"L'École de Marcinelle" ou "L'École de Charleroi".

"L'École de Marcinelle" ou "L'École de Charleroi" est une école artistique appartenant à l'âge d'or de la bande dessinée franco-belge.

Elle est directement liée au "Journal de Spirou", fondé le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique) par Jean Dupuis.

Au contraire de "L'École de Bruxelles", qui est liée au "Journal de Tintin", lancé le 26 septembre 1946 dans la capitale belge par Raymond Leblanc et les éditions du Lombard.

Dans le sillage de Jijé, les dessinateurs de l'École de Marcinelle (Franquin, Morris, Will, Peyo, Tillieux, Roba, Jidéhem) dessinent souvent des personnages dits "à gros nez" et utilisent des phylactères arrondis, dans lesquels fusent des dialogues simples, joyeux et spontanés.

Leurs dessins, réalisés dans le mouvement et la rotation du poignet, possèdent une dynamique très différente de "l'École de Bruxelles".

Certains auteurs, comme Roger Leloup sont passés d'une école à l'autre : les premières aventures de "Yoko Tsuno" relevaient de "L'École de Marcinelle" ou "École de Charleroi", avant que la série n'évolue progressivement vers "l'École de Bruxelles".

Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (1970) Dans le style "École de Marcinelle" ou "École de Charleroi"
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (1970)
Planche de "Yoko Tsuno" par Roger Leloup (2012) Dans le style "École de Bruxelles"
Planche de Jerry Spring par Jijé
Planche de Jerry Spring par Jijé
Page de "Gaston Lagaffe" par Franquin
Planche de "Gaston Lagaffe" par Franquin
Page de "Lucky-Luke" par Morris
Planche de "Lucky-Luke" par Morris
Planche de "Tif et Tondu" par Will
Planche de "Tif et Tondu" par Will
Planche des "Schtroumpfs" par Peyo
Planche des "Schtroumpfs" par Peyo
Page de "Gil Jourdan" par "Tillieux
Planche de "Gil Jourdan" par "Tillieux
Page de "Boule et Bill" par Roba
Planche de "Boule et Bill" par Roba
Page de "Sophie" par Jidéhem
Planche de "Sophie" par Jidéhem

Source : wikipedia.org

"L'ypérite", "Le gaz moutarde" ou "La moutarde au soufre".

Il s'agit d'un composé chimique cytotoxique et vésicant ayant la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée.

Il peut être létal mais sa première fonction est d'être très fortement incapacitant.

Il a été particulièrement utilisé comme arme chimique visant à infliger de graves brûlures chimiques des yeux, de la peau et des muqueuses, y compris à travers les vêtements et à travers le caoutchouc naturel des bottes et masques.

Et cela durant la Première Guerre mondiale et lors de plusieurs conflits coloniaux, puis, plus récemment, lors de la guerre Iran-Iraq.

Sous sa forme pure et à température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et inodore qui provoque, après un certain temps (de quelques minutes à quelques heures), des cloques sur la peau. Il attaque également les yeux et les poumons.

Bras affceté par le gaz moutarde

Ses différents surnoms viennent du fait :

  • qu'il fut pour la première fois utilisé au combat, en septembre 1917, près de la ville d'Ypres ("Ieper" en flamand), en Belgique, pour l'"Ypérite",

Carte de situation de la ville d'Ypres (Belgique)

  • et qu'une forme impure de ce gaz avait une odeur qui ressemblait à celle de la moutarde, de l'ail ou du raifort, pour "le gaz moutarde" ou "la moutarde au soufre".

Les allemands l'appellent "Kampfstoff LOST" ou "Gaz LOST", du nom de deux chimistes allemands.

Source : wikipedia.org

"Fouché" dit "Fouché de Nantes", "Le boucher de Lyon" ou "Le mitrailleur de Lyon".

Joseph Fouché

Joseph Fouché est un homme politique français, né le 21 mai 1759 et mort le 26 décembre 1820.

Il est particulièrement connu pour la férocité avec laquelle, durant la Révolution, il réprima l'insurrection lyonnaise en 1793 et pour avoir été ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat et l'Empire.

Napoléon le fit Comte d'Empire en 1808 et Duc d'Otrente en 1809.

Ministre de la police, il est l'homme-clé du gouvernement lors des Cent-jours, en 1815, l'Empereur étant au combat. Prévoyant la défaite il manoeuvre en effet pour préparer la transition.

