Le premier nom de la ville de New York n'était pas "Nieuw Amsterdam" ("Nouvelle Amsterdam") mais "Angoulesme" ("Angoulême") !

L'île de Manhattan, à New York

Et cela du 17 avril 1524 jusqu'en 1634, c'est à dire durant plus d'un siècle...

Étrangement, très peu de gens, sinon quelques historiens érudits et spécialistes, connaissent cette histoire ; et cela aussi bien dans notre pays qu'aux États-Unis d'Amérique. Et à Angoulême (16) tout autant qu'à New York !

Trouver la route des Indes et de la Chine

Au milieu du XVe siècle, les monarques portugais et espagnols profitent d'une accalmie des guerres en Europe pour lancer des expéditions maritimes chargées d'explorer et de cartographier la Terre et surtout de trouver de nouvelles voies de commerce avec les Indes et la Chine.

Les Portugais privilégient l'océan Indien, tandis que l'italien Christophe Colomb, financé par les Espagnols, est le premier à explorer le continent américain, à partir de 1492.

La France, pourtant dotée de grandes façades maritimes et d'excellents marins, reste à l'écart jusqu'au début du XVIe siècle. Mais la découverte de Terre-Neuve par un armateur de Dieppe, Jean Ango, et les trésors rapportés d'Amérique à Charles Quint, son grand rival, persuadent François Ier de s'intéresser au Nouveau Monde.

Le roi de France François 1er, comte d'Angoulême
Le roi de France François 1er, comte d'Angoulême

"Manhattan" fondé sous le nom de "Terre d'Angoulesme"

Le navigateur florentin Giovanni da Verrazano, fondateur de la ville de New York, baptisée "Angoulesme" ("Angoulême") en hommage au roi de France François 1er, comte d'Angoulême, qui lui avait fourni son navire, la Dauphine
Le navigateur florentin Giovanni da Verrazano, fondateur de la ville de New York, baptisée "Angoulesme" ("Angoulême") en hommage au roi de France François 1er, comte d'Angoulême, qui lui avait fourni son navire, la Dauphine

En 1523, il met donc à la disposition d'un navigateur italien, Giovanni da Verrazano, son vaisseau royal La Dauphine, afin qu'il explore la côte Atlantique, depuis la Floride jusqu'à Terre-Neuve ; le financement de l'expédition étant cependant majoritairement assuré par de grandes familles italiennes. Verrazzano met moins de deux mois à atteindre la Caroline. Il poursuit vers le Nord et mouille, le 17 avril 1524, dans une grande baie en eaux profondes, entourée d'une bande de terre qui la protège.

Carte de la baie de New York et de Manhattan, baptisés "Baie Sainte-Marguerite" et "Angoulesme" ("Angoulême"), en avril 1524, par le navigateur florentin Giovanni da Verrazzano, en hommage au roi François 1er, compte d'Angoulême, et à sa soeur Marguerite de Valois
Carte de la baie de New York et de Manhattan, baptisés "Baie Sainte-Marguerite" et "Angoulesme" ("Angoulême"), en avril 1524, par le navigateur florentin Giovanni da Verrazzano, en hommage au roi de France François 1er, compte d'Angoulême, et à sa soeur Marguerite de Navarre

Il les baptise "Baie Sainte-Marguerite" et "Terre d'Angoulesme", en hommage à son commanditaire le roi François Ier, comte d'Angoulême et frère de Marguerite de Navarre, née Marguerite d'Angoulême. Aujourd'hui, elles ont pour nom "Baie de New York" et... "Manhattan" !

Marguerite de Navarre, soeur du roi de France François 1er
Marguerite de Navarre, soeur du roi de France François 1er

Jusqu'à la colonisation par les Hollandais en 1624, ces terres situées au sein d'un territoire plus vaste, nommé par Verrazano "La nuova Francia" ("La nouvelle France"), porteront donc ces noms faisant référence aux Valois et à leur berceau, Angoulême (16).

