Ne pas confondre la ville et l'État !

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ces malheureux voyageurs - aussi peu rigoureux que férus de géographie - s'étant malencontreusement retrouvés au bout du monde, à des milliers de kilomètres de leur destination réelle, après avoir réservé à la va-vite un billet sur la toile.

Nombre de villes de par le monde portent en effet les mêmes noms, en particulier aux États-Unis d'Amérique, où les colons - particulièrement dépourvus d'imagination ou soucieux de rendre hommage à leurs mère-patries - n'ont pas hésité à fondé ... 22 Paris, une nouvelle Amsterdam (la future "New York"), 6 nouvelle York ("New York"), une nouvelle Orléans ("La Nouvelle Orléans") et j'en passe.

Mais il convient également de ne pas confondre, lorsque cela peut être le cas, villes et États du même nom.

Aux États-Unis d'Amérique par exemple, la ville de Washington, dénommée "Washinton DC" (District of Columbia), sur la côte Est, ne se situe nullement dans l'État de Washington, lequel borde le Pacifique, sur la côte Ouest, juste au sud de la Colombie Britannique et de la ville canadienne de Vancouver.

Il existe également Kansas City, Oklahoma City et Oregon City, respectivement situées - c'est tout de même plus simple - dans l'État du Kansas, dans l'État d'Oklahoma et dans l'État d'Oregon.

Pour New York City, pourtant située dans l'État de New York, c'est en revanche un petit peu plus compliqué, puisque l'on entend souvent dire dans les films ou les romans que le héros ou personnage est originaire de "New York, New Jersey".

La mégalopole tentaculaire de 24 millions d'habitants s'étend en effet sur pas moins de 1 214 km carrés, au point de déborder sur deux États limitrophes : le New Jersey, à l'Ouest et au Sud, et le Connecticut au Nord-Est. D'où le besoin de préciser l'État, en sus de la localité.

En Amérique toujours, mais plus au Sud, se trouvent également Mexico City, Guatemala City et Panama City, respectivement capitales du Mexique (Mexico en espagnol), du Guatemala et du Panama.

Et l'on retrouve le même cas de figure sur notre vieux continent et dans le Golfe Persique, avec les villes de Luxembourg et de Koweit City, respectivement capitales de l'État du Luxembourg et du Koweit.

Pourquoi dire : "Le COVID-19" et "Le COVID" ou "La COVID-19" et "La COVID" ?

Et pas plutôt : "LA MACOVIR-19" pour "LA MAladie à COrona VIRus 2019" !

Voire : "LA MAVICOUR-19" pour "LA MAladie à VIrus en forme de COURonne 2019" !

"COVID-19" est en effet un acronyme anglais signifiant "COronaVIrus Disease 2019", c'est à dire précisément "Maladie à virus en forme de couronne 2019".

Et il s'agit du nom choisi par l'OMS, le 11 février 2020, pour désigner la maladie apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019 et d'abord désignée sous le nom de "Le coronavirus de Wuhan".

On a d'abord commencé à parler dans notre pays "DU" COVID et à dire "LE" COVID, par association d'idées avec "le" coronavirus, qui était un mot masculin.

Mais après quelques mois, on a commencé à dire "LA" COVID et il semblerait que l'on souhaite à présent imposer ce genre féminin au mot COVID.

Pourtant, considérer qu'il faut utiliser l'article féminin "LA" au motif de ce qu'il s'agit d'une maladie et que ce mot français est féminin, est à mes yeux révélateur de la nécessité de parler de "Maladie à coronavirus" (ou "MACOVIR") voire de Maladie à virus en forme de couronne" (ou "MAVICOUR") en français et non de "COVID" en anglais, sacré bon sang de bois !

À l'absurdité de parler une fois encore en anglais, s'ajoute désormais, pour moi, le ridicule, auquel notre classe politique et notre classe journalistique nous ont hélas, déjà, par trop, habitué.

  • Je reproduis ici l'article publié le 7 mai 2020 par l'Académie française, sur son excellent site www.academie-francaise.fr :

"Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation.

On dit ainsi la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer français) parce que le noyau de ce groupe, société, est un nom féminin, mais le C.I.O. (Comité international olympique), parce que le noyau, comité, est un nom masculin.

Quand ce syntagme est composé de mots étrangers, le même principe s’applique. On distingue ainsi le FBI, Federal Bureau of Investigation, "Bureau fédéral d’enquête", de la CIA, Central Intelligence Agency, " Agence centrale de renseignement", puisque dans un cas on traduit le mot noyau par un nom masculin, bureau, et dans l’autre, par un nom féminin, agence.

