L'allégeance est l'obligation de fidélité et d'obéissance qui incombe à une personne envers la nation à laquelle elle appartient et le souverain dont elle est sujette.
Et, par extension : une manifestation de soutien, voire de soumission envers une personne ou un groupe.
Ces différentes locutions verbales relèvent du langage courant.
Utilisées essentiellement au sens figuré, elles font référence au "Joug", une pièce de bois (simple, double, frontale, de nuque) fixée soit en avant, soit en arrière des cornes du boeuf pour y attacher un dispositif d'attelage.
Et qui symbolise, par métaphore, dans le registre soutenu : la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement; la sujétion, la contrainte matérielle ou morale.
Ou, plus généralement : tout ce qui entrave, freine ou gêne la liberté, l'épanouissement, le progrès.
"Mettre sous le joug", c'est donc : soumettre, asservir.
On dit par exemple : "Staline a mis sous le joug des centaines de millions de personnes".
et "Passer sous le joug", "Subir le joug" ou "Vivre sous le joug", c'est : subir la domination, la tyrannie, l'esclavage, la servitude, l'asservissement.
On dit par exemple : "Une grande partie de l'Europe a vécu sous le joug nazi durant plusieurs années".
Ce substantif masculin désigne, selon le contexte :
un pratiquant du "Marinisme", un style littéraire caractéristique de l'écriture baroque italienne, née à la suite de la publication, en 1623, de l’Adone par le poète italien Giambattista Marino, mieux connu en France sous le nom de Cavalier Marin ou encore Jean-Baptiste Marini,
un partisan de la femme politique française d'extrême-droite Marine Le Pen,
Cette locution nominale féminine est fréquemment utilisée, ausens figuré, dans le domaine de la politique.
Relevant du registre familier, elle désigne, de façon péjorative : un système lourd et complexe, peu maniable et/ou peu compréhensible.
Ou un projet jugé trop cher, trop complexe, et dont le mode de fonctionnement paraît inaccessible aux non-initiés.
Et cela, bien sûr, en référence à la complexité des installations d'usines productrices de gaz, comportant d'innombrables enchevêtrements de tuyaux, de cheminées et de cuves, au fonctionnement compliqué.
On dit par exemple : "Le gouvernement nous propose une nouvelle usine à gaz !".
Cette expression est ancienne puisqu'elle date de l'aube de la révolution industrielle, au début du XIXe siècle, lorsque les grandes capitales d'Europe occidentale se dotèrent progressivement de l'éclairage au gaz pour améliorer la salubrité et la sécurité urbaine. À Paris et Londres, notamment, s'étaient ainsi développé de vastes complexes industriels, auxquels leur fonctionnement compliqué et souvent dangereux avait rapidement valu une très mauvaise réputation. Au point que l'image forte de ces complexes industriels tentaculaires reste gravée dans la mémoire collective, au-delà de leur disparition, dès les années 1880, lorsque l'éclairage au gaz tomba en désuétude au profit de l'électricité.
Sources : wikipedia.org, www.lefigaro.fr et www.linternaute.fr
Cette ignoble locution verbale raciste en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme vestimentaire est semble-t-il utilisée dans les milieux néofascistes français pour signifier : effectuer une ratonnade, brutaliser des Maghrébins.
Cet acronyme désigne la Loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure.
Cette loi française qui concerne la gestion de la police et de la gendarmerie pour la période 2009-2013 a été nommée LOPPSI 2 en référence à la LOPSI de 2002 qui avait le même objet et porte presque le même nom mais sans le mot "performance", a été élaboré par les ministres de l'Intérieur UMP (Union pour un Mouvement Populaire) Michèle Alliot-Marie puis Brice Hortefeux.
Le texte concerne en particulier la lutte contre la criminalité générale, la récidive, la délinquance routière, la "cyber-pédopornographie" et l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs. Il donne également de nouveaux pouvoirs à la police et prévoit d'en déléguer aux polices municipales et aux entreprises de sécurité privée.
Le Conseil constitutionnel a invalidé, par sa décision du 10 mars 2011, 13 des 142 dispositions du texte adopté par le Parlement.
Cet acronyme désigne la Loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d'Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure.
