"Le Congo Belge".

Carte du Congo Belge

Il s'agit du nom porté par le territoire de l’actuelle RDC (République Démocratique du Congo), communément appelée "Congo Kinshasa", entre le 15 novembre 1908, fin de l'EIC (État indépendant du Congo), possession personnelle pendant 23 ans du roi des Belges Léopold II, et l’accession à l’indépendance congolaise, effective le 30 juin 1960.

Et que l'on a appelé "Zaïre" de 1971 à 1997.

Source : wikipedia.org

"La péninsule ibérique".

Carte de la péninsule ibérique

Il s'agit de la péninsule située à la pointe sud-ouest de l'Europe, à l'extrême Sud-Ouest de la France.

Entourée par la mer Méditerranée au Sud et au Sud-est, l’océan Atlantique au Sud-Ouest, à l’Ouest et au Nord-Ouest, et les Pyrénées au Nord-Est qui séparent l’Espagne de la France, la péninsule ibérique comprend actuellement :

  • l'Espagne,
  • le Portugal,
  • Andorre,
  • Gibraltar,
  • ainsi que - on a très souvent tendance à l'oublier -: la "Haute-Cerdagne", ce petit territoire français situé de l'autre côté des Pyrénées, également appelé "Cerdagne française" ou "Cerdagne sous administration française" (par opposition à la "Basse Cerdagne", "Cerdagne espagnole" ou "Cerdagne sous administration espagnole") !

Source : wikipedia.org

"La mer Adriatique"

Il s'agit d'une mer séparant la péninsule italienne de la péninsule balkanique.

L'Adriatique est le bras de la Méditerranée situé le plus au nord en s'étendant du canal d'Otrante jusqu'à la région de Venise (Vénétie) (Italie) et l'embouchure du Pô.

La mer Adriatique doit son nom à l'ancienne cité étrusque d'"Adria" (ou "Hadria" ou "Atria"), située sur le territoire de l'actuelle commune italienne du même nom (Vénétie) (Italie), fondée au VIe siècle av. J.-C. par les Étrusques située jadis sur ses bords.

"La mer Ionienne".

Il s'agit d'une partie de la mer Méditerranée, située au sud de la mer Adriatique.

Elle sépare la péninsule du Salento, la Calabre et la Sicile en Italie à l'Ouest, du Sud de l'Albanie et de la côte Nord-Ouest de la Grèce à l'Est. Elle est reliée par le détroit de Messine, qu'elle inclut, à la mer Tyrrhénienne, et par le canal d'Otrante à la mer Adriatique.

Elle donne son nom aux îles Ioniennes, archipel au large de l'Albanie méridionale et de la Grèce.

Cette mer comprend le golfe de Tarente en Italie du Sud et le golfe de Corinthe en Grèce

Curieusement, le qualificatif de "ionienne" n'a - semble-t-il - aucun lien avec la province d'Ionie en Asie Mineure.

Source : wikipedia.org

"Un tancarville".

Un étendoir "tancarville"

 

Il s'agit d'un séchoir à linge pliable ou rétractable, également appelé "étendoir".

La marque "Tancarville" a été déposé en 1963 par la société française Dupré, de Saint-Étienne (42), avant de tomber dans le domaine public en 2015 et d'être relancée en 2016 par la société française Herby, de La Loupe (28), rachetée en 2012 par le groupe allemand Leifheit.

L'origine de ce nom résulte de la similitude de forme entre cet étendoir et le pont suspendu de Tancarville, franchissant la Seine entre Tancarville (76) et Marais-Vernier (27) et ouvert à la circulation en 1959.

Source : wikipedia.org

"La ville aux mille tours et mille clochers".

Prague Mille Clochers

Il s'agit du surnom de la ville de Prague, capitale et plus grande ville de la République tchéque, avec 1 309 000 habitants.

Carte de situation de la ville de Prague, capitale de la République tchèque

Située au coeur de l'Europe centrale, à l'ouest du pays, en Bohème, la ville est édifiée sur les rives de la Vltava.

Source : wikipedia.org

"Les Açores", "Les Baléares", "Les Canaries" et "Madère".

On a souvent du mal à situer et distinguer ces quatre archipels européens constituant des destinations très prisées des touristes.

  • Deux d'entre eux appartiennent à l'Espagne (Baléares et Canaries) et les deux autres au Portugal (Açores et Madère).
  • Trois d'entre eux sont situés dans l'Atlantique (Açores, Canaries et Madère) et le quatrième en Méditerranée (Baléares).
  • Enfin, deux d'entre eux également (Açores et Canaries) portent un nom d'animal, mais pas forcément celui auquel on pense, vous allez sans doute le découvrir.

Les Açores

Localisation de l'archipel portugais des Açores

Leur nom signifie "Autours des palombes" en portugais.

Il s'agit d'un archipel portugais de l'Atlantique Nord, situé à environ 1 450 km à l'Ouest de Lisbonne (Portugal) et à 2 446 km à l'Est-Sud-Est des côtes orientales de l'île de Terre-Neuve (Terre Neuve-et-Labrador) (Canada).

