "Le Mahatma Gandi".
"Mahatma » est d'ailleurs un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne.
Quant au Gujarat, État de naissance DU Mahatma Gandhi, il est l'un des vingt-neuf États de l'Inde.
Situé dans l’Ouest du pays, il est bordé :
au Nord par le Pakistan et le Rajasthan,
à l'Est par le Madhya Pradesh,
et au Sud par le Maharashtra.
Sa superficie de 196 024 km2 est équivalente à celle du Sénégal. Et sa population compte environ 64 millions d'habitants, soit presque autant que la France.
Dont environ 349 000 habitants dans sa capitale, Gandhinagar, une ville nouvelle construite dans les années 1960, et nommée "Gandhi" afin de rendre hommage à ce grand homme.
Ces deux périphrases désignent : La Sérénissime république de Saint-Marin ou république de Saint-Marin (San Marino en italien), un micro-État européen enclavé à l'intérieur de l'Italie.
La république fédérale de Somalie est un pays situé à l'extrémité orientale de la Corne de l'Afrique.
Ancienne colonie britannique et italienne, son indépendance date du 1er juillet 1960.
Ce pays sans État ou presque depuis 1991 est considéré comme le plus corrompu et le plus défaillant du monde. Et comme l'un des plus pauvres.
Géograpĥie
La Somalie est entourée par :
le golfe d'Aden au Nord,
l'océan Indien à l'Est et au Sud-Est,
Djibouti au Nord-Ouest,
l'Éthiopie à l'Ouest,
et le Kenya au Sud-Ouest.
Le pays possède 3 025 km de côtes et 2 366 km de frontière terrestre, dont plus de la moitié avec l'Éthiopie.
Sa superficie est de 637 657 km2 (la France en fait 643 801, dont 543 965 en métropole).
Le pays est essentiellement composé de plaines arides, de moins de 100 mètres au-dessus de la mer, au Centre et au Sud.
Le Nord du pays est plus montagneux, son point culminant étant le Shimbiris (2 416 m).
Un état fédéral
Depuis 2016, la Somalie est officiellement divisée en 6 États autonomes :
Somalie-du-Sud-Ouest,
Pount,
Somaliland,
Jubaland,
Hirshabelle,
Galmudug
Entités non-reconnues
Du fait de la guerre civile en cours depuis 1991, on trouve en Somalie, de nombreuses entités de fait contrôlant une grande partie du territoire :
le Somaliland, au Nord-Ouest (capitale : Hargeisa), est une république auto-proclamée depuis 1991, installée sur le territoire de l'ancienne Somalie britannique, dont elle se considère l'héritière. Il revendique son indépendance mais n'est pas reconnu par la communauté internationale qui ne souhaite pas voir les frontières modifiées et le considère donc comme une région autonome de la Somalie.
le Pount, au Nord-Est (capitale : Garowe), est un État auto-proclamé en 1998, ne réclamant pas son indépendance mais souhaitant intégrer une prochaine République fédérale somalienne.
le Maakhir (capitale : Badhan) est un État auto-proclamé en 2007, s'étant rattaché au Pount en 2009, après avoir été l'objet d'une guerre entre le Pount et le Somaliland.
SSC (Soul, Sanaag et Cayn) : objet de tensions entre Pount et Somaliland, cette région s'est doté d'une administration se voulant autonome, sur le modèle du Pount.
l' Awdal est un État auto-proclamé, ancienne portion du Somaliland, ayant souhaité s'en détacher en 2010.
Saaxil (capitale : Berbera) est une province autoproclamée, détachée illégalement.
le Galmudug (capitale : Gall Kacyo) est un État auto-proclamé en 2006, entretenant des rapports avec le Pount et souhaitant intégrer, à l'instar de ce dernier, une prochaine République fédérale somalienne.
le Jubaland/Azanie : ancienne République auto-proclamée, plusieurs fois conquise par les islamistes du Sud du pays, le Jubaland a décidé de se transformer en Azanie, État auto-proclamé, en 2010.
l'Himan et Heeb est un État auto-proclamé.
Auxquels il convient d'ajouter :
les territoires contrôlés par Ahlu Sunna wal Jamaa, un groupe islamique soufi,
et les territoires contrôlés par Harakat al-Chabab al-Moudjahidin, un groupe islamiste.
Économie
Depuis le début des années 1990, la guerre civile entrave le développement économique du pays.
L'économie de la Somalie est surtout agricole, mais est aussi basée sur l'exploitation du sel. L'économie est assistée par l'aide internationale et les rentrées de devises de la diaspora, évaluées à plus de 60 % du PIB en 2007.
En 2001, la Somalie était classée dernière sur la liste des pays par indice de développement humain. Elle n'est plus classée depuis.
La monnaie nationale, le shilling somalien, n'a plus de valeur depuis 1991.
