"Spartiate".

Cet adjectif qualifie :

  • ce qui relève de l'ancienne cité grecque de Sparte ("Lacédémone") et de ses citoyens (Les "Lacédémoniens"),
  • ce qui évoque l'austérité, la rudesse et la rigité du style de vie des citoyens de ladite cité.

On parle par exemple d'un "confort spartiate" ou d'une "éducation spartiate".

Source : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

La double particularité de la ville d'Achères (78).

Carte de situation du village de Faucon-de-Barcelonnette (04)de la ville d'Achères (78)

Achères (78) est une paisible localité de la banlieue parisienne, située dans les Yvelines, à 36 km de Paris (75) face à Conflans Sainte-Honorine (75), la ville où j'ai vécu de 8 à 25 ans.

Elle présente une double particularité, résultant de son emplacement, sur une plaine rigoureusement plate, située sur les bords de la rive gauche de la Seine :

La ligne droite d'Achères (78)

  • d'une part en effet, cela lui a valu d'être le théâtre des 6 premiers records du monde de vitesse automobile sur route, du 18 décembre 1898 (63,15 km/h) au 29 avril 1899, lorsque le français Camille Jenatzy, au volant de la "Jamais contente" dépassa pour la première fois les 100 km/h en atteignant la prodigieuse vitesse, pour l'époque, de 105,88 km/h.

La "Jamais contente"

Station d'épuration des eaux d'Achères (78)

  • et, d'autre part, la ville a ainsi pu créer, dès 1940, et développer une gigantesque station d'épuration des eaux usées, appelée aujourd'hui "Seine Aval", qui est la plus importante d’Europe, et la seconde au monde après celle de Chicago (Illinois) (États-Unis d'Amérique). Elle traite les déchets des huit millions d’habitants des départements de Hauts-de-seine (92), Seine Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94) et Paris (75), répartis sur 180 communes d'Île-de-France, soit 140 000 tonnes de boues brutes déshydratées par an.

"Lès" ou "Lez"

Ces deux prépositions, qui s'utilisent dans les noms composés de localités, signifient "À côté de", "Près de".

Il existe ainsi par exemple "Joué-lès-Tours" (37) près de Tours (37) ou "Lys-lez-Lannoy" (59), près de Lannoy (59).

Source : www.larousse.fr

"Le nouveau Brooklyn", "Le Brooklyn parisien", "Le nouveau Berlin" ou "Le 21e arrondissement".

"Le nouveau Brooklyn", "Le Brooklyn parisien", "Le nouveau Berlin" ou "Le 21e arrondissement" (sous-entendu "de Paris (75)", qui n'en compte que 20) sont des locutions nominales correspondant aux différents surnoms donnés, par les journalistes et les professionnels de l'immobilier, dans les années 2010, à la ville de Montreuil (93), limitrophe du vingtième arrondissement, à l'Est de Paris (75).

Le surnom de "21e arrondissement" avait déjà été utilisé par le passé pour désigner d'autres localités.

"L'École de Bruxelles".

"L'École de Bruxelles" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge.

Elle est directement liée au "Journal de Tintin", lancé le 26 septembre 1946 dans la capitale belge par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.

Au contraire de "l'École de Marcinelle ou École de Charleroi", qui est liée au "Journal de Spirou", fondé le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis.

Les dessinateurs de "l'École de Bruxelles" - Hergé, Edgar P. Jacobs, Jacques Martin - utilisent régulièrement dans séries ("Tintin", Blake et Mortimer", "Alix" et "Lefranc") des textes assez longs, très documentés et plutôt académiques, dans des phylactères de forme rectangulaire.

Attention : il existe deux "École de bruxelles" ; la seconde étant une école de pensée qui s’illustre dans le domaine de la philosophie et de la science du droit.

Planche de "Tintin" par Hergé
Planche de "Tintin" par Hergé
Planche de "Blake et Mortimer" par Edgar P. Jacobs
Planche de "Blake et Mortimer" par Edgar P. Jacobs
Planche de "Alix" par Jacques Martin
Planche de "Alix" par Jacques Martin
Planche de "Lefranc" par Jacques Martin
Planche de "Lefranc" par Jacques Martin

Source : wikipedia.org

"L'École de Marcinelle" ou "L'École de Charleroi".

"L'École de Marcinelle" ou "L'École de Charleroi" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge.

Elle est directement liée au "Journal de Spirou", fondé le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis.

Au contraire de "L'École de Bruxelles", qui est liée au "Journal de Tintin", lancé le 26 septembre 1946 dans la capitale belge par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.

Dans le sillage de Jijé, les dessinateurs de l'École de Marcinelle (Franquin, Morris, Will, Peyo, Tillieux, Roba, Jidéhem) dessinent souvent des personnages dits "à gros nez" et utilisent des phylactères arrondis, dans lesquels fusent des dialogues simples, joyeux et spontanés.

Leurs dessins, réalisés dans le mouvement et la rotation du poignet, possèdent une dynamique très différente de "l'École de Bruxelles".