Après la défaite de Waterloo, il devient président du gouvernement provisoire et négocie avec les puissances alliées, dont l'Angleterre. Il manipule les républicains et les monarchistes, négocie avec les forces diverses qui déchirent le pays, pour maintenir l'ordre et la continuité de l'État.

Jugeant que la monarchie est le régime qui permettra au mieux à la France de retrouver sa souveraineté, il remet sur le trône Louis XVIII, et, le 9 juillet 1815, il devient son ministre.

Ce qui nous vaut l'extraordinaire portrait de François-René de Chateaubriand dans ses magnifiques "Mémoires d'outre-tombe" (1849-1850).

"Une attache parisienne".

Cette locution nominale peut avoir deux significations :

  • au sens propre, il s'agit d'un petit objet métallique, également appelé "Agrafe parisienne", que l'on utilise en papeterie pour attacher plusieurs feuilles de papier ou du carton ensemble. Elle se compose d'une tête bombée ou plate et de deux lamelles jointes dont l'une est légèrement plus courte que l'autre.

Attaches parisiennes

  • et, au sens figuré, d'un attachement familial ou sentimental à la ville de Paris (75).

On dit par exemple : "Je suis originaire de Toulouse (31), une ville à laquelle je me sens profondément attaché. Cependant, ayant effectué mes études supérieures dans la capitale, j'ai toujours une attache parisienne importante".

"Bourg-la-Reine" ne consiste pas à faire subir les derniers outrages à une souveraine !

Carte de situation de la ville de Bourg-la-Reine (92)

Mais est le nom d'une localité des Hauts-de-Seine (92) !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom de la localité et la locution verbale ‘Bourre la reine » ; le verbe « Bourrer » signifiant, dans ce contexte, dans le registre argotique, « Pénètre sexuellement« .

"Le Congo-Kinshasa".

Carte du Congo-Kinshasa

Il s'agit de l'appellation informelle couramment utilisée, depuis 1966, pour désigner la RDC (République Démocratique du Congo) du nom de sa capitale (l'ancienne Léopoldville), par opposition à la République du Congo (l'ancien Congo "français"), elle-même surnommée "Congo-Brazzaville", du nom de sa capitale politique.

Situation de la RDC en Afrique

"Le Congo-Brazzaville" ou "Congo-Brazza".

Carte du Congo-Brazzaville

Il s'agit du nom employé pour désigner, de manière informelle, la "République du Congo" (forme longue), couramment appelée, par ellipse, "le Congo" (forme courte).

Et qui s'est successivement appelé - de 1891 à 1992 - : "Le Congo français", "Le Moyen-Congo", "La république du Congo" et "La république populaire du Congo".

Ce pays d'Afrique centrale, ayant pour capitale Brazzaville - ainsi nommée en hommage à l'explorateur italien naturalisé français Pierre Savorgnan de Brazza - est situé de part et d'autre de l'équateur et s’étend sur 1 500 km du Nord au Sud et 425 km d'Est en Ouest.

Il a pour voisins, au Nord, le Gabon, le Cameroun et la République centrafricaine et, au Sud et à l'Est, la RDC (République Démocratique du Congo), dont il est séparé, en partie, par le fleuve Congo puis par l'Oubangui.

L'appellation "Congo-Brazzaville" s'utilise pour distinguer la "République du Congo" de l'autre Congo - la "République démocratique du Congo" (RDC), que l'on surnomme de la même façon, de manière tout aussi informelle, en référence à sa propre capitale politique "Congo-Kinshasa".

"L'oryctérope du Cap" ou "Le cochon de terre".

À l'exception des tintinophiles avertis et de l'une de mes anciennes cousines par alliance dont il s'agit de l'injure préférée, la plupart d'entre vous ne s'en souviennent vraisemblablement pas, mais le nom de ce curieux animal fait partie de l'incroyable catalogue d'injures du Capitaine Haddock, créé par Hergé, puisqu'on le retrouve aussi bien dans l'album "Tintin au pays de l'or noir" (1971) ("Oryctérope !") que dans "Tintin et les Picaros" (1976) ("Sombre oryctérope !") !

Il s'agit d'un mammifère essentiellement termitivore d'Afrique, jouant un rôle écologique important en contrôlant l'extension des populations de termites.