Se distinguant par leurs paysages spectaculaires, ces neuf îles constituent une région autonome du Portugal et appartiennent à la Macaronésie.

Elles comptent environ 250 000 habitants, répartis sur 2 333 km².

Les Baléares

Localisation de l'archipel espagnol des Baléares

Il s'agit d'un archipel espagnol, situé à l'Est de l'Espagne en mer des Baléares, à l'Ouest de la Méditerranée.

L'archipel comporte cinq îles principales, dont quatre habitées, ainsi que de nombreux îlots, répartis en deux groupes géologiques :

  • les îles Gymésies, composées de Majorque, de Minorque et de l'isla des Aires,
  • et les îles Pityuses, composées d'Ibiza et de Formentera.

Elles constituent une communauté autonome d'Espagne et comptent environ 1 166 000 habitants répartis sur 4 992 km².

Les Canaries ou îles Canaries

Localisation de l'archipel espagnol des Canaries

Leur nom vient du latin "Canariae Insulae" : "Îles aux chiens".

Il s'agit d'un archipel espagnol de l'océan Atlantique, situé au large des côtes du Sahara occidental et du Maroc.

Les Canaries constituent une communauté autonome d'Espagne et appartiennent à la Macaronésie, dont elles constituent le plus grand et le plus peuplé des archipels avec environ 2 128 000 habitants répartis sur 7 447 km².

Ténériffe, la plus grande île de cet archipel est également la plus haute, le Teide constituant le point culminant de l'Espagne avec 3 718 mètres d'altitude.

Il s'agit aussi de l'île la plus étendue et la plus peuplée de toute la Macaronésie.

Madère

Localisation de l'archipel portugais de Madère

Il s'agit d'un archipel portugais, constitué de quatre îles (dont l'île du même nom), situé dans l'océan Atlantique, au large de la côte Nord-Ouest de l'Afrique, à 973 km de Lisbonne et à 640 km au Nord-Ouest du cap Juby, dans la province de Tarfaya, au Maroc.

Madère est une région autonome du Portugal et appartient à la Macaronésie.

Elle compte environ 260 000 habitants répartis sur 801 km².

Et doit essentiellement sa célébrité au... Madère, le vin doux naturel qu'elle produit et auquel elle a donné son nom.

Source : wikipedia.org

"Le syndrome de Jérusalem".

Il s'agit d'une maladie psychosomatique assez rare, appartenant à ce que l'on appelle les "troubles du voyage" ou "syndromes du voyageur".

Provocant chez certains individus des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations, elle est équivalente au syndrome de Stendhal, à ceci près qu'elle ne se rapporte pas aux œuvres d'art, mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage de Jérusalem, la ville sainte des trois monothéismes.

Les spécialistes attribuent ces crises à la déception. Des pèlerins rêvent des années à cette visite en Terre sainte mais la grande richesse archéologique de Jérusalem reflète surtout les périodes turque, croisée et byzantine sans aucune trace de l'ère préchrétienne ; la plupart des sanctuaires chrétiens ayant été soumis à la destruction, à la transformation ou à la défiguration au cours de leur histoire mouvementée.

Comme la réalité n'est pas à la hauteur de leurs fantasmes, ces pélerins deviennent frustrés et se réfugient dans le délire.

Près d'une centaine de personnes par an ressentiraient ce syndrome, à des degrés divers, dont une quarantaine sont hospitalisées chaque année ; les cas étant le plus souvent enregistrés aux abords des grandes fêtes religieuses (Noël, Pâques, Pessah, etc.) et durant les mois chauds de juillet et août.

Concernant la composition confessionnelle des victimes de ce syndrome, 66 % sont de confession juive, 33 % chrétiens (pour la plupart protestants) et les 1 % restants sans religion. Cette pathologie ne touche d'ailleurs pas que les seuls touristes et pèlerins, mais aussi des résidents de Jérusalem.

Les principaux symptômes ressentis sont les suivants : anxiété et stress, désir d'isolement, obsession de se purifier le corps (ablutions systématiques, taille des ongles), confection de toges à partir de draps, déclamation de passages de la Bible et chants sacrés, proclamation de sermons, hallucinations, etc.

"Le syndrome de Stendhal" ou "Le syndrome de Florence".

Florence

Le nom de cette maladie fait naturellement référence à l'expérience vécue par l'écrivain français Stendhal, lors de son voyage en Italie et de son étape à Florence (Toscane) en 1817, qu'il décrivit en ces mots : "J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber".

Lisant alors un poème pour se remettre, Stendhal constata que ses visions empiraient en présence d'une telle profusion de beauté : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.

Cette maladie psychosomatique assez rare, appartient à ce que l'on appelle les "troubles du voyage" ou "syndromes du voyageur". Elle provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'oeuvres d'art.

