La locution adverbiale "Sous ses plus beaux atours" relève du registre soutenu et s'applique essentiellement à la gent féminine.
Et elle désigne : de superbes vêtements, aussi seyants qu'élégants, voire une tenue d'apparat.
On dit par exemple :
"La princesse est alors apparue, vêtue de ses plus beaux atours",
"Pour ce gala de prestige, mon épouse a naturellement revêtu ses plus beaux atours",
"Il est naturel de vouloir se montrer sous ses plus beaux atours lors d'une première rencontre avec sa belle-famille",
et "Mon fils cadet, qui a 16 ans, s'est paré de ses plus beaux atours pour séduire la fille du voisin : il a pris une douche, s'est lavé les cheveux et a mis un pantalon déchiré de partout mais presque propre...".
Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme textiles et vestimentaires appartiennent au registre familier.
Remontant - sous cette forme - au début du XXe siècle, elles signifient respectivement, au sens figuré :
"Porter le chapeau" : endosser la responsabilité d’une action ou être tenu pour responsable à la place d'un autre ; assumer des faits souvent indépendants de sa volonté.
On dit par exemple : "On sait bien que dans cette affaire, le ministre mis en cause porte le chapeau".
Ou : "Pas question pour moi de porter le chapeau !".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à l’expression "Porter la culotte".
et "Faire porter le chapeau" : rejeter sa responsabilité sur quelqu'un d'autre,faire endosser à quelqu'un la responsabilité d’une action ou l'en tenir pour responsable ; lui faire assumer des faits souvent indépendants de sa volonté, nuisant ainsi clairement à sa réputation.
On dit par exemple : "IL est classique que le président de la République fasse porter le chapeau à ses collaborateurs ou ministres".
Ou : "Je n'accepterai pas que la direction me fasse porter le chapeau dans ce dossier".
Sources : wiktionary.org et www.projet-voltaire.fr
Ces deux locutions verbales font référence à la "Dentelle", un ouvrage de passementerie originaire de la région de Venise (Vénétie) (Italie), où elle serait apparue au XVIe siècle.
Tissée à la main, la dentelle nécessite un travail de longue haleine basé sur la patience, la persévérance et la méticulosité, ce qui en fait le symbole de la délicatesse et de la précision.
En vertu de quoi, ces deux expressions signifient respectivement, au sens figuré :
Faire de la dentelle artisanale avec un "Dentellier"
"Faire dans la dentelle" (langage courant) : être méticuleux, délicat, précis ; entrer dans les détails.
On dit par exemple : "Ta maison de poupée est incroyable ; tu as vraiment fait dans la dentelle".
Ou : "Toutes les hypothèses possibles - ou presque - ont été envisagées par les auteurs de ce texte, qui ont vraiment fait dans la dentelle".
et "Ne pas faire de la dentelle" (registre familier) : travailler ou agir de façon brutale, sans faire attention, sans aucun raffinement ni aucune délicatesse.
On dit par exemple : "Ton oncle a voulu m'aider pour l'entretien du jardin, mais il ne fait pas dans la dentelle".
Ou : "Robert est un collaborateur efficace, mais on ne peut pas dire qu'il fasse dans la dentelle".
Sources : wiktionary.org et www.expressions-francaises.fr
On dit dans le registre argotique "Refouler du goulot" ou "Puer du bec".
L'idiotisme animalier "Avoir une haleine de chacal" ainsi que l'idiotisme textile "Avoir avalé une chaussette sale" appartiennent au registre familier.
Et la locution verbale "Souffrir d'halitose" relève naturellement du registre soutenu.
Cette curieuse locution verbale en forme d'idiotisme textile et vestimentaire appartient au registre populaire.
Et elle signifie, au sens figuré : assurer le rôle dominant dans un couple ; être celui ou celle qui décide, qui détient et exerce l'autorité.
À l'instar du mari, qui, seul autrefois, détenait tout à la fois l'autorité conjuguale et le droit de porter la culotte (au sens propre).
On dit par exemple : "Dans ce couple, c'est la femme qui porte la culotte".
Ou : "Moi je peux te dire que je ne risque pas de laisser ma femme porter la culotte".
Que l'on ne s'y trompe pas en effet : la "culotte" en question ne désigne absolument pasle sous-vêtement féminin actuel qui porte ce nom, mais ce que nous appelons de nos jours un "pantalon".
Autrement dit, un vêtement aujourd'hui mixte, mais qui était à l'origine strictement masculin.
Et qu'il était parfaitement inconcevable de porter pour une femme jusqu’au début du XXe siècle.
Une loi de 1800 en interdisait même officiellement le port jusqu'en 2013, en complète contradiction, bien sûr, avec l'évolution des pratiques vestimentaires !
Du moins celles en vigueur dans la rue, puisque nos élues féminines à l'Assemblée et au Sénat ont dû attendre 1980 pour pouvoir porter un pantalon en séance.
Et cela, malgré le célèbre coup d'éclat de 1972 de la jeune députée gaulliste Michèle Alliot-Marie, qui, habillée d'un pantalon, s'était vu refuser l'entrée dans l'hémicycle. Et avait alors rétorquédu tac au tac à l'huissier : "Si c’est mon pantalon qui vous gêne, je l’enlève dans les plus brefs délais" (selon Christine Bard dans Une histoire politique du pantalon, 2014).
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à l’expression "Porter le chapeau".
Sources : wiktionary.org, www.cnews.fr et www.rtl.fr
Ces différentes locutions verbales en forme d'idiotisme corporel, d'idiotisme textile et d'idiotisme militaire signifient, au sens figuré : obéir sans discuter, être respectueusement soumis à une autorité que l'on craint un peu.
