"Catherine Lara".

La chanteuse et violoniste française Catherine Lara

Il s'agit du nom de scène de l'auteur-compositeur-interprète et violoniste française Catherine Bodet, née le 29 mai 1945.

Arrangeuse et productrice, elle est surnommée "La rockeuse de diamant".

Elle est fille de parents violonistes et pianistes et étudie le violon dès l'âge de cinq ans. Un instrument de prédilection auquel elle rend plusieurs fois hommage dans ses chansons. Elle obtient le 1er prix du conservatoire de Versailles (78) en 1958, puis le 2e prix de violon au conservatoire national de Paris (75) en 1965. Avant que le 1er prix de musique de chambre lui soit décerné au conservatoire national de Paris (75) en 1966.

En sortant du Conservatoire de Paris (75), elle crée un orchestre de chambre, "Les musiciens de Paris", dont elle est le premier violon et qu'elle dirige pendant huit ans. Elle crée ensuite le "Quatuor Lara", qui accompagne sur scène des chanteurs comme Claude Nougaro ou Nana Mouskouri. Ou en studio, comme Françoise Hardy et Maxime Le Forestier.

Elle compose les musiques des films "Docteur Françoise Gailland" (1975), "Les hommes préfèrent les grosses" (1981) et "La triche" (1984).

À partir de l'album "Coup d'feel" en 1979, sa musique s'affirme délibérément rock. Elle apparaît cheveux courts et torse nu sur la pochette de "Geronimo" en 1980.

Disque 33t de Catherine Lara "Geronimo" (1980)
Disque 33t de Catherine Lara "Geronimo" (1980)

Puis en cuir pour "La rockeuse de diamant" (1983), un succès, imposant un look audacieux et libéré.

Disque 33t de Catherine Lara "La rockeuse de diamant" (1983)
Disque 33t de Catherine Lara "La rockeuse de diamant" (1983)

En 1986 sort son album "Nuit magique", écrit par Luc Plamondon. La chanson titre devient un grand tube. Catherine Lara est consacrée meilleure interprète féminine aux Victoires de la musique et le clip reçoit une Caméra d'or au Festival de Cannes.

La chanteuse et violoniste française Catherine Lara en 1984

En 1986, elle reprend l'air de "Nuit magique" pour composer des sonaux de "La fréquence Magique", une radio successivement rebaptisée "Programme Europe 2" (1987-1997), "Europe 2" (1997-2007) et "Virgin Radio" au 1er janvier 2008., "Europe 2". Elle en fut la marraine, ainsi qu'une animatrice occasionnelle.

Et en 1987, elle publie une autobiographie intitulée "L'Aventurière de l'archet perdu".

Depuis 1990 sa carrière s'est fait plus discrète.

Et en 2020, elle fait une tournée pour fêter ses cinquante ans de carrière et faire ses adieux à la scène.

Une féministe qui assume sa bisexualité

Dans la chanson "Autonome" (1983), Catherine Lara affiche ouvertement ses préférences sexuelles : "Longtemps j'ai pensé ce que pensaient les autres, Longtemps j'ai vécu comme si j'étais une autre […], Longtemps j'ai connu des amours parallèles […] Jusqu'au jour, où Autonome, Autonome, Libre d'aimer une femme ou un homme… " (paroles de Luc Plamondon).

Féministe convaincue, Catherine Lara est une des premières vedettes françaises à être sorti du placard dès la première moitié des années 1980. Et demeure, à ce jour, l'une des rares artistes françaises à s'exprimer publiquement sur son homosexualité.

Au-delà de la chanson "Autonome," Catherine Lara s'affirme en 1986, lors de l’émission "Mon Zénith à moi". Interrogée par l'animateur Michel Denisot : "Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?", Catherine Lara rétorque : "Sa femme".

Elle a été la compagne de l'humoriste Muriel Robin de 1990 à 1995.

L'humoriste et actrice française Muriel robin et la chanteuse et violoniste française Catherine Lara, le 9 juillet 1990, au mariage de Johnny Hallyday et d'Adeline Blondieau
L'humoriste et actrice Muriel robin et la chanteuse et violoniste Catherine Lara, le 9 juillet 1990, au mariage de Johnny Hallyday et d'Adeline Blondieau

Et, depuis 1995, de la directrice des éditions musicales de TF1, Samantha Llorens.

La chanteuse et violoniste française Catherine Lara et son épouse Samantha Llorens
La chanteuse et violoniste française Catherine Lara et sa compagne Samantha Llorens

Source : wikipedia.org

"Michel Crémadès".

L'acteur français Michel Crémadès

Le grand public ignore le plus souvent le nom de cet acteur français de seconds rôles, né le 23 mars 1955.

Il commence sa carrière professionnelle au théâtre, en 1979.

Sa participation au "Petit théâtre de Bouvard", dès 1982, aide à le faire connaître d’un large public.

Dès lors, il enchaîne les rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Sur scène, il est l’interprète de pièces comme "Oscar" de Pierre Magnier, dans une mise en scène de Pierre Mondy, "La jalousie" de Sacha Guitry, "La dame de chez Maxim" de Georges Feydeau ou "Les palmes de Monsieur Schutz" de Jean-Noël Fenwick.

