"Jules Joffrin".

François Alexandre Jules Joffrin est un député socialiste français, né le 16 mars 1846 et mort le 17 septembre 1890.

La ville de Paris (75) lui a rendu hommage, en attribuant son nom à une place du 18e arrondissement le 29 juillet 1895, ouverte en 1858, à Montmartre, sous le nom de "Place Sainte-Euphrasie".

Puis à une station de métro, inaugurée le 30 octobre 1912, sous ladite place ; Jules Joffrin ayant été conseiller municipal et député de l'arrondissement.

Et le nom de cette station de métro inspira, bien des années plus tard, le journaliste français Laurent Joffrin pour le choix de son plume.

Source : wikipedia.org

"Laurent Joffrin".

Il s'agit du nom de plume du journaliste français Laurent Mouchard, né le 30 juin 1952 et qui a notamment été directeur de la rédaction du "Nouvel observateur", de mars 2011 à mars 2014, et est, depuis juin 2014, directeur de la rédaction et de la publication du quotidien "Libération".

Son nom de plume lui a été inspiré par celui du député socialiste Jules Joffrin, car il demeurait à proximité de la station de métro parisienne du même nom.

Source : wikipedia.org

"Sam Brewski", "First prayer" et "Sweet memories".

Il s'agit des pseudonymes utilisés par l'ACI Jean-Jacques Goldman, né le 11 octobre 1951, pour signer les chansons qu'il a respectivement écrites et composées pour :

  • Sam Brewski : Philippe Lavil (1992), Patricia Kaas (1993), Christopher Thomson (1993), Florent Pagny (1994), Christophe Deschamps (1995), Roch Voisine (2001) et
    Chimène Badi (2004).
  • First Prayer : First Prayer (1980).
  • Sweet Memories : Sweet Memories (1979), Jane Surrey (1982), JLB (1982), Emilie Bonnet (1983), Jeane Manson (1983) et Michael Jones (1984).

Il a également utilisé, en 1993, le pseudonyme "O. Menor", auquel j'ai consacré un autre article.

 

"Désirée Clary".

Quel incroyable destin que celui de cette femme !

Fille du riche fabricant et marchand de soie marseillais François Clary, Bernardine Eugénie Désirée Clary, née le 8 novembre 1777 et morte le 17 décembre 1860, a d'abord été le premier coup de foudre de Napoléon Bonaparte, à qui elle se fiance officiellement le 21 avril 1795, tandis que sa soeur aînée, Julie, épouse épouse Joseph Bonaparte, le frère cadet de Napoléon.

Cette alliance des Bonaparte et des Clary leur apporte fortune et notoriété et à ces derniers, protection et opportunités.

Mais après avoir rencontré pour la première fois Joséphine de Beauharnais, au salon de Mme Tallien à Paris (75), au cours de l'été 1795, Bonaparte renonce à son projet de mariage avec Désirée et rompt ses fiançailles le 6 septembre 1795.

Dès juillet 1798, c'est cependant un nouveau coup de foudre pour Désirée, avec cette fois le général Jean-Baptiste Bernadotte, un adversaire militaire et politique de Bonaparte, qu'elle épouse le 17 août 1798.

Bernadotte est élu prince héritier de Suède le 21 août 1810 et Désirée Clary devient donc première princesse de Pontecorvo.

Puis reine consort de Suède et de Norvège, le 5 février 1818, sous le nom de Desideria, lorsque son mari accède au trône sous le nom de Charles XIV Jean, après la mort du roi Charles XIII.

Elle conservera son titre jusqu'au 8 mars 1844, lorsque, à la mort de Bernadotte, leur fils Oscar devient roi de Suède sous le titre d'Oscar 1er.

Et l'actuel roi de Suède est son arrière-arrière-arrière-arrière petit-fils, Charles XVI Gustave (ou Carl XVI Gustaf), né le 30 avril 1946 et couronné le 15 septembre 1973.

Depuis le 14 février 1987, "Désirée Clary" est une station de la ligne 2 du métro de Marseille (13).

Située au croisement de la rue Clary et de la rue de Ruffi dans le 3e arrondissement, à proximité de l'Hôpital européen, elle dessert le quartier de La Villette.

