On ne dit pas : "Bien sûr la méthode Power 1000 c'est pas une méthode miracle" ni "Écoutons ceux qui ont eu la chance de faire déjà notre méthode power 1000" !

L'émission "Best of shopping" sur la chaîne L'Équipe

Comme j'ai pu l'entendre, le 22 juin 2022, dans l'émission française "The best of shopping", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "Bien sûr la méthode Power 1000 N'est pas une méthode miracle" et "Écoutons ceux qui ont eu la chance d'UTILISER déjà notre méthode power 1000" !

"Jaja" et "Le panda".

L'ancien coureur cycliste français Laurent Jalabert, reconverti en commentateur

Il s'agit des deux principaux surnoms du champion cycliste français, Laurent Jalabert, né le 30 novembre 1968.

  • "Jaja" est bien sûr une gémination se référant à son patronyme.
  • et "Le panda" fait référence à sa bonhommie et à ses épais sourcils noirs, rappelant les tâches noirs entourant les yeux du panda.

Le coureur cycliste français Laurent Jalabert, dit "Le panda"

Coureur professionnel de 1989 à 2002, il remporte 138 victoires au cours de sa carrière.

Il est notamment numéro un mondial de sa discipline de 1995 à 1997 puis en 1999, et champion du monde contre-la-montre en 1997.

Coureur très complet, il commence sa carrière comme sprinteur, puis remporte plusieurs classiques, dont Milan-San Remo en 1995 et le Tour de Lombardie en 1997, ainsi que des courses d'une semaine, comme Paris-Nice, trois fois, le Tour du Pays basque, le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie.

Sur le terrain des grands tours, il a remporté le Tour d'Espagne en 1995, le classement par points des trois grands tours et le classement de la montagne de deux d'entre eux.

Le coureur cycliste français Laurent Jalabert, vêtu du maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France

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"Un recherchiste" ou "Une recherchiste".

Cet étrange  substantif désigne : une personne effectuant des recherches et veillant à la sélection et à la préparation des données et des documents nécessaires à l'élaboration du contenu d'une émission de radio ou de télévision, d'un film, d'une pièce de théâtre, d'un livre, d'un produit multimédia, etc.

Ce terme nous vient du québecois et constitue un affreux anglicisme, directement calqué sur le mot anglais "Researcher".

Les québecois parlent également de "Technicien(ne) en documentation" et les français de "Documentaliste", deux termes bien mieux adaptés à mes yeux.

Sources : www.cairn.info, www.monemploi.com et wikipedia.org

"Mets le son moins fort".

Il s'agit du surnom en forme de calembour, du journaliste sportif français Nelson Monfort, né le 12 mars 1953.

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre « Nelson Monfort » prononcé à la française (nèl-son moin-for) – et la locution « Mets-le son moins fort » (mèl-son moin-for)

Le journaliste sportif français Nelson Monfort

Si je ne me trompe pas, c'est l'ancien patineur français Philippe Candeloro, qui l'aurait rendu public, sur les antennes de France Télévisions, durant leurs commentaires en duo des épreuves de patinage artistique des Jeux olympiques d'hiver de Turin 2006, se déroulant du 11 au 23 février à la Palavela, près de Turin (Piémont) (Italie).

Ayant commencé sa carrière dans la presse écrite, Nelson Monfort a animé différentes émissions de télévision ou de radio, notamment sur Radio Classique et Europe 1.

Mais il est surtout l'un des principaux commentateurs du patinage artistique sur France télévisions.

Et il est principalement connu du grand public pour être LE journaliste de France Télévisions qui interroge les sportifs dans de nombreuses disciplines, juste après leurs rencontres ou compétitions ; ces entretiens étant facilités par sa connaissance des langues, puisqu'en sus du français, il parle l'anglais, l'espagnol, l'italien et l'allemand.

Ses différents accents, un peu forcés, lui ont valu d'être régulièrement caricaturé et imité par les célèbres Guignols de l'info de la chaîne de télévision française Canal Plus.

Source : wikipedia.org

 

Pourquoi dire : "Vas-y, fais un slow motion !" ?

L'antiquaire français Julien Cohen, acheteur dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2

Comme a pu le déclarer, le 25 mai 2021, l'antiquaire français Julien Cohen, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Et pas : "Vas-y, fais un RALENTI !" !