Mesurant environ 1 à 1,30 m de longueur à l'âge adulte, il a une tête très allongée se terminant par un groin tubulaire, et de grandes oreilles allongées. Le cou est court, le corps massif et arqué. Il se termine par une queue pointue et musculeuse. Pour le décrire, à l'époque où les photos étaient rares et floues, on l'a décrit comme intermédiaire entre le fourmilier (par son museau allongé), le cochon (par le groin) et le kangourou (par la forme de sa queue). Cet animal est d'ailleurs appelé "Cochon de terre" en afrikaans en raison de la forme de sa tête. Son poids est compris entre 60 et 80 kg. Son pelage est mince, et sa principale protection est sa peau épaisse.

Son nez contient plus de bulbes olfactifs que tout autre mammifère (9 bulbes, à comparer avec les 4 ou 5 bulbes des chiens).

Ses pieds sont pourvus de quatre doigts en avant et cinq en arrière, armés de fortes griffes un peu aplaties et en forme de pelle, qui semble être un intermédiaire entre la griffe et le sabot, et lui permettant de creuser le sol ou de fouiller efficacement une termitière, sa principale source de nourriture.

En dépit de son nom, on trouve l'oryctérope du Cap dans l'essentiel de l'Afrique subsaharienne, à l'exception des forêts vierges et des zones marécageuses, où il ne peut pas creuser. Il préfère les zones de savanes où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante. On l'observe peu, car il vit la nuit et passe le jour dans un terrier. La nuit venue, il parcourt plusieurs kilomètres à la recherche de termites. Il laisse traîner sa queue derrière lui en se déplaçant, ce qui laisse une piste caractéristique.

L'oryctérope se nourrit essentiellement de fourmis et de termites, qu'il extrait des termitières à l'aide de ses griffes très puissantes et de sa longue langue enduite d'une salive gluante. Il est également capable de repérer les processions de termites se déplaçant sur le sol à l'aide de son odorat très fin et peut en avaler près de 50 000 en une nuit ! Il se nourrit également de coléoptères et de leurs larves.

Cet animal peut vivre en captivité jusqu'à 23 ans. Ses principaux prédateurs sont le lion, le léopard et le python. Mais il est également apprécié par les humains pour sa viande. Heureusement pour lui, l'oryctérope peut fuir en creusant très rapidement un trou à l'aide de ses griffes.

Source  wikipedia.org

"L'ancienne capitale économique de la Syrie", "L'ancienne capitale économique syrienne", "La deuxième ville de Syrie" ou "la deuxième ville syrienne".

Alep

Ces quatre surnoms désignent la ville syrienne d'Alep, chef-lieu du gouvernorat d'Alep, le gouvernorat de Syrie le plus peuplé, situé dans le Nord-Ouest du pays.

Localisation de la ville syrienne d'Alep

Pendant des siècles, Alep a été la ville la plus grande de la région syrienne et la troisième plus grande ville de l'Empire ottoman (après Constantinople et Le Caire). Avec une population de 2,13 millions d'habitants en 2004, Alep était la ville la plus peuplée du pays et du Levant avant l'arrivée de la guerre civile.

Située à l'emplacement de l'antique Bérée, Alep est une ancienne métropole, l'une des plus vieilles villes du monde à avoir été constamment habitée, puisqu'elle l'est depuis le VIe millénaire av. J.-C.

Son importance historique est attribuée à son emplacement stratégique en tant que centre de commerce à mi-chemin entre la mer Méditerranée et la Mésopotamie (l'Iraq moderne), puis à sa situation sur la route de la soie.

Lorsque le canal de Suez a été inauguré en 1869, le commerce a été dévié vers la mer et Alep commença à décliner doucement. À la chute de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale, Alep céda le Nord de son arrière-pays à la Turquie moderne de la même manière que le chemin de fer Berlin-Bagdad.

Dans les années 1940, la ville a perdu son principal accès à la mer, lorsqu'Antioche et Alexandrette sont rattachés à la Turquie.

Ce déclin a contribué à la préservation de l'ancienne ville d'Alep, son architecture médiévale et son patrimoine traditionnel classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1986.

Au cours des années 1990 et 2000, la ville montre un nouveau dynamisme et une forte croissance, mais elle subit de très importantes destructions au cours de la bataille d'Alep.

Source : wikipedia.org