Source : wikipedia.org

"La loi Veil".

On surnomme ainsi la loi n° 75-17 du 17 janvier 1975, relative à l'IVG.

Le jeune président Valéry Giscard d'Estaing, élu en mai 1974, qui souhaitait une loi encadrant une dépénalisation de l'avortement en France, en a effet confié la préparation à la ministre de la Santé Simone Veil.

"Simone Weil" et "Simone Veil".

L'homophonie de leur patronyme est la cause de bien des confusions entre ces deux grandes figures féminines françaises.

Mais vous allez pouvoir constater qu'il existe un moyen mnémotechnique de se souvenir de l'orthographe de leurs noms de famille respectifs.

  • La première, Simone Weil - avec un "W" -, est une philosophe humaniste, professeur et écrivaine, née le 3 février 1909 et morte le 24 août 1943, dépuisement moral et physique et de tuberculose dans un sanatorium anglais.

  • La seconde, Simone Veil - avec un "V" -, née Jacob, le 13 juillet 1927 et morte le 30 juin 2017, est une magistrate et une femme d'État française.

Rescapée de la déportation à Auschwitz (Pologne), elle épouse en 1946, à seulement 19 ans, le futur haut fonctionnaire et homme politique français Antoine Veil.

Elle devient, en 1974, ministre de la Santé de Jacques Chirac ; le président Valéry Giscard d'Estaing la chargeant de faire adopter la loi dépénalisant le recours à l'IVG, couramment désignée depuis comme la "Loi Veil".

Idole de la lutte contre la discrimination des femmes en France, elle est, de 1979 à 1982, la première personne à accéder à la présidence du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel.

Ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville du gouvernement Édouard Balladur, elle intègre ensuite le Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008.

Sur décision du président Emmanuel Macron, Simone Veil a fait son entrée au Panthéon avec son époux le 1er juillet 2018.

Petit moyen mnémotechnique pour se souvenir de quelle est la Simone dont le nom commence par un "W" et celle dont le nom commence par un "V" :

C'est, il me semble, extrêmement simple : Simone Veil, la femme politique, dont le nom s'écrit avec un "V", est celle qui a été Victime de la barbarie nazie.

À titre personnel ce petit "truc" m'a permis de ne jamais hésiter depuis 1974. J'espère qu'il en sera de même pour vous à l'avenir !

Source : wikipedia.org

"VGE".

Il s'agit du surnom de Valéry Giscard d'Estaing, un haut fonctionnaire et homme politique français, né le 2 février 1926 et mort le 2 décembre 2020.

Inspecteur des finances de profession, il est élu député dès l'âge de 30 ans, en 1954, devient secrétaire d'État aux Finances, à 33 ans, sous la présidence du général de Gaulle (1959-1962), puis ministre des Finances et des Affaires économiques, à 36 ans (1962-1966).

De nouveau ministre de l'Économie et des Finances sous la présidence de Georges Pompidou (1969-1974), il préside la FNRI (Fédération Nationale des Républicains Indépendants), qui constitue la deuxième composante de la majorité de droite.

Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas, et l'emporte au second tour face au candidat de l'Union de la gauche, François Mitterrand, devenant, à 48 ans, il est le plus jeune président de la République depuis 1848. Et cela jusqu'à l'élection, en mai 2017, d'Emmanuel Macron, alors âgé de 39 ans.

Adepte d'une "société libérale avancée", nous lui devons l'abaissement de la majorité civile et électorale, la dépénalisation de l'avortement ("Loi Veil"), l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique.

En 1976, face aux difficultés économiques, il appelle au poste de Premier ministre, après la démission de Jacques Chirac, l’économiste Raymond Barre, qui mène une politique de rigueur jusqu'à la fin de son septennat.

Battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, il est ensuite à nouveau député -1984-1989 et 1989-2002) et président du conseil régional d'Auvergne (1986-2004). Élu à la présidence de l'UDF (Union pour la Démocratie Française) (1988-1996), il est un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste.

Fervent partisan de la construction européenne, il devient député européen (1989-1993).

Essayiste et romancier, il est élu à l'Académie française en 2003.

Et se retire de la vie politique en 2004, pour siéger au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit et à vie en tant qu'ancien président de la République.