Certes, je reconnais bien volontiers que Julien Cohen a poursuivi sa phrase par ce mot français, en précisant : "Vas-y, fais un slow motion, un ralenti !"... mais pourquoi donc commencer par utiliser ce terme anglais qu'une immense majorité de spectateurs français ne connaît pas ?

"Aziza Naït Sibaha".

La journaliste française Aziza Nait Sibaha

Cette brillante journaliste française née au Maroc est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques (Sciences-Po Paris) et a suivi l'Executive program women and power de la prestigieuse Harvard Kennedy School (Boston) (États-Unis d'Amérique).

Trilingue (arabe, français, anglais), elle a commencé sa carrière de journaliste en 1997 et rejoint France 24 dès sa création, en 2006.

Après y avoir exercé les fonctions de chroniqueuses en trois langues, elle y occupe actuellement un double poste de présentatrice, et de rédactrice en chef, en charge de deux émissions emblématiques : "Demain à la Une" et "Daif Wa Massira" ("Le parcours de l'invité"), où elle a interviewé plus de 500 personnalités majeures du monde arabe.

La journaliste française Aziza Nait Sibaha

Elle enseigne également la prise de parole en public à Sciences-Po Paris.

Et elle est souvent sollicitée comme modératrice et maîtresse de cérémonie dans de nombreux événements internationaux, son trilinguisme et son expérience dans la gestion des débats et des entretiens en faisant une intervenante confirmée.

Enfin, elle a fondé :

  • en 2018 : "Lead Up", un cabinet de conseil et de formation aux organes d'information ("media training"), prise de parole en public et développement de "leadership" ("position de meneur"),
  • et le 8 mars 2021 : "Taja" ("La couronne"), un magazine digital bilingue gratuit et biannuel, exclusivement consacré à la promotion du sport féminin; auprès des jeunes filles et des femmes, dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

"Taja est un mot féminin qui signifie La couronne en langue arabe. Le mot existe également au masculin: Taj. Toutefois, si le masculin du mot est familier à beaucoup de gens, son féminin est largement ignoré. C’est un peu comme le sport : que sa pratique soit masculine ou féminine, cela reste du sport. Pourtant, le public connaît davantage le sport masculin que le sport féminin. Le magazine Taja est là pour rétablir l’équilibre et rappeler que le sport n’a pas de genre. Le choix du mot Taj pour son titre est donc approprié, car il représente ce pour quoi nous nous battons aujourd’hui".

Sources : leadupconsulting.fr et www.arabnews.fr

"The smart good life", "C'est la smart good life" et "LG Life's Good" !

Logotype de la multinationale sud-coréenne LG Electronics, appartenant au LG Group

Telle sont les deux phrases ineptes et la signature que nous assène la nouvelle publicité française de la marque sud-coréenne LG Electronics, du groupe LG Group, diffusée à compter du 15 juin 2021.

Chantée, celle-ci est conçue à la manière d’une comédie musicale sur le thème "It’s a hard-knock life", de la comédie musicale états-unienne "Annie", de Thomas Meehan, Charles Strouse et Martin Charnin, créée au Alvin Theatre de Broadway, à (New York) (New York) (États-Unis d'Amérique), le 21 avril 1977 et inspirée de la bande dessinée états-unienne "Little Orphan Annie" ("Annie l'orpheline"), créée le 5 août 1924 par Harold Gray.

Publicité télévisée française LG Electronics "C'est la smart good life" lancée le 15 juin 2021

Sources : wikipedia.org et www.packshotmag.com

"À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse !".

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

Cette formule publicitaire est entrée dans le langage courant.

Et il est assez fréquent que l'on entende des phrases dérivées de ce slogan, telles que : "À quoi ça sert qu'on se décarcasse !", "À quoi ça sert que l'on se décarcasse !" ou "À quoi ça sert que je me décarcasse !".

On dit par exemple, dans le registre familier : "À quoi ça sert que je me décarcasse, si vous saissez tout avec vos bottes pleines de boue !".

Ce slogan publicitaire devenu culte, ici utilisé en 1978 pour la préparation aromatique "Salagou", date en fait de 1975 et continue encore d'être utilisé sous des formes dérivées telles que : "Il se décarcasse et ça change tout !" ou "On se décarcasse, vous assurez !".