Corona virus disease - notons que l’on aurait pu préférer au nom anglais disease le nom latin morbus, de même sens et plus universel - signifie "maladie provoquée par le corona virus (“virus en forme de couronne”)".

On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie.

Pourquoi alors l’emploi si fréquent du masculin le covid 19 ? Parce que, avant que cet acronyme ne se répande, on a surtout parlé du corona virus, groupe qui doit son genre, en raison des principes exposés plus haut, au nom masculin virus.

Ensuite, par métonymie, on a donné à la maladie le genre de l’agent pathogène qui la provoque.

Il n’en reste pas moins que l’emploi du féminin serait préférable et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour redonner à cet acronyme le genre qui devrait être le sien".

"La Dominique" et "La République dominicaine".

Ces deux petits pays insulaires des Caraïbes sont souvent confondus bien qu'ils n'aient évidemment strictement rien à voir l'un avec l'autre, sinon d'avoir été tous les deux découverts par l'explorateur italien Christophe Colomb, au cours de ses deux premiers voyages en Amérique.

  • "La Dominique", en forme longue "Le Commonwealth de Dominique", est un pays et une île des Petites Antilles, située entre les îles françaises des Saintes et de Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au Nord, et de la Martinique, au Sud.

Il s'agit d'un minuscule état de 754 km2 (Londres en compte 1 572) et 74 000 habitants (comme les trois premiers arrondissements du coeur de Paris) ; sa capitale, Roseau, n'en comptant que 17 000.

Ce qui ne l'a pas empêché de se voir âprement disputé, plus de trois siècles durant, par les espagnols autant que par les français et les anglais.

Histoire

Le premier Européen à l'avoir abordée est Christophe Colomb, le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques. Il l'appelle donc "Domingo" ("dimanche" en espagnol), d’où provient son nom actuel de "Dominique" en français.

En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, les Espagnols laissent la place aux Français puis au cours du XVIIe siècle, Français et Anglais s’affrontent pour gouverner l'île.

En 1660, Français et Anglais abandonnent l’île aux Caraïbes et la déclarent zone neutre ; pour mettre fin aux conflits, un traité de paix est signé entre les Français, les Anglais et les indiens Caraïbes.

Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit à la Dominique.

Mais les Britanniques s'approprient de nouveau l'île en 1759.

À l'issue de la guerre de Sept Ans, par le traité de Paris (1763), la France cède la Dominique à l’Angleterre ; mais entre 1772 et 1814, les Français rompent le traité et s’emparent par deux fois de la Dominique. En 1814, après une dernière tentative de reconquête, les Français abandonnent définitivement l’île en échange d’une indemnité et cette dernière redevient britannique.

En 1898, l'île reçoit le statut de Colonie de la Couronne britannique. En 1956, elle acquiert son indépendance au sein de l'éphémère Fédération des Antilles britanniques et, en 1967, elle devient État associé au Commonwealth et entame l’instauration d’un régime démocratique.

L’indépendance de la Dominique est déclarée le 3 novembre 1978, lors du 485e anniversaire de sa découverte par Christophe Colomb.

  • et "La République dominicaine" est un pays des Grandes Antilles, créé le 27 février 1844.

Localisation de la République dominicaine

Elle occupe environ les deux tiers de l'île d'Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers Ouest de l'île.

La République dominicaine, à l'Est d'Haïti, sur l'île d'Hispanala

L'espagnol est la langue officielle de ce pays de 48 000 km2 (comme la Bourgogne-Franche-Comté), qui compte plus de 10 millions d'habitants (l'Île-de-France en compte 12,2).

Histoire

Habité par les Taïnos depuis le VIIe siècle, le territoire de la République dominicaine a été atteint par Christophe Colomb en 1492 et devint le site des premières colonies européennes en Amérique, Saint-Domingue devenant la première capitale espagnole au Nouveau Monde. Après trois siècles de règne espagnol, avec un interlude français et haïtien, le pays devint indépendant en 1821 mais fut rapidement repris par Haïti. Victorieux lors de la guerre d'indépendance de la République dominicaine en 1844, les Dominicains eurent pourtant de nombreuses difficultés à parvenir à une stabilité politique durant les 72 années suivantes.

Le nom du pays

Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), elle-même baptisée en l'honneur de saint Dominique Nunez de Guzman (en espagnol : Domingo Nunez de Guzman), un religieux catholique, prêtre, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment "dominicains".

Né vers 1170 et mort le 6 août 1221, il fut canonisé par l'Église en 1234, et est célèbre sous le nom de "saint Dominique".