Des preuves écrites conservées jusqu'à aujourd'hui

Verrazano, a rédigé un compte rendu de son expédition adressé au roi François 1er. Mais celui-ci était à l'époque engagé dans les guerres d'Italie, et un moment retenu prisonnier par l'empereur Charles Quint. Il est donc hautement probable qu'il n'ait jamais eu connaissance de cette missive. Prudent, le navigateur avait toutefois pris soin de relater également son expérience à ses financiers italiens. Et l'on possède toujours aujourd'hui ce second manuscrit, acquis, en 1911 par le banquier et collectionneur JP Morgan.

Au Musée de la Ville de New York, un globe fabriqué à Rome en 1542, récapitulant toutes les expéditions de Verrazano, atteste également de cette découverte et de ces noms français.

Enfin, l'étonnante façade de l'immeuble Alwyn Court, à l'angle de la 7e avenue et de la 58e rue, à Manhattan, ornées d'innombrables salamandres (l'emblème du roi François 1er) et fleurs de lys (l'emblème de la monarchie française) continue de rendre hommage au roi qui donna son prenier nom à l'île de Manhattan.

Immeuble Alwyn Court, à l'angle de la 7e avenue et de la 58e rue, à Manhattan, ornées d'innombrables salamandres (l'emblème du roi François 1er) et fleurs de lys (l'emblème de la royauté française).

Alors pourquoi le nom d'Angoulême n'est-il pas resté dans la mémoire collective ?

Verrazano, à la recherche d'un passage rapide vers l'Asie, n'a jamais eu pour ambition de coloniser ce territoire : il n'a donc ni planté de drapeau à fleur de lys, ni décrété qu'il revenait au royaume de France, ni même essayé de l'acheter aux amérindiens Lénapes qui l'habitaient.

Ce que feront, en 1634, les colons hollandais qui s'y établiront, changeant le nom d'"Angoulesme" en "Nieuw-Amsterdam".

Par ailleurs, la faible communauté française de New York n'a jamais cherché à faire connaître ces faits historiques, à la différence de l'énorme communauté italo-américaine qui a fait de Verrazano le fondateur de la ville et obtenu que l'on donne son nom au célèbre pont Verrazano-Narrows enjambant la baie de New York, inauguré en 1964 et que l'on voit chaque année lors du marathon de New York.

Le pont Verrazzano-Narrows, inauguré en 1964
Le pont Verrazzano-Narrows, inauguré en 1964

Enfin, aucun élu d'Angoulême (16) n'a malheureusement cherché à poursuivre le dialogue entamé en 1952 par le maire de New York James O'Brien, qui avait aimablement invité son homologue français à venir inaugurer une statue du navigateur florentin Verrazano, sur le socle de laquelle figurait expressément le nom d'Angoulême, comme étant le premier porté par la ville de New York...

Sources : France 3 et www.lesechos.fr Véronique Le Bris le 13 septembre 2019

"La Goulue" ou "Vide-bouteille"

La danseuse française Louise Weber dite "La goulue" ou "Vide-bouteille"

Il s'agit des surnoms et - pour "La Goulue" - du nom de scène de la danseuse de french cancan Louise Weber, née le 12 juillet 1866 et morte le 29 janvier 1929.

Le nom et la silhouette de cette figure emblématique de Paris (75) perdurent dans la mémoire collective près d'un siècle après sa disparition.

Son étonnant surnom de "La goulue" résulte directement de celui de son premier mentor, Gaston Chilapane, surnommé "Goulu Chilapane", ainsi que de sa propre aptitude à vider les verres des clients, tandis qu’elle passait à leurs tables.

Peinte par de nombreux artistes tels que Louis Anquetin, Jean-François Raffaëlli ou Auguste Roedel, ce sont les toiles de Toulouse-Lautrec qui l'immortalisèrent, à l'instar de son partenaire Valentin le Désossé, rencontré au "Moulin de la galette", une guingette de Montmartre.