  • Le cuistot provençal des publicités des années 1970-1980 était l'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), qui a notamment joué Pierre Miramas, dit Michel-Ange, le patron du café Les Bons Enfants, dans le premier feuilleton quotidien français, "Le Temps des copains", de Robert Guez, en 1961-1962, puis avec Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura dans "Cent mille dollars au soleil", d'Henri Verneuil, en 1964, ainsi qu'avec Louis de Funès et Jean Gabin, dans "Le Tatoué", de Denys de la Patellière, en 1968.

L'acteur français Pierre Mirat (12 février 1924 - 16 juillet 2008), inoubliable interprète des publicités "ducros" des années 1970-1980 "À quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?"

  • Le véritable fondateur de Ducros, Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007) ne ressemblait pas du tout au cuisinier bedonnant et moustachu de ces publicités, si ce n'est l'accent du Midi, puisqu'il était originaire de la Drôme (26). "C'était un petit bonhomme brun énergique et typiquement provençal", dont le credo était "Etre provençal et mondial", confiait, en 2007, à l'AFP (Agence France-Presse) son fils Michel.

Gilbert Ducros (12 février 1928 - 22 décembre 2007), le fondateur du groupe alimentaire qui portait son nom (© AFP photo)

C'est en effet une épopée industrielle peu banale que celle de Gilbert Ducros, fondateur du groupe qui portait son nom.

Renoncant dans les années 1950 à une carrière d'officier pour se lancer dans les herbes aromatiques, suivant ainsi les traces de son père, courtier pour les grossistes de Carpentras (84), il commence modestement, en vendant du tilleul sur les marchés. En 1963, il crée avec son frère Marc une société de négoce en vrac de produits et aromates provençaux, poivres et épices à destination des industries alimentaires et pharmaceutiques. Et ses deux fils, Yves et Michel, les rejoignent au début des années 1970.

Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013
Les logotypes successifs de la société Ducros, de 1963 à 2013

Premier coup de génie mercatique, il développe dans les années 1960, cette fois pour le grand public, ses fameux petits bocaux à bouchon rouge pour herbes déshydratées et épices, et les meubles supports pour la vente en supermarchés. Le tout est complété, à partir de 1975, par la célèbre campagne, lancée avec Havas, suivie de "Les herbes de Provence, c'est Ducros qui me les ramasse". Ces différents slogans fonctionnent à merveille, assurant rapidement à la marque une incroyable notoriété

Gilbert Ducros réalise une deuxième opération mercatique en 1973,  avec la création de Vahiné, marque de fruits secs conditionnés, d'arômes liquides et de toutes sortes d'aides à la pâtisserie. Le slogan - "Vahiné, c'est gonflé" - est tout aussi efficace.

Logotype de la marque Vahiné, créée en 1973 par le groupe Ducros

Et en 1981, ce sera le tour de La Tisanière.

Logotype de la marque La Tisanière, créée en 1981 par le groupe Ducros

Peu à peu, cependant, la situation décline. Et en 1986, le groupe de Carpentras (84) commence à perdre de l'argent. Devenu numéro un européen des épices (260 millions d'euros de chiffre d'affaires en 1990), il a vu trop grand. Confrontés à des pertes et à un fort endettement, les Ducros sont également empêtrés dans des divergences familiales, les fils revendiquant une vision plus gestionnaire que le père. En 1992, les Ducros vendent l'entreprise à Eridania-Béghin-Say, le pôle agroalimentaire du groupe italien Ferruzzi-Montedison. L'Italien va restructurer, en se séparant des activités sauces, condiments et tisanes..., puis revendre en 2000 au numéro un mondial des épices, l'américain McCormick, pour 425 millions d'euros.

Mais dès 1992, quelques mois après la vente de son groupe, Gilbert Ducros - à qui Ferruzzi n'a pas fait signer de clause de non-concurrence - créée la surprise, en lançant une nouvelle entreprise sur le marché naissant des herbes aromatiques surgelées : GYMA, pour Gilbert, Yves et MArc Ducros !

Cette fois cependant son slogan "Gyma j'imagine !" lui vaut des ennuis judiciaires. Gilbert Ducros perd en effet le procès que lui intente la société helvétique Maggi (ma-ji) , car dans "Gyma j'imagine !", il y a "Maggi Maggi", le slogan de la marque Maggi !