Elle ne fut décrite comme un syndrome spécifique qu'en 1979, par la psychiatre italienne Graziella Magherini, qui, officiant à l’hôpital central de la ville de Florence, a observé et décrit plus de cent cas similaires parmi les touristes du berceau de la Renaissance.

Il ne doit pas être confondu avec le "syndrome de Brulard", également inspiré par  Stendhal, mais qui concerne les troubles mémoriels.

"Un sabot de Denver".

Un sabot de Denver

Il s'agit d'un dispositif conçu pour empêcher un véhicule automobile de circuler.

Pouvant de nos jours revêtir de très nombreuses formes en fonction des fabricants et des pays, il doit cependant son nom de "sabot" au fait qu'il était, à l'origine, constitué d'un gros bloc métallique, entourant la roue du véhicule de telle sorte que l'un et l'autre soient inamovibles.

Ce dispositif est essentiellement utilisé par les forces de police en lieu et place de l'enlèvement du véhicule. Mais il peut également être utilisé à des fins de sécurité, afin d'éviter qu'il ne soit volé.

Comme son nom l'indique, le nom de cet objet provient de la ville de Denver (Colorado) (États-Unis d'Amérique), qui fut la première à mettre en œuvre ce système.
Il a été inventé en 1944 par Frank Marugg, qui en a déposé le brevet en 1958, mais sa première utilisation date de 1955.

Frank Marugg comptait des amis parmi les politiciens locaux et les responsables de la police de sa ville, ce qui lui a permis de proposer son invention pour résoudre le problème de vandalisme et de vols sur les véhicules mis en fourrière, pour lesquels la municipalité était obligée d’indemniser les propriétaires.

Depuis, les états-uniens surnomme cet objet "La botte" ou - curieusement - "Le pit bull".

Personnellement, c'est de façon verbale que j'avais appris son nom, lorsque j'avais 6 ou 7 ans et habitait Courbevoie (92), à proximité immédiate de Paris (75), de 1965 à 1969, période à laquelle le "Sabot de Denver" a été adopté dans notre pays.

J'avais bien imaginé, malgré mon très jeune âge, que le nom de cet appareil provenait de la ville où on l'avait inventé. Mais comme on l'avait alors prononcé sabot de -dan-ver" (au lieu de "dène - veure")" et que j'ignorais alors l'existence de cette ville états-unienne de "Denver", je n'ai pas compris (pas de réseau internet à l'époque, hélas, pour le gamin assoiffé de connaissance que j'étais !) pourquoi on disait un sabot "de d'Anvers" (du nom de la ville belge, que je connaissais, elle, ne me demandez pas pourquoi !) et pas un sabot "d'Anvers". Oui, je sais, tout petit déjà j'étais un pinailleur !

Fort heureusement pour ma culture générale, le hasard fait parfois bien les choses et l'explication me fut assez rapidement donnée, grâce à la sortie, en avril 1968, de "La diligence", le 32e album de Lucky-Luke, par Morris et Goscinny.

"La diligence", 32e album des aventures de "Lucky-Luke" (avril 1968)

Dans ce superbe décalque du film américain de 1939 "La chevauchée fantastique", première collaboration officielle des légendaires John Ford et John Wayne (*), le génial René Goscinny exposait en effet, en préambule, à travers le texte d'une affiche placardée sur tous les murs de la ville : "Demain, une diligence quittera Denver à destination de San Francisco avec un chargement d’or d’une valeur sans précédent ! Le conducteur sera Hank Bully. La Wells Fargo & Cie s’est assuré le concours du célèbre Lucky Luke en sa qualité d’escorte spéciale. La Wells Fargo passe toujours !" ; l’objectif de ce qui est encore de nos jours l'une des plus grandes banques états-unienne étant naturellement de redorer le blason de son service de convoyage de fonds, régulièrement attaqué.

Le mystère était donc levé !

Et tant mieux car la sortie de cet album s'accompagnait, pour moi, d'une très mauvaise nouvelle.

Cet ouvrage, souvent mentionné, par les amateurs comme par les spécialistes, comme le meilleur de la série, était en effet le premier album cartonné de la série, à la suite du passage de Morris et Goscinny chez Dargaud, l'éditeur d'Astérix ; Morris étant mécontent des albums Dupuis, brochés, dont il estimait qu'ils ne rendaient pas suffisamment hommage à son héros.

Mais cette montée en gamme s'accompagnait malheureusement d'une explosion du prix unitaire, qui avait évidemment bigrement inquiété le fervent collectionneur que j'étais déjà, au vu de la faiblesse de mes moyens financiers de tout petit garçon ! Songez donc qu'il allait désormais falloir débourser environ 7FF (1,07€), contre 4,50FF (0,69€) auparavant, si mes souvenirs sont exacts !

Encore une fois, comme dirait l'autre, "Tout ceci ne nous rajeunit pas" !

Sources : wikipedia.org et achat-voiture.ooreka.fr

(*) : John Wayne avait en effet déjà tourné six fois sous la houlette de John Ford, entre 1928 et 1930, mais sans jamais être crédité au générique.