Le réseau routier est dans un état catastrophique. Les routes, ou ce qu'il en reste, de grandes pistes de terre, sont dangereuses, truffées de nids de poules et écumées par des bandes armées. Certaines zones sont encore truffées de mines, vestiges de la guerre de sécession entre le Somaliland et la Somalie.
Vu l'état catastrophique du réseau routier, pénétrer dans l'intérieur de la Somalie, en dehors des côtes relève de l’expédition, un déplacement de 40 km nécessitant toute une journée.
Il n'y a plus de système d'assurances en Somalie depuis 1991.
Ni de service postal, c'est-à-dire de courrier international et national. Et cela depuis la fermeture des bureaux de poste en janvier 1991. Voire 1987 pour plusieurs provinces.
L'essentiel du réseau internet de Somalie existe presque exclusivement au Somaliland.
Les villes de Somalie, hormis quelques rues de Mogadiscio, n'ont pas d'électricité. La compagnie nationale d'électricité de Somalie a cessé en 1990, année où les employés de la compagnie se sont retrouvés au chômage, à la suite de la guerre civile. À Mogadiscio, l'électricité est disponible pour seulement quelques rares familles, souvent liées aux chefs de guerre, ou du nouveau gouvernement Somalien, aidé par l'ONU et la communauté internationale. Le soir, vue de la Station spatiale internationale, la Somalie apparaît quasiment complètement en noir, presque comme la Corée du nord, ou certains pays africains pauvres.
Démographie
Le pays compte environ 15,44 millions d'habitants en 2018, dont environ 1,6 millions dans la capitale, Mogadiscio.
Mais les estimations sont extrêmement difficiles en raison du nombre important de nomades et de réfugiés tentant de fuir la famine et les guerres interclans.
Éducation
Le taux d'analphabétisme est de 61 % pour les adultes, de 47 % pour les jeunes hommes entre 15 et 24 ans, et de 63 % pour les jeunes femmes de la même tranche d'âge. Il touche surtout l'intérieur du pays, hors Mogadiscio où sont concentrées quelques très rares écoles privées.
Depuis 1991, il n'y a plus d'État pour encadrer le système éducatif. L'université de Mogadiscio ne fonctionne plus. Les écoles publiques sont fermées depuis janvier 1991. Et même depuis 1987 au Centre et dans l'Est du pays, avec l'avancée de la guerre civile.
Les rares Somaliens diplômés vivent en général hors de Somalie, où ils ont plus de perspectives de trouver des emplois.
Depuis 1991, les archives ne sont plus protégées : les centres des impôts, les mairies, ou autres bâtiments administratifs ont été fermés, puis, généralement pillés. De nombreux documents ont été brûlés, dont des cadastres, et les registres d'enregistrements des naissances.
Tous les fonctionnaires, agents administratifs, enseignants, personnels communaux ont perdu leurs emplois en janvier 1991, date ou l'État somalien s'est effondré. Mais les salaires n'étaient plus versés depuis déjà plusieurs mois.
Alimentation
La Somalie est régulièrement exposée à des épisodes de sécheresse qui provoquent des famines : en 2011, 250 000 personnes y avaient laissé la vie. Ces épisodes sont de plus en plus fréquents, vraisemblablement à cause du réchauffement climatique.
Deux millions de personnes, dont une forte proportion d’enfants, sont proches de la famine en 2019, et trois millions d’autres n’ont qu’un accès très aléatoire à la nourriture.
L’aide internationale est précaire et très insuffisante. Les donateurs étrangers n’honorent pas toujours leurs promesses : seulement 35 % de l’aide promise pour l'année 2019 a été versée. Ce ne sont pas tant les pays voisins qui font défaut mais surtout les pays occidentaux, principalement les États-Unis. L’ONU estime que lors du premier semestre 2019, le nombre de personnes secourues a diminué de moitié par rapport à l’année précédente. Et 80 % des enfants malnutris n’ont accès à aucun traitement médical.
Héritage de la colonisation italienne, la consommation de pâtes et de pizzas fait partie du quotidien de nombreux Somaliens.
Corruption
En 2010, selon l'enquête de Transparency International, la Somalie avait le plus mauvais IPC (Indice de Perception de la Corruption) de tous les pays du monde.
Ce substantif féminin du langage courant désigne, selon le contexte :
une habitante du Chili, un état d'Amérique du Sud, situé sur la façade Ouest du continent, face à l'océan Pacifique, constitué d'une bande de territoire de 4 271 km, d'environ 500 km plus longue que la distance séparant le Nord de la Suède au Sud de l'Espagne !
Et "chilienne" constitue dans ce cas de ce que l'on appelle "un gentilé".
ou : une chaise longue en toile, articulée et pliante, sans accoudoirs.
Sources : wikipedia.org et www.jacqueslanciault.com