Ces trois substantifs masculins relèvent du registre argotique.
Et ils désignent tous trois : un pardessus, c'est à dire un manteau d'homme.
Le pardessus est en effet un vêtement d'homme, à manches, confectionné généralement en tissu épais et porté par dessus les autres vêtements pour protéger du froid et des intempéries.
Cette ignoble locution verbale raciste en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme vestimentaire est semble-t-il utilisée dans les milieux néofascistes français pour signifier : effectuer une ratonnade, brutaliser des Maghrébins.
Attention à la polysémie de ce substantif féminin, qui peut avoir plusieurs significations, puisqu'il désigne, selon le contexte :
au sens propre, dans le langage courant :
un instrument articulé permettant de faire du bruit, tel que :
une sorte de crécelle, formée de lames de bois fixées autour d'un axe et heurtées, destinée à servir d'avertissement ou de signal de la présence de celui qui l'agite.
dans le domaine religieux : un instrument, également appelé "Claquoir", ressemblant à un livre et formé de deux planchettes reliées par une charnière, que l'on heurte l'une contre l'autre afin de donner un signal, principalement pendant les offices,
dans le domaine militaire et dans le domaine musical : un instrument de musique militaire, formé de deux lanières garnies de grelots, que l'on frappe ensemble en les tendant brusquement, afin d'imiter le bruit du fouet,
des chaussures légères, sans talon, portées à l'intérieur comme à l'extérieur, également appelées "Nu-pieds", et "Chlarpes" ou "Schlaps" par nos amis suisses.
Conçues pour être légères et confortables, et pour faciliter la respiration du pied lorsqu'il fait chaud, les claquettes sont surtout utilisées à la plage ou à la piscine, comme les tongs. Elles se distinguent de ces dernières par leur lanière d'empeigne, qui ne sépare pas le gros orteil du reste des orteils du pied.
Une tong
Cette empeigne peut être lisse et continue ou bien avoir des attaches, comme des boucles ou des velcros :
Une claquette avec boucleUne claquette avec velcro
Mais, à l'inverse des babouches et des mules, qui sont fermées à l'avant, les claquettes ne sont jamais fermées à l'avant, laissant les orteils apparents et à l'air libre.
Des babouchesUne mule
Enfin, on notera que, dans la langue française couramment parlée en Nouvelle-Calédonie (988), ce terme de "Claquettes" désigne les "Tongs".
des plaques métalliques fixées à la pointe et au talon des chaussures, jouant le rôle d'instruments à percussion, et permettant d'exécuter des pas de danse rythmés,
On dit par exemple :"Le numéro de claquettes de ce danseur était époustouflant".
en football : un geste du gardien de but, lorsqu'il arrête un tir ou éloigne le danger de sa cage en claquant le ballon d’une main,
et en basket-ball : l'action de remettre la balle dans le panier sur un rebond offensif après un tir manqué, sans reprendre appui au sol,
et ausens figuré, dans le registre familier : une personne très bavarde.
On dit par exemple : "Ma concierge est une vraie claquette".
Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
Cette locution adverbiale en forme d'idiotisme textile relève du langage courant.
Et elle signifie, ausens figuré : complètement, entièrement, intégralement, totalement ; entièrement ; attentivement, méticuleusement, minutieusement; sous toutes ses faces, dans tous les sens, de toutes les manières, de tous les côtés, partout.
On dit par exemple : "J'ai examiné ce tableau sous toutes les coutures : il ne s'agit absolument pas d'un faux mais d'une oeuvre authentique".
Sources : www.expressio.fr, wiktionary.org et www.languefrancaise.net
En sorte que "Nu-tête", "Tête nue" - ou "En cheveux" pour les femmes - étaient des locutions adjectives signifiant : sans couvre-chef, sans chapeau.
Élément indispensable de la toilette féminine, le chapeau a été porté par les deux sexes jusqu’à la Première Guerre mondiale, voire la Seconde Guerre mondiale.
