Mais : "SAOUL" ou "SOÛL" !
Spécial FLE
Amis étrangers apprenant le FLE (Français Langue Etrangère), j’ai affecté ce mot-clé à l’ensemble de mes articles susceptibles de vous intéresser plus spécifiquement.
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"Lès" ou "Lez"
Ces deux prépositions, qui s'utilisent dans les noms composés de localités, signifient "À côté de", "Près de".
Il existe ainsi par exemple "Joué-lès-Tours" (37) près de Tours (37) ou "Lys-lez-Lannoy" (59), près de Lannoy (59).
Source : www.larousse.fr
"La merci" et "Un merci".
Ces deux substantifs homophonographes n'ont absolument pas la même signification :
- "la merci", substantif féminin, c'est la grâce, la pitié que quelqu'un accorde à quelqu'un d'autre.
Une lutte "sans merci" n'est donc pas un combat entre grossiers personnages mais une lutte "sans pitié".
- tandis que "un merci", substantif masculin, c'est un terme de politesse dont on use pour remercier, une parole de remerciement.
On dit par exemple : "Il m'a rendu ma perceuse sans un merci !".
Les verbes se terminant en "ayer" peuvent tous se conjuguer (et donc se prononcer) de deux façons différentes.
Il existe en français 25 verbes principaux se terminant en "ayer" : Balayer, bayer, brayer, bégayer, déblayer, débrayer, défrayer, délayer, dérayer, désembrayer, désenrayer, effrayer, égayer, embrayer, enrayer, essayer, étayer, frayer, monnayer, pagayer, payer, rayer, relayer, remblayer, surpayer.
Et ils présentent la particularité de pouvoir se conjuguer suivant deux modes, le "y" pouvant se transformer en "i" devant un "e" muet.
- Premier mode possible :
-
- Je balaye, J'essaye, Je paye, Je raye, etc.
- Tu balayes, Tu essayes, Tu payes, Tu rayes, etc.
- Il balaye, Il essaye, Il paye, Il raye, etc.
- Ils balayent, Ils essayent, Ils payent, Ils rayent, etc.
Dans ce cas, leur prononciation se termine en "êye" : "je balêye", "J'essêye", etc.
- Second mode possible (le "y" se transforme en "i") :
-
- Je balaie, J'essaie, Je paie, Je raie, etc.
- Tu balaies, Tu essaies, Tu paies, Tu raies, etc.
- Il balaie, Il essaie, Il paie, Il raie, etc.
- Ils balaient, Ils essaient, Ils paient, Ils raient, etc.
Dans ce cas, leur prononciation se termine en "ê" : "je pê", "je balê", "j'essê", etc.
À mon sens sens, le second mode - la formulation en "aie"/"aient"/"aies" ("ê") - est plus joli et plus soutenu que le premier - la formulation en "aye"/"ayent"/"ayes" ("êye") -.
On n'écrit pas : "Voila" ni "Celà" !
Mais : "VoilÀ" et "CelA" !
L'accent grave ne se met que sur le "a " de "Voilà".
Un moyen très simple afin de s'en souvenir : "Voilà" est homophone de "Vois là".
"Gingival", "Gingivale" et "Gingivaux".
Cet adjectif qualifie ce qui est relatif aux gencives.
"Déglacer", "Effectuer un déglaçage" ou "Effectuer un déglacement".
C'est l'action qui consiste, une fois la cuisson d'une viande terminée, à récupérer encore chauds les sucs restés au fond du récipient en raison de leur viscosité.
Pour cela, on les dilue à l'aide d'une certaine quantité de liquide, telle qu'un verre de vin blanc, de porto, de crème ou de bouillon.
Ledit liquide mêle alors ses propres saveurs à celles des sucs, constituant ainsi une sauce d'accompagnement.
"Un adjectif verbal".
Il s'agit d'un participe présent devenu adjectif.
Comme tout adjectif, il exprime une qualité ou un état, et il s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Exemple : "Un garçon fatigant" et "Des garçons fatigants".
"Peut-être" et "Peut être".
Je vous propose deux petits moyens très simples pour ne plus jamais hésiter lorsque vous vous demandez si vous devez ou non mettre un trait d'union :
- Avec un trait d'union ("Peut-être"), il s'agit d'un adverbe composé, qui signifie "Cela se peut".
-
- On peut s'assurer que l'on a affaire à l'adverbe (avec un trait d'union, donc) lorsque l'on peut le remplacer par cette équivalence :
-
-
- "Mon père est peut-être passé" peut se remplacer par "Cela se peut que mon père soit passé". Donc il y a bien un trait d'union.
-
-
- Par ailleurs le "Peut" ne peut jamais être remplacé par une autre forme conjugué du verbe "Pouvoir".
-
-
- Ainsi, "Peut-être qu'il fera beau" ne peut en aucune façon devenir "Pouvait-être qu'il fera beau" ou "Pourra-être qu'il fera beau" !
-
- Sans trait d'union ("Peut être"), il s'agit du verbe "Être" précédé de l'auxiliaire "Pouvoir" conjugué.
-
- Si l'on dit par exemple : "Il peut être là comme il peut être absent", on constate bien que, dans ce cas, le "Peut" est conjugable à volonté et que l'on peut tout aussi bien dire "Il pouvait être là comme il pouvait être absent", que "Il pourra être là comme il pourra être absent".
CQFD.
"Fatigant" et "Fatiguant".
Ces deux mots qui se prononcent absolument de la même façon n'ont absolument pas la même nature :
- "Fatigant" sans "u" est un adjectif verbal, qui signifie :
-
- qui cause de la fatigue ("un travail fatiguant"),
-
- qui exige une attention pénible, qui lasse ("un texte fatigant"),
-
- qui embête, importune, ennuie ("un garçon fatigant").
- tandis que "FatigUant" avec un "u" est le participe présent du verbe "Fatiguer".
On dit par exemple : "C'est une personne âgée se fatiguant rapidement".
Source : wiktionary.org et www.larousse.fr
"Remercier de" et "Remercier pour".
On peut "remercier quelqu'un DE quelque chose" ou "remercier quelqu'un POUR quelque chose".
Les deux formes sont parfaitement correctes. Mais elles ne s’utilisent pas dans les mêmes cas.
La différence est dans la nature de ce pour quoi on remercie. Et la règle est très simple :
- On remercie quelqu’un DE lorsqu'il s'agit d'un nom abstrait ("aide", "amabilité", "accueil", etc.) ou d'un verbe,
On dira donc : "Je vous remercie de votre gentillesse" ou "Je vous remercie de m'avoir aidé".
- et on remercie quelqu'un POUR lorsqu'il s'agit d'un nom concret ("cadeau", "courrier", "fleurs", "objet", etc.).
On dira donc : "Je vous remercie pour ce beau tableau" ou "Je vous remercie pour vos jolies fleurs".
Source : www.sophieviguiercorrectrice.com
"Il a beaucoup plu".
Cette locution verbale peut signifier deux choses tout à fait différentes :
- soit que "les précipitations ont été abondantes". Il s'agit alors du passé composé du verbe "PLEUVOIR".
On dit par exemple : "La météorologie ne s'était pas trompé : il a beaucoup plu dès le milieu de la journée".
- soit que "l'objet ou l'individu dont il est question a été vivement apprécié". Il s'agit alors du passé composé du verbe "PLAIRE".
On dit par exemple : "Tu avais très bien choisi le cadeau destiné à tes grands-parents : il a beaucoup plu".