La République dominicaine n'a pas d'appellation officielle courte ou "forme courte". Cependant, il en existe plusieurs officieuses :

    • La "Dominicaine " ; cette appellation est peu usitée en français mais on trouve plus facilement ses équivalents anglais "Dominican" et espagnol "Dominicana".
    • "Saint-Domingue", par extension du nom de la capitale du pays, puisque c'est le substantif duquel dérive "dominicaine". Ce nom a cependant aussi été utilisé dans le passé pour désigner la colonie française qui occupait le tiers occidental de la même île (dite "Hispaniola") et à laquelle a succédé la république d'Haïti.
    • La "Dominicanie", terme surtout utilisé par les Haïtiens et qui date de l'occupation haïtienne.
    • et enfin "Quisqueya", le vieux nom indien de l’île d’Hispaniola. Le nom signifie probablement "Mère de la Terre" en taïno ; ses habitants s’appellant "Quisqueyanos".

Le génocide des Taïnos

De nombreux historiens considèrent que cette ethnie, chère au président Jacques Chirac, disparut du fait du génocide commis par les Européens durant la conquête de la région, ou des maladies introduites par les colons.

Ainsi, Bartolomé de las Casas, raconte dans son livre "Historia general de las Indias", qu'en 1508 il restait environ 60 000 Taïnos sur l'île d'Hispaniola. Mais que 23 ans plus tard, en 1531, l'exploitation des mines d'or, les suicides et les maladies avaient réduit ce nombre à 600, soit une diminution de 90 % !

Néanmoins des études de l'ADN mitochondrial (maternel), réalisées en 2002, ont permis de découvrir que 61,1 % des Portoricains et 15 % des Dominicains descendaient d'une femme taïno.

Curieusement, l'héritage langagier des Taïnos dans notre langue n'est pas négligeable et je lui ai consacré un article, dont je me permets de vous recommander la lecture.

Source : wikipedia.org

"Le raisiné".

Ce substantif masculin peut avoir différentes significations en fonction du niveau de langue :

Élaboration de raisiné

  • dans le langage courant, il désigne ainsi : une confiture élaborée à partir de jus de raisin, de sucre, parfois de vin doux, auquel on ajoute souvent des fruits (poires, coings en particulier).

Le raisiné nécessite des raisins très mûrs et très sucrés provenant de coteaux ensoleillés.

Raisiné de Montpellier

Le raisiné se fait généralement avec du raisin noir, mais le "raisiné bourguignon" et le "raisiné de Montpellier" se font avec du raisin blanc.

  • et dans le registre argotique : le sang.

Un doigt avec une goutte de sang

J'ai évoqué dans un autre article "Du raisiné sur les bafouilles", un superbe récit complet en six planches réalisé en 1956 par Morris et Goscinny, que j'ai personnellement découvert en 1980 et qui m'a permis d'apprendre la signification de ce mot.

Source : www.cnrtl et wikipedia.org

"Le Congo français", "Le Moyen-Congo", "La république du Congo" et "La république populaire du Congo".

Localisation du Congo français, en Afrique centrale

Il s'agit des noms successifs, entre 1891 et 1992, du pays actuellement connu sous le nom de "République du Congo" (forme longue) ou - par ellipse - "Congo" (forme courte) et le plus souvent dénommé "Congo Brazzaville".

Entre 1882 et 1906, cette ancienne colonie française d'Afrique centrale incluait également l'actuel Gabon.

La capitale était Libreville jusqu'en 1904, puis Brazzaville.

Et ce pays a successivement porté les noms de :

  • "Le Congo français", de 1891 à 1903,
  • "Le Moyen-Congo", de 1903 à 1960,
  •  "La république du Congo", de son indépendance, le 15 août 1960 jusqu'en 1969,
  • et "La république populaire du Congo" entre 1969 et 1992.

Source : wikipedia.org

"Des spartiates".

Ce substantif désigne :

  • avant toute chose : celui ou celle qui est originaire de l'antique cité grecque de Sparte ("Lacédémone") ou qui y habitait ; en particulier celui ou celle qui fait partie de l'aristocratie, de la caste des guerriers et des citoyens de Sparte.

Spartiates

  • mais également : une sandale de cuir naturel à lanières entrecroisées laissant le pied à découvert, portée par les citoyens de l'antique cité grecque de Sparte.

Une spartiate : sandale de cuir naturel à lanières entrecroisées laissant le pied à découvert, en susage parmi les citoyens de la cité grecque antique de Sparte

Source : www.cnrtl.fr

"La cité aixoise", "La capitale des comtes de Provence", "La capitale du comté de Provence", "La cité du Roi René", "La cité du Roy René", "La capitale de la Provence", "La capitale provençale", "La capitale culturelle de la Provence", "La Florence provençale", "La ville aux mille fontaines", "La capitale du calisson", "La ville la plus coquine de France", "La ville la plus sexy de France" et... "Eggs-in-Provence".