"La Goulue en arrivant à l' Moulin Rouge avec deux femmes" une huile de 1892 du peintre français Toulouse-Lautrec
"La Goulue en arrivant à l' Moulin Rouge avec deux femmes" une huile de 1892 du peintre français Toulouse-Lautrec
La danseuse française Louise Weber dite "La goulue" ou "Vide-bouteille", immortilisée en 1891 par le peintre français Toulouse-Lautrec sur cette affiche du "Moulin Rouge"
La danseuse française Louise Weber dite "La goulue" ou "Vide-bouteille", immortilisée en 1891 par le peintre français Toulouse-Lautrec sur cette affiche du "Moulin Rouge"

Ayant débuté comme blanchisseuse, elle vend ensuite des fleurs avant de devenir modèle. Elle se prostitue très vite, fréquente le restaurant Grand Véfour et l'Élysée Montmartre où elle est remarquée et immédiatement engagée pour Le Moulin Rouge, en 1889.

La danseuse française Louise Weber dite "La goulue" ou "Vide-bouteille"

Elle y restera six ans, devenant la plus célèbre et la mieux payée des danseuses de l'endroit. Très populaire, elle se prend très vite pour la reine de Paris, affichant un caractère insupportable ou se faisant photographier dans des nus scandaleux.

La danseuse française Louise Weber, dite "La goulue" ou "Vide-bouteille", photographiée nue par le célèbre photographe français Paul Nadar
La danseuse française Louise Weber, dite "La goulue" ou "Vide-bouteille", photographiée nue par le célèbre photographe français Paul Nadar

Dotée d'une incroyable gouaille, la Goulue se permet même d'insulter la clientèle, dans un vocabulaire à faire frémir les soldats. Et a fortiori les grands de ce monde !

Ainsi du prince de Galles, futur Édouard VII, fils de la reine d'Angleterre Victoria, qu'elle apostrophe un jour au "Jardin de Paris", un café-concert à succès, elle apostrophe le prince de Galles, futur Édouard VII : "Hé, Galles ! Tu paies l'champagne ! C'est toi qui régales, ou c'est ta mère qui invite ?". Il offrira le champagne, l'invitera à dîner et deviendra même son amant.

La danseuse française Louise Weber dite "La goulue" ou "Vide-bouteille"

En 1895, se croyant non seulement reine de Paris mais reine du Monde, elle décide d'abandonner le Moulin Rouge pour se lancer dans les baraques foraines où elle croît que son seul nom attirera le public. Mais elle a tort : le public ne viendra pas. Elle se lance alors dans le cirque (domptage d'animaux) puis dépense ce qui lui reste d'argent dans la noce et les fêtes. Méconnaissable, elle vit dans une roulotte, à Saint-Ouen (92), au cours des années 1920.

C'est de cette période que date ce petit film, tourné entre 1920 et 1925, dans lequel on la voit esquisser quelques pas de danse.

Vers la fin des années vingt, elle est de retour à Montmartre, vieille, tête blanche, édentée ; elle vend des allumettes aux terrasses des cafés, et comble du sort... devant le Moulin Rouge !

Sources : wikipedia.org et www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net

"Université René-Descartes".

Ancienne université Paris-V René-Descartes, à Paris (75) (1er janvier 1971 - 31 décembre 2019)

Il s'agissait du nom usuel de l'ancienne université Paris-V, qui rendait hommage au mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes.

logo de l'ancienne université Paris-V René-Descartes, à Paris (75) (1er janvier 1971 - 31 décembre 2019)

Créée le 1er janvier 1971, elle était l'une des treize universités parisiennes, héritières de l'université de Paris et de la Sorbonne (75).

Pluridisciplinaire, elle fait partie de la COMUE (COMmunauté d'Universités et Etablissements) université Sorbonne-Paris-Cité.

Se définissant comme "l’université des sciences de l'homme et de la santé", cette université a été dissoute le 31 décembre 1999 en raison de sa fusion au 1er janvier 2020 avec l'université Paris-Diderot et l'Institut de physique du globe, qui a donné naissance à l'université de Paris.

Source : wikipedia.org

"Toulouse-Lautrec".

Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 et mort le 9 septembre 1901, à seulement 37 ans.

C'est un aristocrate, issu de l'une des plus vieilles familles nobles de France.