Certains auteurs, comme Roger Leloup sont passés d'une école à l'autre : les premières aventures de "Yoko Tsuno" relevaient de "L'École de Marcinelle" ou "École de Charleroi", avant que la série n'évolue progressivement vers "l'École de Bruxelles".

Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (1970) Dans le style "École de Marcinelle" ou "École de Charleroi"
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (1970)
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (2012) Dans le style "École de Bruxelles"
Planche de Jerry Spring par Jijé
Planche de Jerry Spring par Jijé
Page de "Gaston Lagaffe" par Franquin
Planche de "Gaston Lagaffe" par Franquin
Page de "Lucky-Luke" par Morris
Planche de "Lucky-Luke" par Morris
Planche de "Tif et Tondu" par Will
Planche de "Tif et Tondu" par Will
Planche des "Schtroumpfs" par Peyo
Planche des "Schtroumpfs" par Peyo
Page de "Gil Jourdan" par "Tillieux
Planche de "Gil Jourdan" par "Tillieux
Page de "Boule et Bill" par Roba
Planche de "Boule et Bill" par Roba
Page de "Sophie" par Jidéhem
Planche de "Sophie" par Jidéhem

Source : wikipedia.org

"L'ypérite", "Le gaz moutarde" ou "La moutarde au soufre".

Il s'agit d'un composé chimique cytotoxique et vésicant ayant la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée.

Il peut être létal mais sa première fonction est d'être très fortement incapacitant.

Il a été particulièrement utilisé comme arme chimique visant à infliger de graves brûlures chimiques des yeux, de la peau et des muqueuses, y compris à travers les vêtements et à travers le caoutchouc naturel des bottes et masques.

Et cela durant la Première Guerre mondiale et lors de plusieurs conflits coloniaux, puis, plus récemment, lors de la guerre Iran-Iraq.

Sous sa forme pure et à température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et inodore qui provoque, après un certain temps (de quelques minutes à quelques heures), des cloques sur la peau. Il attaque également les yeux et les poumons.

Bras affceté par le gaz moutarde

Ses différents surnoms viennent du fait :

  • qu'il fut pour la première fois utilisé au combat, en septembre 1917, près de la ville d'Ypres ("Ieper" en flamand), en Belgique, pour l'"Ypérite",

Carte de situation de la ville d'Ypres (Belgique)

  • et qu'une forme impure de ce gaz avait une odeur qui ressemblait à celle de la moutarde, de l'ail ou du raifort, pour "le gaz moutarde" ou "la moutarde au soufre".

Les allemands l'appellent "Kampfstoff LOST" ou "Gaz LOST", du nom de deux chimistes allemands.

Source : wikipedia.org

"Fouché" dit "Fouché de Nantes" ou "Le mitrailleur de Lyon".

Joseph Fouché

Joseph Fouché est un homme politique français, né le 21 mai 1759 et mort le 26 décembre 1820.

Il est particulièrement connu pour la férocité avec laquelle, durant la Révolution, il réprima l'insurrection lyonnaise en 1793 et pour avoir été ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat et l'Empire.

Napoléon le fit Comte d'Empire en 1808 et Duc d'Otrente en 1809.

Ministre de la police, il est l'homme-clé du gouvernement lors des Cent-jours, en 1815, l'Empereur étant au combat. Prévoyant la défaite il manoeuvre en effet pour préparer la transition.

Après la défaite de Waterloo, il devient président du gouvernement provisoire et négocie avec les puissances alliées, dont l'Angleterre. Il manipule les républicains et les monarchistes, négocie avec les forces diverses qui déchirent le pays, pour maintenir l'ordre et la continuité de l'État.

Jugeant que la monarchie est le régime qui permettra au mieux à la France de retrouver sa souveraineté, il remet sur le trône Louis XVIII, et, le 9 juillet 1815, il devient son ministre.

Ce qui nous vaut l'extraordinaire portrait de François-René de Chateaubriand dans ses magnifiques "Mémoires d'outre-tombe" (1849-1850).

"Une attache parisienne".

Cette locution nominale peut avoir deux significations :

  • au sens propre, il s'agit d'un petit objet métallique, également appelé "Agrafe parisienne", que l'on utilise en papeterie pour attacher plusieurs feuilles de papier ou du carton ensemble. Elle se compose d'une tête bombée ou plate et de deux lamelles jointes dont l'une est légèrement plus courte que l'autre.

Attaches parisiennes

  • et, au sens figuré, d'un attachement familial ou sentimental à la ville de Paris (75).

On dit par exemple : "Je suis originaire de Toulouse (31), une ville à laquelle je me sens profondément attaché. Cependant, ayant effectué mes études supérieures dans la capitale, j'ai toujours une attache parisienne importante".

"Bourg-la-Reine" ne consiste pas à faire subir les derniers outrages à une souveraine !

Carte de situation de la ville de Bourg-la-Reine (92)

Mais est le nom d'une localité des Hauts-de-Seine (92) !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom de la localité et la locution verbale ‘Bourre la reine » ; le verbe « Bourrer » signifiant, dans ce contexte, dans le registre argotique, « Pénètre sexuellement« .