Localisation de la ville française d'Aix-en-Provence (13)

Il s'agit des très nombreux surnoms d'Aix-en-Provence (13), la ville où je demeure depuis juillet 1999.

La mairie d'Aix-en-Provence (13)

Aix a été la première ville romaine sur le territoire de la France actuelle, fondée dès 122 av. J.-C. par le consul romain Gaius Sextius Calvinus.

D'où son nom latin d'Aquae Sextiae ("les eaux de Sextius").

Album des Voyages d'Alix "Aquae Sextiae Aix-en-Provence" de Yves Plateau, Alex Evang et Jacques Martin (2013)
Album des Voyages d'Alix "Aquae Sextiae Aix-en-Provence" de Yves Plateau, Alex Evang et Jacques Martin (2013)
  • Elle est souvent surnommée "La capitale des comtes de Provence", "La capitale du comté de Provence", "La cité du Roi René" ou "La cité du Roy René".

Cette dernière locution résulte du surnom de "Bon Roy René", attribué par ses sujets au plus célèbre des comtes de Provence, René d'Anjou, également appelé René Ier d'Anjou, René Ier de Naples et René de Sicile. Celui-ci a tout à la fois été seigneur puis comte de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480), duc consort de Lorraine (1431-1453), duc d'Anjou (1434-1480), comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480), comte de Piémont, comte de Barcelone, roi de Naples (1435-1442), roi titulaire de Jérusalem (1435-1480), roi titulaire de Sicile (1434-1480) et d'Aragon (1466-1480) et, enfin, marquis de Pont-à-Mousson (-1480).

Pas question de cumul des mandats à l'époque !

  • Par simplification, on surnomme ainsi souvent Aix-en-Provence "La capitale de la Provence" ou "La capitale provençale".
  • Son riche passé historique vaut à la ville d'accueillir de nombreux musées, les ANOM (Archives Nationales d'Outre-Mer), le Centre Chorégraphique National du Pavillon Noir ou la Fondation Vasarely, expliquant son surnom de "La capitale culturelle de la Provence".
La place d'Albertas et sa fontaine, à Aix-en-Provence (13)
La place d'Albertas et sa fontaine, à Aix-en-Provence (13)
  • Le surnom de "La Florence provençale" résulte de son architecture et des couleurs de ses façades, aux teintes de sable doré, rose, orangé ou rouge.

La fontaine de la Rotonde à Aix-en-Provence (13)

  • Celui de "La ville aux mille fontaines" est assez largement exagéré, puisque le nombre total de fontaines publiques ou privées n'est que de ... 250 !
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin

Et dire que les habitants d'Aix-en-Provence osent - à l'instar de tous les français - se gausser de la tendance à l'exagération de leurs voisins marseillais !

  • La ville doit son surnom de "La capitale du calisson" à sa spécialité culinaire, une confiserie créée au XVIIe siècle, réalisée à base de pâte d'amandes aromatisée au melon et à l'orange confits.
Calissons d'Aix-en-Provence (13)
Calissons d'Aix-en-Provence (13)
  • Son surnom de "La ville la plus coquine de France" tient à sa place de numéro un au classement des ventes de jouets sexuels par tranches de 100 000 habitants...
  • Et celui de "La ville la plus sexy de France" à sa place, là encore, de numéro un... au classement des ventes de lingerie par habitant !

Peut-être que l'on finira par surnommer Aix-en-Provence... "Sex en Provence" ?

Mon préféré

  • Enfin, et c'est de tous les surnoms de ma ville d'adoption celui que je préfère - même s'il est dans la langue de Shakespeare - : les paléontologistes états-uniens appellent Aix-en-Provence... "Eggs-in-Provence" !

On a en effet découvert, au cours du demi-siècle écoulé, une quinzaine de gisements d’oeufs de dinosaures issus du Crétacé supérieur, au sein du parc départemental de Roques-Hautes.

Oeuf de dinosaures trouvés dans le parc départemental de Roques-Hautes (13)
Oeuf de dinosaures découverts dans le parc départemental de Roques-Hautes (13)

Situés sur les communes d’Aix-en-Provence, de Beaurecueil, du Tholonet, de Saint-Antonin-sur-Bayon, et de Saint-Marc Jaumegarde (13), en contrebas du célèbre massif de la Sainte-Victoire, ses 800 hectares de relief accidenté constituent l'un des plus grands gisements européens d'oeufs de dinosaures et en font indubitablement l'un des haut-lieux de la paléontologie mondiale.