Figure emblématique du Paris de la fin du XIXe siècle, c'est un peintre majeur du post-impressionnisme et de l’Art nouveau.

Un physique très ingrat

Toulouse-Lautrec était infirme, apparemment atteint de pycnodysostose, une maladie génétique due à la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré.

Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec, peint par le peintre Henri Rachou, en 1883
Le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec, peint par le peintre Henri Rachou, en 1883

Il zézaye, a les lèvres et le nez épais. Son tronc est de taille normale mais ses membres sont courts. Sa maladie affecte en effet le développement des os et les fragilise : deux accidents survenus au cours de son adolescence ont amplifié le problème. Toulouse-Lautrec se casse les deux fémurs à un an d’intervalle et malgré des soins pour tenter de le guérir, l’homme ne dépassera jamais la taille de 1,52m.

Toutefois, si ce handicap l’empêchait de pratiquer certaines activités, cela lui a également permis de se consacrer davantage à l’art.

Ami de Van Gogh

Il travaille pendant un temps dans l’atelier de René Princeteau mais c’est dans l’atelier de Fernand Cormon qu’il va apprendre le plus. Il l’intègre en novembre 1882 et y restera jusqu’en 1886. C’est dans le cadre de cet apprentissage qu’il fera la connaissance de plusieurs artistes dont Vincent van Gogh qui réside à Paris entre 1886 et début 1888. Les deux hommes noueront une amitié forte et étudieront ensemble l’art du portrait.

La vie parisienne nocturne comme principal source d'inspiration

À cause de son choix de carrière, Toulouse-Lautrec estime qu’il n’a plus sa place au sein de l’aristocratie dont il est issu. L’agitation de Montmartre est assez captivante et il devient rapidement adepte de la vie de bohème. Oiseau de nuit, il fréquente les cabarets et les maisons closes et dépeint le charme atypique de ces lieux de plaisir.

Parmi ses sujets fétiches, on trouve notamment toutes les femmes qu’il a côtoyées et qu’il a immortalisées avec plus de 150 dessins et peintures.

En plus des oeuvres racontant la vie nocturne, il a également réalisé des illustrations pour l’hebdomadaire humoristique "Le rire" dans les années 1890.

Toulouse-Lautrec réalise des commandes d'affiches insolites dont une qui va faire connaître un lieu désormais mythique de la capitale : le Moulin Rouge. En 1889, le cabaret se prépare à ouvrir ses portes et sa promotion sera assurée grâce à une série d’affiches lithographiques réalisées par le peintre. Mais ces affiches ne sont pas les seules dans l’oeuvre du peintre. Il fera également la publicité de plusieurs autres cabarets comme celui d’Aristide Bruant, Les jardins de Paris ou le Divan japonais.

Le chansonnier et écrivain français Aristide Bruant peint par le peintre Toulouse-Lautrec
Le chansonnier et écrivain français Aristide Bruant peint par le peintre Toulouse-Lautrec

Un peintre très prolifique

Entre ses illustrations, ses toiles et ses affiches, Toulouse-Lautrec a touché à de nombreuses facettes de l’art pictural. Cette curiosité et cette productivité comptent d’ailleurs parmi les plus importantes jamais constatées. En l’espace de 20 ans, il réalisera en effet pas moins de 275 aquarelles, 363 affiches, 737 toiles et 5 084 dessins.

Sources : wikipedia.org et dailygeekshow.com

"Le nouveau continent" et "Le nouveau monde".

Les Amériques : du Nord et du Sud

Ces deux locutions nominales masculines appartiennent au registre désuet.

Et elles désignent : l'Amérique.

Ou, plus précisément : les Amériques.

Et cela, par opposition au "Vieux continent" (l'Europe) et à l'Ancien Monde connu jusqu'au XVIe siècle : l'Europe, l'Afrique et l'Asie.

Elles furent employées au XVIe siècle à propos des terres découvertes par les Européens au-delà de l'océan Atlantique, lorsqu'il devint évident que ce que l'on appelait jusque-là "les Indes occidentales" était en fait un continent jusque-là inconnu.