On dit par exemple : "On a vu le Premier Ministre, nous expliquer le doigt sur la couture, avec quelle efficacité le chef de l'État s'était investi dans cette lutte contre la pandémie".
Ou : "Comme souvent, les députés de la majorité ont le petit doigt sur la couture du pantalon lorsqu'ils commentent les propos du gouvernement".
Ces formules font naturellement référence au "garde-à-vous" dans l'armée, une position dans laquelle on doit se tenir debout, droit, les talons joints, la tête haute, immobile, les bras serrés le long du corps et les doigts touchant la couture du pantalon. Et qui est un signe de respect, d'obéissance et de soumission à l'autorité.
Cette amusante locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme textile ne manque pas de surprendre nos jeunes enfants et nos amis étrangers.
Appartenant au registre familier, elle signifie tout simplement, au sens figuré : se mettre au lit pour dormir.
Dans l'excellent film d'Étienne Chatiliez "La vie est un long fleuve tranquille", sorti en 1988, Ghislaine Groseille (Sylvie Cubertafon) dit par exemple à son mari : "J'chuis crevée, j'vais mettre la viande dans l'torchon".
Cette expression très imagée a vraisemblablement pour origine le milieu de la charcuterie, où elle a dû commencé à être utilisée par analogie avec la locution nominale féminine "Jambon au torchon", qui désigne un jambon cuit dans un bouillon entouré d'une "Chaussettte à jambon" également appelée "Sac mousse" ou "Torchon".
Un jambon au torchon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"Un charchutier en train d'emmailloter un jambon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"Des jambons au torchon avant cuisson, en cours de ficelage
Le jambon au torchon est fabriqué à partir des muscles de la cuisse du porc, qui sont rassemblés et comprimés aussi fort que possible, pour en faire une sorte de pain de viande, non pas dans un moule métallique comme pour le jambon industriel, mais plus traditionnellement dans une sorte de grande chaussette de textile, nouée à la fin, ce qui le fait ressembler avant cuisson à une sorte de grosse baudruche de viande.
Sources : www.consoglobe.com, www.caminteresse.fr et wiktionary.org
Ce verbe peut avoir deux significations différentes selon le sens (propre ou figuré) et selon le niveau de langage, puisqu'il signifie tout à la fois :
au sens propre, dans le langage courant :
enrouler (quelque chose) autour de quelque chose de circulaire.
Et notamment : enrouler un fil (ou un câble) sur une bobine, ou"Bobiner".
Son antonyme est "Débobiner" (dérouler ce qui était en bobine) ou "Désembobiner".
Et "Rembobiner" consiste à embobiner de nouveau.
envelopper ou empêtrer (quelque chose ou quelqu'un) dans quelque chose ou au moyen de quelque chose.
On dit par exemple : "Mon grand-père m'a embobiné le bras dans une écharpe avant de m'emmener chez le médecin".
et au sens figuré, dans le registre familier : tromper en embrouillant ; séduire dans le but de duper ; enjôler.
On dit par exemple : "Je me suis fait embobiner par le vendeur, qui m'a refilé un vieux modèle en me faisant croire qu'il venait de sortir".
Sources : Le Robert, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
Ce substantif féminin en forme de prénom féminin peut avoir en français au moins six significations différentes :
une sorte de bonnet féminin, populaire dans les classes modestes du XVIIIe au XIXe siècle, et considérée comme le précurseur de la capote.
Fréquemment portée en Lorraine, la charlotte est née d'une évolution du bonnet auquel furent ajoutés des bords et des liens pour le nouer sous le cou. Elle servait à cacher les cheveux afin d'indiquer la respectabilité. Et elle était souvent portée comme bonnet d'intérieur au XVIIIe siècle .Tandis qu'on la portait couramment sous un chapeau de paille en été.
Elle se confectionnait en batiste ou en mousseline, avec une bordure froncée.
Dès le milieu du XVIIIe siècle, les liens furent remplacés par des rubans.
Et au cours du XIXe siècle, on lui ajoute des bords derrière et sur les côtés, afin de couvrir la nuque, préfigurant ainsi la capote mais sans amidon.
un bonnet jetable à élastique, recouvrant les cheveux pour des raisons d'hygiène.Cet EPI (Equipement de Protection Individuelle) est utilisé dans certaines industries (en particulier les industries agro-alimentaires, pharmaceutiques et parfois chimiques) et en chirurgie,
un type de dessert moulé, de forme cylindrique ou tronconique, d'environ 10 cm de hauteur, formé d'une croûte faite de biscuits à la cuillère (ou des boudoirs), ou de tranches de pain, ou encore d'une génoise, et dont le centre est garni soit de fruits, soit d'une crème.
L’origine de ce dessert est incertaine, mais il se dit qu'il aurait été inventé en l'honneur de Sophie-Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (19 mai 1744 - 17 novembre 1818), épouse du roi Georges III et, à ce titre, reine du Royaume-Uni, de 1761 à 1818, sous le nom de "reine Charlotte".
À l'origine, la Charlotte aux fruits (pomme, poire, ou pêche), aux tranches de pain beurré, était servie chaude avec le thé chez les Anglais ; puis un cuisinier anglais a légèrement changé la recette et notamment son service froid.
De nos jours, on sert la Charlotte froide, on utilise les biscuits et on farcit d'une crème ou d'une mousse, aux fruits (fraise ou poire essentiellement) ou au chocolat.
Une Charlotte aux fruitsUne charlotte aux fraisesUne Charlotte au chocolat
une variété de fraise ronde, produite de juin à septembre,
une variété de pomme de terre mise sur le marché en 1981,
Il résulte de l’homophonie entre la locution nominale « Sombres héros » et le mot espagnol ‘Sombreros » désignant le chapeau sud-américain à larges bords traditionnellement porté au Mexique.
J'ai pondu un calembour en le faisant un cappuccino :