Panneau du Parc départemental de Roques-Hautes (13)

Tout en offrant aux scientifiques états-uniens l'opportunité de concevoir cet excellent calembour fondé sur la paronymie entre le mot anglais "Eggs" et le mot français "Aix" !

www.aixenprovence.fr

Doit-on dire "La tequila" ou "Le tequila" ?

Bouteilles de tequila
Réponse
L’un ou l’autre, car le mot espagnol « el tequila » est masculin !

Au Mexique : champ d'agave bleu destiné à la production de tequila

Cette boisson alcoolisée est produite au Mexique à partir de l'agave bleu, la plante également à l'origine de la fabrication du "Mezcal".

Panneau de bienvenue dans la localité mexicaine de Tequila (Janisco)

L'appellation d'origine "Tequila" requiert une production dans la localité du même nom et dans le seul état de Jalisco ou dans quelques municipalités des États mexicains de Nayarit, Michoacan, Guanajuato, et Tamaulipas.

Les cinq zones de production de la tequila
Les cinq zones de production de la tequila

"Le grand blanc de Lambaréné".

Le Dr Albert Schweitzer

Il s'agit du surnom du docteur Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 et mort le 4 septembre 1965.

Ce médecin alsacien protestant, nourri d'une double culture allemande et française, qui était également pasteur, théologien, philosophe et musicien, fut un pionnier de la médecine humanitaire.

Le Dr Albert Schweitzer

Il développa en effet à Lambaréné (Gabon),en pleine forêt équatoriale, à partir de 1913, un hôpital qui lui valut une énorme visibilité médiatique et le fit connaître dans le monde entier.

Le Dr Albert Schweitzer

Avant que le prix Nobel de la paix ne lui apporte, en 1952, la consécration.

À titre personnel, je me suis très tôt passionné pour la vie de cet homme étonnant, car mes grands-parents maternels et ma mère avaient vécu au Gabon de 1938 à 1947.

Affiche du film français "Il est minuit Dr Scweitzer" d'André Haguet (1952)

Et que c'est à l'âge de 10 ans envion, que j'ai vu pour la première fois, à la télévision, "Il est minuit Dr Shweitzer", le film réalisé par André Haguet en 1952, d'après la pièce homonyme, écrite la même année par Gilbert Cesbron.

jeanne Moreau et Pierre Fresnay dans le film français "Il est minuit Dr Scweitzer" d'André Haguet (1952)

Avec Pierre Fresnay dans le rôle d'Albert Scweitzer - l'un de mes acteurs français préférés - et la jeune Jeanne Moreau dans celui de son infirmière, pour son cinquième rôle au cinéma.

Source : wikipedia.org

"Paris ne s'est pas fait en un jour", "Paris ne s'est pas faite en un jour", "Rome ne s'est pas fait en un jour" ou "Rome ne s'est pas faite en un jour".

Ces différentes expressions proverbiales signifient : il faut du temps pour accomplir un projet important.

Elles s'apparentent, par le sens, à l'expression proverbiale, en forme d'idiotisme animalier : "Petit à petit, l'oiseau fait son nid".

Mais celle-ci s’emploie plutôt à propos d'un processus en en cours, alors que "Paris ne s'est pas fait en un jour", "Paris ne s'est pas faite en un jour", "Rome ne s'est pas fait en un jour" ou "Rome ne s'est pas faite en un jour" sont davantage utilisées pour quelque chose de terminé.

"Grenade" et "la Grenade".

"Grenade" est un mot polysémique qui peut signifier beaucoup de choses en français :

  • Comme nom propre tout d'abord :
    • "Grenade" ("Granada" en espagnol) est à la fois :
      • une localité espagnole, capitale de la province du même nom,
      • une province espagnole, situées au sud-est de l'Andalousie, ayant pour capitale la ville de Grenade.
      • et une localité française, nommée "Grenade-sur-Garonne" (31).
    • et "La Grenade" est à la fois :
      • un pays des Antilles, situé dans la partie méridionale de l'archipel des Grenadines.
      • et l'une des quatre principales îles de ce petit état insulaire de la mer des Caraïbes.
  • Mais également comme nom commun :
    • "Une grenade" est en effet à la fois :
      • un fruit.
      • et une arme :
        • défensive ou offensive, utilisée par les militaires :
          • La "grenade défensive".
          • La "grenade offensive".
        • offensive, utilisée par les forces de l'ordre :
          • La "grenade assourdissante",
          • La "grenade lacrymogène".
          • et la "grenade de désencerclement".

Source : wikipedia.org