Des femmes des années 1930 portant un chapeauDes femmes des années 1940 portant un chapeauDes femmes de la fin des années 1950 portant un chapeau
Et "Sortir en cheveux" constituait alors un manque de savoir-vivre élémentaire, que seule se permettait l'ouvrière.
Des ouvrières en grève, en 1936
Naturellement, la formule a disparu à mesure que le port du chapeau tombait en désuétude, à partir des années 1950 et 1960.
Progressivement et jusqu'à de nos jours, le chapeau n'est plus devenu qu'un simple accessoire de mode, porté lors d'occasions spéciales (mariage, enterrement) ou pour se protéger des éléments (pluie, soleil).
Ainsi que par certains jeunes, très soucieux de leur apparence, et désireux de se réapproprier cet accesoire de mode.
et, par métonymie, dans le langage secret des policiers et des hors-la-loi : celui qui en porte un, c'est à dire l'indicateur de police.
Jean-Paul Belmondo, excellent dans le rôle-titre du film français "Le doulos", réalisé en 1962 par Jean-Pierre Melville
Ce terme a été popularisé grâce au film "Le doulos" réalisé en 1962 par Jean-Pierre-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre, d'après le roman homonyme, écrit en 1957 par Pierre Lesou.
Source : wikipedia.org
Affiche du film français "Le doulos", de Jean-Pierre Melville (1962)"Le doulos", un roman français de Pierre Lesou, paru en 1957, n° 357 de la célèbre Série noire Gallimard
dans le langage courant : un appareil ménager comprenant une poignée et une base métallique plane ressemblant à une semelle épaisse, chauffée et utilisée pour lisser le tissu et défroisser le linge.
Il est notamment utilisé pour le repassage des vêtements, c'est-à-dire pour lisser les plis accumulés en les portant, en les lavant et en les séchant. Ou créer de nouveaux plis.
La forme du fer, pointu à son extrémité, permet de repasser tous les coins des vêtements, tandis que son poids lisse le tissu. Et la partie du fer directement en contact avec le linge est appelée la "semelle".
Le fer à repasser doit être chaud pour être efficace : selon les modèles, il doit être chauffé de l'extérieur ou bien possède un mécanisme de chauffage interne.
Il a existé de nombreux types de fer à repasser depuis le XVIIe siècle :
d'abord en fonte, que l'on mettait à chauffer, ou que l'on remplissait de braise,
Un vieux fer à repasser en fonteUn vieux fer à repasser à braise
puis électriques,
Un vieux fer à repasser électriqueUn fer à repasser électrique
et les plus récents utilisant la vapeur et sans fil.
Un fer à repasser actuel, utilisant la vapeurUn fer à repasser actuel, utilisant la vapeur et sans fil
dans le registre familier, au sens figuré :
dans le jargon aéronautique et militaire : un avion difficile à piloter, planant mal ou connu pour s'écraser fréquemment.
et enfin : le symbole même de l'objet lourd et dense, auquel on a coutume de comparer une personne nageant très mal ne parvenant pas à se maintenir à la surface de l'eau.
On dit par exemple : "Mon oncle nage comme un fer à repasser".
Sources : fr-academic.com, acversailles.free.fr, www.linternaute.fr, wikipedia.org et langue-francaise.tv5monde.com
Ce substantif masculin nous vient de l'anglais "Bermuda" signifiant "Bermudes".
Ce pantalon court ne descendant pas en dessous des genoux est porté par les policiers britanniques de ce petit archipel des Caraïbes.
Mais aussi par les hommes d'affaires locaux, qui l'assortissent d'un blazer, d'une chemise à manches courtes, d'une cravate (ou pas), de chaussettes jusqu'aux genoux et de chaussures de ville.
Et par les représentants de l'archipel, lors de diverses cérémonies officielles, dont les cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver ou d'été.