Il devient, en 2017, le président de la République française à la plus grande longévité, devant Charles de Gaulle et François Mitterrand.

Source : wikipedia.org

"Une tête au chocolat", "Une "tête au/de choco", "Une tête-mousse", "Un merveilleux" ou "Une merveille au chocolat".

Ces différentes locutions nominales désignent souvent désormais la "Tête-de-nègre", cette pâtisserie constituée de deux meringues entre lesquelles repose de la crème au beurre, le tout étant enrobé de chocolat.

Nos amis québecois, pour leur part, l'appellent "Whippet", par antonomase d'un nom d'une marque.

Son nom traditionnel de "Tête-de-nègre" a en effet parfois été l'objet de polémique, du fait du rappel péjoratif, pour certains, de l'esclavage, de la colonisation et du racisme ; ces esprits chagrins trouvant cette appellation galvaudée ou insultante.

Ce qui est - comme la plupart des fois, en pareil cas - parfaitement ridicule, puisque cela revient à sortir les choses de leur contexte. Le mot "nègre" désignait en effet, à l'origine une couleur ; l'expression " Tête de nègre" étant apparue en France pour la première fois en 1829 et désignant la couleur d'un vêtement.

"Un grand Charles", "Un Charles de Gaulle" ou "Un de Gaulle".

Il s'agit du surnom donné à un type de tire-bouchon, en forme de bonhomme, dont la tête fait office de décapsuleur et dont les deux leviers latéraux, en forme de bras, se relèvent en forme de "V" lorsque l'on enfonce la tige dans le bouchon, avant de servir ensuite à extraire ce dernier, lorsqu'on les abaisse.

Cet ustensile évoque en effet le général de Gaulle et sa célèbre posture, les bras en l'air légèrement écartés.

 

Chacun se souvient l'avoir vu ainsi à plusieurs reprises, et notamment le 4 juin 1958, à Alger, lorsqu'il prononce son fameux "Je vous ai compris !", mais aussi le 24 juillet 1967, à Montréal (Québec) (Canada), pour son non moins célèbre "Vive le Québec libre !".

"L'aphasie de Broca".

Cette maladie tire son nom du chirurgien et anthropologue français Paul Broca, né le 28 juin 1824 et mort le 9 juillet 1880, connu pour sa découverte du centre du langage dans le cerveau humain.

Elle se caractérise par une réduction de l’expression. L’individu parle peu, lentement, cherche ses mots. Il peut avoir des difficultés semblables lorsqu’il essaie d’écrire, celles-ci n’étant pas liées au fait de devoir se servir de sa main gauche, mais étant comparables aux difficultés observées dans le langage parlé. La compréhension est généralement bien conservée.

On l’appelle aussi "Aphasie d’expression", "Aphasie antérieure", "Aphasie motrice" ou "Aphasie expressive".

Source : www.aphasie.ca

"L'aphasie de Wernicke".

Il s'agit d'un trouble du langage tirant son nom du neurologue et psychiatre allemand Carl Wernicke, né le 15 mai 1848 et mort le 15 juin 1905, qui l'a découvert.

L’aphasie de Wernicke se caractérise par des difficultés importantes à comprendre ce qui est dit et ce qui est écrit. La personne atteinte parle facilement ou même abondamment, mais parfois elle fait des paraphasies ou elle jargonne. A l’écrit, elle rencontre généralement les mêmes difficultés que lorsqu’elle parle.

Il arrive que certaines personnes, tout au moins au début, ne soient pas toujours conscientes de leurs erreurs.

On l'appelle également "Aphasie de réception", "Aphasie sensorielle", "Aphasie réceptive" ou "Aphasie postérieure".

Source : www.aphasie.ca

"Porfirio Rubirosa".

Il s'agit du nom d'usage du playboy dominicain et diplomate de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre Porfirio Rubirosa Ariza, né le 22 janvier 1909 et mort le 16 juillet 1965.

Deuxième époux de l'actrice française Danielle Darrieux, son nom demeure attaché au poivrier rotatif très grand format, que l'on vous amène parfois dans certains grands restaurants... en référence à la taille réputée extrêmement impressionnante de sa verge.