"Les départements français de Grèce".

En rouge : les départements français de Grèce (1797-1799)

Il s'agit des trois anciens départements de "Corcyre", "Ithaque" et "Mer-Égée" créés sous la Première République française en 1797, lors de l'annexion des îles Ioniennes consécutive à la signature par Napoléon Bonaparte du traité de Campo-Formio .

En 1792, en pleine Révolution Française, la France déclare la guerre à l'Autriche dans un contexte de fortes tensions. Cette guerre déboucha finalement sur un grand conflit mettant aux prises la France et une coalition de grandes puissances européennes réunies au sein de la Première Coalition. La guerre dure cinq ans avant de se terminer avec le traité de Campo-Formio, signé le 18 octobre 1797 par le général et représentant de la République française Napoléon Bonaparte.

Ce traité met fin à la guerre franco-autrichienne et à la Première Coalition, mais il permet également de procéder à des échanges de territoires comme c'est fréquemment le cas. La France cède ainsi la République de Venise fraîchement conquise, mais reçoit de nombreux territoires dont certains se trouvent en Grèce. Elle annexe les îles Ioniennes (appartenant jusque-là à Venise) et les villes de Préveza et Vonitsa situées sur la côte Ouest du pays. Ces territoires reçoivent alors le statut de département créé en 1790 et sont divisés en trois :

  • Corcyre (chef-lieu : Corfou), inclunant Corfou, Paxos, Bouthrote et Parga,
  • Ithaque (chef-lieu : Argostoli), incluant Céphalonie, Leucade (Sainte-Maure), Ithaque, Prévéza et Vonitsa,
  • et Mer-Égée (chef-lieu : Zante), incluant Zante, Cythère (Cérigo) et les Strophades.

Le 3 mars 1799, ces départements sont perdus suite aux assauts de la Russie et de l'Empire Ottoman qui cherchent à prendre ce territoire depuis 1798.

Les départements français de Grèce disparaissent définitivement en 1802 pour être remplacés par la "République des Sept-Îles". Celle-ci devient alors un protectorat sous domination russe en 1800, avant de repasser sous la juridiction française suite au traité de Tilsit en 1807.

Cet archipel de la mer Ionienne est ensuite en grande partie occupé par les Anglais à partir de 1809, d'abord officieusement puis officiellement suite au traité de Paris signé en 1814 après l’abdication de Napoléon Ier.

Et il faut attendre 1864 pour que les îles ioniennes soient enfin définitivement rattachées à la Grèce.

Sources : wikipedia.org et www.facebook.com/florian.petitalot

"Le pays de la Téranga".

Le mot "Téranga" signifie "hospitalité" en Wolof et cette expression désigne le Sénégal.

Les Sénégalais l'utilisent eux-mêmes pour parler de leur pays et elle a été largement popularisée à travers le monde pour avoir servie de devise publicitaire dans les campagnes de promotions touristiques du pays ("Le Sénégal, pays de la Téranga").

Et cela au point d'avoir engendré, par extension et de façon abusive, l'expression "Les lions de la Téranga" pour désigner l'équipe nationale de football du Sénégal.

 

Attention : il existe deux "École de bruxelles" !

  • Dans le domaine de la bande dessinée, "L'École de Bruxelles" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge, que l'on oppose traditionnellement à "l'École de Marcinelle", liée au "Journal de Spirou".
  • Mais dans le domaine du droit, "L'École de bruxelles" désigne une école de pensée qui s’illustre dans le domaine de la philosophie et de la science du droit.

Elle bénéficie d’un rayonnement international et se caractérise par son orientation pratique et transdisciplinaire, sa méthode pragmatique, son investissement dans la vie sociale et ses transformations.

Trois périodes successives ont jalonné son histoire :

    • L’école est née à la fin du XIXe siècle d’une inspiration positiviste et moderniste qui conduisit ses premiers membres à engager le tournant sociologique du droit, de la philosophie et des sciences humaines. L’École de Bruxelles a joué un rôle moteur dans le développement de la sociologie en Belgique.
    • Après 1945, une nouvelle génération de l’École, composée principalement de juristes - ainsi que de philosophes et logiciens - , fédérés autour de la figure tutélaire de Chaïm Perelman, a apporté une contribution majeure au tournant argumentatif en droit et en philosophie. Elle a ainsi permis le développement de l’argumentation comme discipline.
    • Enfin, depuis les années 1990, les juristes et philosophes du droit de l’École de Bruxelles analysent les conséquences majeures de la mondialisation sur les institutions politiques et juridiques et s’intéressent aux transformations en cours dans le domaine du droit.

Source : wikipedia.org

Connaissez-vous "Les pays-Bas caribéens" ou "Caraïbes néerlandaises", également appelées "anciennes îles BES" ?

Les "Pays-Bas caribéens", "Caraïbes néerlandaises" ou "Îles BES (Bonaire, saint-Eustache et Saba)

"Les pays-Bas caribéens" ou "Caraïbes néerlandaises" est le nom donné, depuis le 10 octobre 2010, après la dissolution de l'État des "Antilles néerlandaises", à l'ancien regroupement des îles néerlandaises de Bonaire, Saint-Eustache et Saba, dites "Îles BES" (pour Bonaire, Eustache et Saba).