Cette loi française concernant la gestion de la police et de la gendarmerie est la première mesure phare de la législature élue en juin 2002, lors de la réélection de Jacques Chirac à la Présidence de la République.
Concrétisant l'un des axes de campagne de Jacques Chirac, la lutte contre l'insécurité, elle s'appuie sur les lois Pasqua de 1995, et doit mettre un frein à l'accroissement des faits de délinquance, alors que 4 millions de crimes et délits ont été recensés en 2001.
Présentée en conseil des ministres le 10 juillet 2002, elle est défendue par Nicolas Sarkozy, Ministre d'État, ministre de l'Intérieur. Examiné en urgence en juillet à l'Assemblée nationale, le projet de loi est adopté conforme par le Sénat, et validé par le Conseil constitutionnel le 22 août. Une semaine plus tard, il parait au Journal officiel.
En 2011, la loi LOPPSI 2 reprendra son nom, à un mot près.
On connaît souvent cette phrase, sans savoir, le plus souvent, me semble-t-il, qu'il s'agit d'une citation de l'homme politique français Georges Jacques Danton, l'une des figures majeures de la Révolution française, né le 26 octobre 1759 et mort guillotiné le 5 avril 1794.
Incarnant la "Patrie en danger" dans les heures tragiques de l’invasion d’août 1792 par les troupes autrichiennes, il s'efforce de fédérer contre l'ennemi toutes les énergies de la nation et d'user de tous les expédients, n'hésitant pas, par pragmatisme, à entamer des négociations secrètes avec les monarques coalisés pour obtenir une paix rapide.
C'est ainsi qu'il déclare, le 2 septembre 1792, à l'Assemblée : "Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France sera sauvée !"/
Sources : wikipedia.org et www2.assemblee-nationale.fr
Il résulte de l’homophonie malheureuse entre la mention rapprochée de ce patronyme et du troisième étage, et du « Troisième Reich », régime nazi d’Adolf Hitler ayant gouverné l’Allemagne de 1933 à 1945.
un petit chien issu du croisement d'un petit danois et d'un doguin,
De petite taille, le roquet a le museau court, le nez retroussé, le front haut, les yeux saillans, les oreilles courtes et pendantes en partie, les jambes grêles, la queue retroussée et inclinée en avant, et le poil court comme les petits danois auxquels ils ressemblent également par les formes et les couleurs,
par extension : un petit chien hargneux aboyant souvent et de manière intempestive ; qui ne cesse de rauquer,
et par analogie, dans le registre familier : une personne médiocre, tenant des propos hargneux, mais peu redoutable.
On se souvient de l'altercation opposant, le 27 octobre 1985, sur TF1, Jacques Chirac, maire de Paris (75) à Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand, lors d'un débat télévisé organisé à l'occasion des éléctions législatives de mars 1986 :
- "Cessez d'intervenir incessamment, un peu comme le roquet",
- "Je vous en prie, vous parlez au Premier ministre de la France".
J'aime beaucoup ce verbe qui appartient au registre soutenu et qui signifie :
au sens propre:
mettre sous le joug, réduire à la soumission, asservir,
par extension :
soumettre par la force politique ou militaire un peuple ou un pays ; le réduire en sujétion,
On dit par exemple : "Cet homme a subjugué son pays durant plusieurs décennies".
Ou : "Rome a subjugué d'immenses territoires des siècles durant".
ou : se rendre maître de quelqu'un, de quelque chose par la contrainte ou par un effort physique ; dominer,
On dit par exemple : "Cette femme est parvenue à subjuguer près d'une dizaine de personnes âgées".
et au sens figuré :
soumettre à son ascendant, au pouvoir de la raison, de la volonté ; exercer une forte emprise sur la personnalité de quelqu'un ; tenir sous sa domination (morale, intellectuelle, etc.) ; captiver, dominer, envoûter, fasciner,
On dit par exemple : "C'est une personnalité étonnante, capable de subjuguer des salles entières".
ou : exercer sur quelqu'un un fort pouvoir de séduction ; séduire, charmer, éblouir, émerveiller, fasciner, ravir, ; que ce soit par le talent, le charme, la beauté, etc.
On dit par exemple : "J'ai immédiatement été subjugué par la beauté de cette femme".
Sources : Le Robert, wiktionary.org et www.cnrtl.fr