On ne peut pas gagner à tous les coups !

Logotype de la marque helvétique Maggi, créée en 1885 par le suisse Julius Maggi

Source :www.lemonde.fr

"Je m'en vais comme un prince !".

Les candidats de "Tournez ménages !" Jean-Pierre (Didier Bourdon) et Mohamed dit "Momo" (Pascal Légitimus)

Cette phrase est entrée dans le langage courant depuis - très exactement - le 19 mars 1990 !

Et elle est désormais régulièrement utilisée, de façon ironique, lorsqu'une personne fait mine d'être offensée et de quitter les lieux.

À l'instar de l'humoriste français Pascal Légitimus, membre du trio humoristique "Les Inconnus", qui interprète le rôle de Mohamed, dit "Momo", un candidat du jeu télévisé matrimonial "Tournez ménages", dans la célébrissime saynète homonyme, diffusée le 19 mars 1990 sur la chaîne de télévision publique Antenne 2, dans le cadre de la toute première émission de "La télé des inconnus".

En compagnie d'un second candidat prénommé Jean-Pierre (Didier Bourdon), Momo tente d'y séduire l'une des deux candidates, Nathalie (Bernard Campan) et Ingrid (une mannequin prénommée Marianne), par l'entremise de l'animatrice Fabienne (Michèle Laroque).

Il s'agissait naturellement d'une extraordinaire parodie du jeu télévisé matrimonial français "Tournez manège !", diffusé tous les midis, du 9 septembre 1985 au 4 juillet 1993, sur la chaîne de télévision française TF1, et animé par les animatrices de télévision Fabienne Égal, Évelyne Dhéliat et Simone Garnier (celle à qui Guy Lux lançait son fameux "En voiture, Simone !").

Les animatrices de l'émission de télévision française "Tournez manège !", sur TF1 (1985-1993) : Simone garnier, Fabienne Égal et Évelyne Leclercq
Les animatrices de l'émission de télévision française "Tournez manège !", sur TF1 (1985-1993) : Simone garnier, Fabienne Égal et Évelyne Leclercq

"En voiture Simone !" et "En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !".

"En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !"

Ces deux expressions appartiennent au registre populaire.

Ellipse de l'expression complète "En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !", la forme abrégée "En voiture, Simone !" signifie, selon le contexte :

  • au sens propre, lorsqu'au moment de prendre la route, un conducteur invite son ou ses passagers à monter dans la voiture sans perdre une minute : "Allons-y !", "Partons !".

On dit par exemple : "Allez, allez, fini les embrassades, on y va : en voiture Simone !".

  • et au sens figuré :
    • , pour encourager son ou ses interlocuteurs à commencer quelque chose, à démarrer une action : "On commence !", "Il est temps de s’y mettre !".

On dit par exemple : "Allez les gars, on se remue : en voiture Simone !".

    • ou pour évoquer la façon rapide et efficace avec laquelle on débute une activité : "C'est parti !", "Ça roule !".

On dit par exemple : "Tu as commencé les travaux de ta véranda ?" "Oh oui, depuis plusieurs jours déjà. J'ai passé la commande et en voiture Simone !"

Ou : "Tu te souviens de la petite blonde à la soirée de Jean-Marc ? Je l'ai rappelé mardi soir et en voiture Simone ! Elle déjeune avec moi samedi".

Ayant également conduit un camion de la Croix-Rouge pendant la Seconde Guerre mondiale et été la première femme à ouvrir une auto-école, c'est sa renommée qui a fait naître l'expression "En voiture Simone", ellipse de "En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !", seulement popularisée ensuite par Guy Lux, à partir de 1962.

Sources : www.envoituresimone.com, rmc.bfmtv.com et wiktionary.org

"La mire".

Ce substantif féminin du langage courant ne dit évidemment pas grand chose aux personnes de moins de 45 ou 50 ans.

Et pour cause, puisqu'il désigne l'image permettant autrefois d'étalonner l'affichage des téléviseurs avec des valeurs standardisées.

Ce qui n'est naturellement plus du tout nécessaire avec les technologies actuelles, et même depuis plusieurs décennies désormais.