Éloignées de la côte européenne des Pays-Bas d'environ 7 200 kilomètres, celles-ci ont réintégré l'État des Pays-Bas en tant qu'entités publiques au statut de municipalité à caractère particulier (néerlandais : "openbare lichamen").

Bonaire, Saint-Eustache et Saba possèdent de grandes différences culturelles et géographiques.

Mais surtout : à l'importance considérable de leur population globale de 24 000 habitants s'ajoute l'immensité de leur superficie globale : 322 km2 (contre 240 pour la ville de Marseille (13)).

  • Bonaire (19 000 habitants sur 288 km2) est située à 41 km à l'Est de Curaçao (demeurant à conquérir) et à 88 km au Nord-Nord-Est des côtes du Venezuela (déjà conquis).

Elle fait partie du groupe des "îles Sous-le-Vent" (ou "îles ABC" pour Aruba, Bonaire et Curaçao) dans les Petites Antilles.

  • alors que Saint-Eustache (3 000 habitants sur 21 km2) et Saba (2 000 habitants sur 13km2) se trouvent au Sud de Saint-Martin ("Sint Maarten", déjà conquise) et au Nord-Ouest de Saint-Christophe-et-Niévès (demeurant à conquérir).

Source : wikipedia.org

 

De la "gare d'Orsay" au "musée d'Orsay" en passant par le "théâtre d'Orsay".

Gare d'Orsay - Musée d'Orsay

Orsay (91) est une ville de la banlieue sud de Paris (75), aujourd'hui célèbre pour son université (Paris-Sud ou Paris-XI), créée le 1ᵉʳ janvier 1971.

  • Elle était autrefois reliée à la capitale par la ligne de la compagnie du chemin de fer de Paris (75) à Orléans (45), dont la tête de ligne fut, 39 années durant (1900-1939), la "gare du quai d'Orsay", puis "gare d'Orsay", un bâtiment monumental situé quai d'Orsay, en bordure de Seine, sur l'emplacement du Palais d'Orsay, construit de 1810 à 1840 et détruit sous la Commune de Paris en 1871.

Construite par l'architecte Victor Laloux pour l'exposition universelle de 1900, elle est inaugurée le 14 juillet 1900 sous le nom de... "gare d'Orléans" ; tout comme cela avait été le cas en 1840 avec la future... "gare d'Austerlitz" !

Gare d'Orléans devenue Gare d'Orsay
Lorsque la "Gare d'Orsay" s'appelait encore "Gare d'Orléans".

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est utilisée pour l'expédition des colis aux prisonniers puis pour l'accueil de ces mêmes prisonniers à la fin du conflit.

Longtemps désaffectée, menacée d'être transformée en hôtel de luxe dans les années 1960, le génial réalisateur états-unien Orson Welles en fait, en 1962, grâce à l'intervention d'André Malraux, le décor de son film "Le procès", adapté du roman de Franz Kafka.

Le grand hall devient même dans les années 1970 une annexe de l'hôtel des ventes de Drouot.

  • De 1973 à 1979, 2 000 mètres carrés de la verrière de la gare abritent le théâtre d'Orsay, de la compagnie Renaud-Barrault, créée en 1946 par Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault.

Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault

L’architecture est la synthèse des expériences internationales de la compagnie, qui a parcouru le monde et joué dans toutes sortes de lieux ; des théâtres antiques aux théâtres à l’italienne ou à l’allemande, sous des chapiteaux, etc…

Ils construisent ainsi un chapiteau de 900 places, une petite salle de 180 places située dans l’aile de la gare, où l’on monte des auteurs contemporains et un grand foyer tapissé avec des décors recyclés.

Le théâtre d'Orsay

Au total, le Théâtre d’Orsay y a accueilli 300 000 personnes par saison.

  • Le bâtiment est définitivement sauvé en 1973 quand il est inscrit à l'Inventaire des Monuments historiques, puis classé en 1978, et, enfin, converti, à l'initiative du président Giscard d'Estaing, mais durant le premier septennat de Français Mitterrand, en musée consacré à l'art du XIXe siècle, ouvert en 1986 sous le nom de "musée d'Orsay".

Musée d'Orsay

Gare d'Orsay

Pour l'anecdote, son inauguration solennelle, le 1er décembre 1986, constitue un sommet de la malice et de la rouerie mitterrandiennes, puisque le président Mitterrand s'était plu à n'y convier en visite privée que les seuls Valéry Giscard d'Estaing (son prédécesseur, à l'initiative du projet) et Jacques Chirac (alors maire de Paris), leur guide très spécial n'étant autre que Mme Anne Pingeot, mère de sa fille adultérine Mazarine Pingeot.