Lequel sera finalement nommé "Amérique" par le cartographe allemand Martin Waldseemüller, dans son planisphère de 1507, en l'honneur de l'explorateur italien Amerigo Vespucci.

Source : www.linternaute.fr

"Le pendule de Foucault".

Il s'agit d'un dispositif expérimental conçu pour mettre en évidence la rotation de la Terre par rapport à un référentiel galiléen. Il a été mis au point de façon empirique, en 1851, par le physicien et astronome français Jean Bernard Léon Foucault.

Installé au Panthéon de Paris (75), il mesure 67 mètres et porte une masse de 28 kilogrammes. Une fois lancé, ce pendule oscille pendant 6 h. La période (aller-retour) est de 16,5 secondes et le pendule dévie de 11° par heure. Il a été réinstallé sous la coupole du Panthéon en 1995, constituant une attraction très appréciée des visiteurs.

Un autre "pendule de Foucault", plus modeste, construit à l'occasion de l'exposition de 1855, est exposé au musée national des techniques du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), à Paris (75).

Et c'est celui-là qui a inspiré à l'écrivain italien Umberto Eco le titre de son roman d'aventures publié en 1988 et vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde, "Le pendule de Foucault", auquel ce dispositif expérimental doit sa notoriété internationale auprès du grand public.

"Le pendule de Foucault", roman italien de Umberto Eco, paru en 1988

Mais il existe de nombreux autres "pendules de Foucault" à travers le monde.

Source : wikipedia.org

Ne pas confondre la ville et l'État !

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ces malheureux voyageurs - aussi peu rigoureux que férus de géographie - s'étant malencontreusement retrouvés au bout du monde, à des milliers de kilomètres de leur destination réelle, après avoir réservé à la va-vite un billet sur la toile.

Nombre de villes de par le monde portent en effet les mêmes noms, en particulier aux États-Unis d'Amérique, où les colons - particulièrement dépourvus d'imagination ou soucieux de rendre hommage à leurs mère-patries - n'ont pas hésité à fondé ... 22 Paris, une nouvelle Amsterdam (la future "New York"), 6 nouvelle York ("New York"), une nouvelle Orléans ("La Nouvelle Orléans") et j'en passe.

Mais il convient également de ne pas confondre, lorsque cela peut être le cas, villes et États du même nom.

Aux États-Unis d'Amérique par exemple, la ville de Washington, dénommée "Washinton DC" (District of Columbia), sur la côte Est, ne se situe nullement dans l'État de Washington, lequel borde le Pacifique, sur la côte Ouest, juste au sud de la Colombie Britannique et de la ville canadienne de Vancouver.

Il existe également Kansas City, Oklahoma City et Oregon City, respectivement situées - c'est tout de même plus simple - dans l'État du Kansas, dans l'État d'Oklahoma et dans l'État d'Oregon.

Pour New York City, pourtant située dans l'État de New York, c'est en revanche un petit peu plus compliqué, puisque l'on entend souvent dire dans les films ou les romans que le héros ou personnage est originaire de "New York, New Jersey".

La mégalopole tentaculaire de 24 millions d'habitants s'étend en effet sur pas moins de 1 214 km carrés, au point de déborder sur deux États limitrophes : le New Jersey, à l'Ouest et au Sud, et le Connecticut au Nord-Est. D'où le besoin de préciser l'État, en sus de la localité.

En Amérique toujours, mais plus au Sud, se trouvent également Mexico City, Guatemala City et Panama City, respectivement capitales du Mexique (Mexico en espagnol), du Guatemala et du Panama.

Et l'on retrouve le même cas de figure sur notre vieux continent et dans le Golfe Persique, avec les villes de Luxembourg et de Koweit City, respectivement capitales de l'État du Luxembourg et du Koweit.

"La panthère noire", "La perle noire", "La perle noire de Saint-Étienne" ou "La perle noire du Mali".

Le joueur international de football malien Salif Keïta

Il s'agit des différents surnoms du joueur de footbal international malien Salif Keïta, né le 12 décembre 1946.