  • De 1935 à 1953, les téléspectateurs qui regardaient les premiers programmes de la télévision francaise ne pouvaient régler leur récepteur qu’au moment de leur diffusion car le reste du temps une image fixe reprenant le nom de la chaîne était présent à l’écran :
    • "Télévision Française", en 1935 :
L'image fixe "Télévision française" de 1935
L'image fixe "Télévision française" de 1935
      • "Fernsehsender Paris" ("Paris Télévision"), en 1943 :
L'image fixe de 1943 de la chaîne allemande "Fernsehsender Paris" ("Paris Télévision")
L'image fixe de 1943 de la chaîne allemande "Fernsehsender Paris" ("Paris Télévision")
      • et "Télévision Française", en 1945 :
L'image fixe "Télévision française" de 1945, avec la Croix de Lorraine gaulliste
L'image fixe "Télévision française" de 1945, avec la Croix de Lorraine gaulliste
  • En 1953, apparaît la première mire qde la RTF (Radio Télévision Francaise), qui porte le nom de "Cheval de Marly".
La mire "Cheval de Marly" de 1953 la RTF (Radio Télévision Francaise)
La mire "Cheval de Marly" de 1953 la RTF (Radio Télévision Francaise)

Elle était normalement accompagnée d'une petite musique :

  • Cette mire est reprise à l'identique par l'ORTF qui succède à la RTF en 1964.

Et il me semble qu'il s'agit de LA mire restée dans la mémoire des téléspectateurs d'alors, qu'ils soient enfants ou adultes :

La mire "Cheval de Marly" de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) en 1964
La mire "Cheval de Marly" de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) en 1964
  • La deuxième chaîne qui commence ses programmes en 1964 diffuse cette même mire en indiquant "2e chaîne" sous la photo du Cheval de Marly :
La mire "Cheval de Marly" de la deuxième chaîne de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) en 1964
La mire "Cheval de Marly" de la deuxième chaîne de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) en 1964

Souvent, elle s'accompagnait d'un sifflement pénible :

  • Lors du passage à la couleur de la deuxième chaîne en 1967, la mire prend des couleurs et la photo du cheval est remplacée par un bouquet de roses :
La mire "Bouquet de roses" de la deuxième chaîne de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française), après son passage à la couleur, en 1967
La mire "Bouquet de roses" de la deuxième chaîne de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française), après son passage à la couleur, en 1967
  • Sur la troisième chaîne "C3" qui débute le 31 décembre 1972, la mire n'est pas utilisée. À la fin des programmes un logo fixe est mis à l'antenne :
Le logotype fixe de la troisième chaîne en couleur "C3", lancée le 31 décembre 1972
Le logotype fixe de la troisième chaîne couleur "C3", lancée le 31 décembre 1972
  • Le 1er janvier 1975, les Première, Deuxième et Troisième chaines de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) deviennent TF1, Antenne 2 et FR3.

Et il est décidé d'utiliser la mire TDF (TéléDiffusion de France) pour toutes ces chaînes.

Sur le rectangle noir horizontal du haut est affiché "TDF" du nom de la société émettrice de la télévision française. Et sur le rectangle noir horizontal du bas "TF1", "Antenne2", "FR3", suivant la chaîne :

La mire TDF (TéléDiffusion de France) des chaînes "TF1", "Antenne2", "FR3" (anciennes Première, Deuxième et Troisième chaînes) à compter du 1er janvier 1975. Sur le rectangle noir horizontal du haut est affiché "TDF" du nom de la société émettrice de la télévision française. Et sur le rectangle noir horizontal du bas "TF1", "Antenne2", "FR3" suivant la chaîne
La mire TDF (TéléDiffusion de France) des chaînes "TF1", "Antenne2", "FR3" à compter du 1er janvier 1975

Cette mire est reprise par les 3 chaînes supplémentaires apparues :

    • en 1984 pour Canal Plus,
    • et en 1986 pour La Cinq et TV6.
  • La disparition progressive de la mire :
    • Dès 1988, M6 décide d'abandonner la mire pour diffuser ses programmes 24h sur 24.
    • Puis TF1 et Antenne2, en 1991.
    • Canal Plus, en 1997.
    • La Cinquième en 1998.
    • et enfin France 3, en 2002, qui aura été la toute dernière chaîne à se convertir à une diffusion en continu.

À cette date, la mire disparaît donc définitivement des écrans en diffusion hertzienne.

Sources : wikipedia.org et tnt.loire.online.fr, dont cet article et les images sont presque intégralement extraits