Anne Pingeot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing, le 1er décembre 1986, lors de l'inauguration officielle du Musée d'Orsay
Anne Pingeot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing, le 1er décembre 1986, lors de l'inauguration officielle du Musée d'Orsay

Spécialiste de la sculpture du XIXe siècle, celle-ci deviendra la conservatrice des sculptures du musée et était la maîtresse de François Mitterrand depuis déjà plus de vingt ans, ce qu'évidemment ni l'un ni l'autre des invités du président n'ignorait alors, mais que le grand public ne découvrira que 8 ans plus tard en 1994.

On imagine dès lors aisément combien celui-ci à pu se délecter d'évoluer ainsi, quelques dizaines de minutes durant, aux côtés de la femme de sa vie (l'une des deux principales tout au moins !) et de ses deux grands rivaux politiques !

  • La "gare du musée d'Orsay" actuelle, enfin, est une gare ferroviaire française de la ligne C du RER, exploitée depuis 1979 par la SNCF au sous-sol de l'ancienne gare d'Orsay.

Sources : wikipedia.org, www.lefigaro.fr et compagnieaffable.com

"Spartiate".

Cet adjectif qualifie :

  • ce qui relève de l'ancienne cité grecque de Sparte ("Lacédémone") et de ses citoyens (Les "Lacédémoniens"),
  • ce qui évoque l'austérité, la rudesse et la rigité du style de vie des citoyens de ladite cité.

On parle par exemple d'un "confort spartiate" ou d'une "éducation spartiate".

Source : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

La double particularité de la ville d'Achères (78).

Carte de situation du village de Faucon-de-Barcelonnette (04)de la ville d'Achères (78)

Achères (78) est une paisible localité de la banlieue parisienne, située dans les Yvelines, à 36 km de Paris (75) face à Conflans Sainte-Honorine (75), la ville où j'ai vécu de 8 à 25 ans.

Elle présente une double particularité, résultant de son emplacement, sur une plaine rigoureusement plate, située sur les bords de la rive gauche de la Seine :

La ligne droite d'Achères (78)

  • d'une part en effet, cela lui a valu d'être le théâtre des 6 premiers records du monde de vitesse automobile sur route, du 18 décembre 1898 (63,15 km/h) au 29 avril 1899, lorsque le français Camille Jenatzy, au volant de la "Jamais contente" dépassa pour la première fois les 100 km/h en atteignant la prodigieuse vitesse, pour l'époque, de 105,88 km/h.

La "Jamais contente"

Station d'épuration des eaux d'Achères (78)

  • et, d'autre part, la ville a ainsi pu créer, dès 1940, et développer une gigantesque station d'épuration des eaux usées, appelée aujourd'hui "Seine Aval", qui est la plus importante d’Europe, et la seconde au monde après celle de Chicago (Illinois) (États-Unis d'Amérique). Elle traite les déchets des huit millions d’habitants des départements de Hauts-de-seine (92), Seine Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94) et Paris (75), répartis sur 180 communes d'Île-de-France, soit 140 000 tonnes de boues brutes déshydratées par an.

"Lès" ou "Lez"

Ces deux prépositions, qui s'utilisent dans les noms composés de localités, signifient "À côté de", "Près de".

Il existe ainsi par exemple "Joué-lès-Tours" (37) près de Tours (37) ou "Lys-lez-Lannoy" (59), près de Lannoy (59).

Source : www.larousse.fr

"Le nouveau Brooklyn", "Le Brooklyn parisien", "Le nouveau Berlin" ou "Le 21e arrondissement".

"Le nouveau Brooklyn", "Le Brooklyn parisien", "Le nouveau Berlin" ou "Le 21e arrondissement" (sous-entendu "de Paris (75)", qui n'en compte que 20) sont des locutions nominales correspondant aux différents surnoms donnés, par les journalistes et les professionnels de l'immobilier, dans les années 2010, à la ville de Montreuil (93), limitrophe du vingtième arrondissement, à l'Est de Paris (75).

Le surnom de "21e arrondissement" avait déjà été utilisé par le passé pour désigner d'autres localités.

"L'École de Bruxelles".

"L'École de Bruxelles" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge.

Elle est directement liée au "Journal de Tintin", lancé le 26 septembre 1946 dans la capitale belge par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.

Au contraire de "l'École de Marcinelle ou École de Charleroi", qui est liée au "Journal de Spirou", fondé le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis.

Les dessinateurs de "l'École de Bruxelles" - Hergé, Edgar P. Jacobs, Jacques Martin - utilisent régulièrement dans séries ("Tintin", Blake et Mortimer", "Alix" et "Lefranc") des textes assez longs, très documentés et plutôt académiques, dans des phylactères de forme rectangulaire.

Attention : il existe deux "École de bruxelles" ; la seconde étant une école de pensée qui s’illustre dans le domaine de la philosophie et de la science du droit.

Planche de "Tintin" par Hergé
Planche de "Tintin" par Hergé
Planche de "Blake et Mortimer" par Edgar P. Jacobs
Planche de "Blake et Mortimer" par Edgar P. Jacobs
Planche de "Alix" par Jacques Martin
Planche de "Alix" par Jacques Martin
Planche de "Lefranc" par Jacques Martin
Planche de "Lefranc" par Jacques Martin

Source : wikipedia.org