Né en 1961, j'ai neuf ans lorsque cet attaquant devient le premier vainqueur du Ballon d'or africain en 1970 et - comme pour beaucoup des petits français de l'époque, je crois - l'une de mes idoles.

Salif Keïta avait commencé sa carrière à l'AS Real Bamako avec laquelle il remporte trois fois la Coupe du Mali avant d'être transféré au Stade malien.

Déjà immense vedette au Mali, il rejoint, à 21 ans, en 1967, l'AS Saint-Étienne. Ses débuts en équipe première sont fulgurants (il marque dès son premier match officiel). Il reste cinq saisons à Saint-Étienne où il remporte trois titres de champion et une coupe de France. Lors de la saison 1970-1971, il réalise quatre quadruplés et inscrit 42 buts ce qui lui permet de terminer 2e meilleur buteur du championnat et Soulier d'Argent Européen 1972.

Logos successifs de l'ASSE (Association Sportive de Saint-Étienne)
Logos successifs de l'ASSE (Association Sportive de Saint-Étienne)

Considéré comme une icône à Saint-Étienne (42), c'est son surnom de "La panthère noire", qui a donné naissance au symbole de l'ASSE figurant sur ses logos de 1970 et 1988.

Salif Keïta a ensuite joué à l'Olympique de Marseille, au Valence CF puis au Sporting Clube de Portugal où il a remporté une Coupe du Portugal.

Treize fois sélectionné en équipe nationale pour onze buts inscrits, il est, avec cette équipe finaliste des Jeux africains en 1965 et de la Coupe d'Afrique des nations en 1972.

Source : wikipedia.org

"Descartes".

Le mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes (1596-1650)

René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 et mort le 11 février 1650.

Ce polymathe est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne.

Et reste célèbre pour avoir exprimé, en 1637, dans le "Discours de la méthode" son célèbre "Je pense, donc je suis".

Sa ville natale de La Haye-en-Touraine (37) a pris partiellement son nom durant la Révolution française, puis en 1967, afin de lui rendre hommage.

La statue de René Descartes sur la place de la mairie de sa ville natale, Descartes (37)
La statue de René Descartes sur la place de la mairie de sa ville natale, Descartes (37)

Et l'ancienne université de Paris-V "Paris-Descartes" a fait de même en 1971.

Ancienne université Paris-V René-Descartes, à Paris (75) (1er janvier 1971 - 31 décembre 2019)
Ancienne université Paris-V René-Descartes, à Paris (75) (1er janvier 1971 - 31 décembre 2019)

Source : wikipedia.org

"Valentin le désossé", "Valentin Montagné" ou "Seigneur Valache".

Il s'agit des surnoms et noms de scène - extrêmement imagé pour le premier, vous en conviendrez - d'Edme Étienne Jules Renaudin, né le 26 février 1843 et mort le 4 mars 1907.

Ce célèbre danseur et contortionniste français se produisait au cabaret Le Moulin Rouge, à Paris (75).

Et, à l'instar de sa partenaire, la Goulue, il fut immortalisé par le peintre français Toulouse-Lautrec.

Source : wikipedia.org

"La panthère".

Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis

Il s'agit du surnom du joueur international de football français Bafétimbi Gomis dit "Bafé Gomis", né le 6 août 1985.

Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis célébrant un but en imitant la panthère
Le joueur international de football français Bafétimbi Gomis célébrant un but en imitant la panthère

Ce surnom lui vient de sa façon de célébrer ses buts en imitant une panthère ; laquelle fait référence à la célébration de l'ancien attaquant stéphanois Alex (le brésilien Alex Dias de Almeida), qui rendait lui-même hommage à Salif Keïta, "La panthère noire" de l'AS Saint-Étienne.

Évoluant au poste d'attaquant, il a notamment joué l'ASSE, à l'Olympique de Marseille, à l'Olympique Lyonnais et au Galatasaray SK.

Et il est le cousin des joueurs de football français Nampalys Mendy et Alexandre Mendy.

Source : wikipedia.org