Michel Crémadès a également mis en scène huit pièces, entre 1984 et 2013.

Pour le petit écran, il apparaît dans de nombreux téléfilms et épisodes de séries à succès comme "Marie Pervenche", "Maigret", "Navarro" ou "Joséphine, ange gardien".

Il débute au cinéma en 1983 et on le voit entre autres dans "Les Ripoux" et "Ripoux contre ripoux" de Claude Zidi (1984 et 1989) , "Les couloirs du temps : les visiteurs 2" de Jean-Marie Poiré (1998), "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" d'Alain Chabat (2002), "Micmacs à tire-larigot" de Jean-Pierre Jeunet (2009) et "Case départ" de Fabrice Eboué, Thomas N'Gijol et Lionel Steketee (2011).

Ainsi que dans de nombreux courts-métrages.

L'acteur français Michel Crémadès dans "Les ripoux", le film de Claude Zidi (1984)

Personnellement, je n'ai jamais oublié son apparition en voleur à la tire dans "Les ripoux", son deuxième film (1984).

Source : wikipedia.org

On n'écrit pas : "Jean-Michel Apathie" !

Le journaliste français Jean-Michel Aphatie

Mais : "Jean-Michel ApHatie" !

Ce journaliste politique français de radio et de télévision originaire des Pyrénées-Atlantiques (64) est né le 8 septembre 1958 et son nom se prononce "a-pa-ti".

Il est l'un des rares journalistes à avoir fait carrière à la radio et à la télévision sans renoncer à son accent basque, ce que je trouve à la fois remarquable et admirable, moi qui doit pourtant humblement confesser avoir du mal à supporter un certains nombre d'accents français ou étrangers.

"Philippe du Janerand".

L'acteur français Philippe de Janerand

On ignore souvent le nom de cet acteur français de seconds rôles né le 6 mai 1959.

Il a débuté au théâtre et au cinéma en 1976 et on a pu le voir dans plusieurs dizaines de pièces et près de soixante films.

Ainsi que dans de très nombreux téléfilms et feuilletons télévisés.

Parmi ses rôles les plus célèbres rôles, on peut citer "Nikita" de Luc Besson (1990), "Grosse Fatigue" de Michel Blanc (1994), "Taxi" de Gérard Pirès (1998), "Monsieur Batignole" de Gérard Jugnot (2002) ou "Les Choristes" de Christophe Barratier (2003).

L'acteur français Philippe de Janerand dans "Taxi" de Gérard Pirès (1998)

Philippe du janerand est le fils du peintre figuratif français Daniel du Janerand.

Source : wikipedia.org

"À la hussarde", "Faire l'amour à la hussarde" et "Hussarder".

  • "À la hussarde" est une locution adverbiale du registre familier signifiant :
    • brusquement, impétueusement et sans ménagement.

On dit par exemple : "Le Premier ministre a pris l'habitude de faire passer ses réformes à la hussarde".

    • brusquement, sans délicatesse ni distinction.

On dit par exemple : "Il est entré dans la villa à la hussarde, sans même avoir annoncé son arrivée ni sonné au portail".

    • à la manière des hussards (un "manteau à la hussarde"  ou un "cheval équipé à la hussarde"),
    • ample aux cuisses et étroit aux chevilles, pour un pantalon (un "pantalon à la hussarde"),
    • dont la tige monte en s'évasant, pour des bottes (des "bottes à la hussarde"),
    • d'origine hongroise, pour la "danse à la hussarde" ou par ellipse "la hussarde".
  • "Faire l'amour à la hussarde" est une locution verbale du registre familier signifiant : avoir une relation sexuelle rapide, éventuellement un peu brutale, sans s'embarrasser des préliminaires.

On dit par exemple : "Ses nombreuses maîtresses ne l'ont jamais caché et c'est de notoriété publique : le président Chirac faisait l'amour à la hussarde. Ce n'est pas pour rien qu'on le surnommait Cinq minutes douche comprise".

Dans le même registre militaire, on dit également "Aimer à la dragonne".

  • et "Hussarder" est un verbe du registre familier signifiant : agir avec hardiesse, promptitude.

On dit par exemple : "Je n'aime pas perdre mon temps lorsque j'agis, quitte, je le reconnais, à hussarder".

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Philippe Laudenbach".

L'acteur français Philippe Laudenbach

Le grand public ignore souvent le nom de cet acteur français né le 31 janvier 1936.

Affiche du film français "vivement dimanche !" de François Truffaut (1983)

Comme beaucoup, c'est en 1983, dans "Vivement dimanche !" de François truffaut", que je l'ai véritablement découvert.

J'ai immédiatement apprécié son jeu et surtout - moi qui suis extrêmement sensible aux voix - son timbre et sa diction, qui m'ont rappelé ceux de son oncle, le grand Pierre Fresnay, qui m'avait fasciné, tout jeune, dans "La grande illusion" de Pierre Renoir (1937), au point que je n'avais eu de cesse, dès lors, d'essayer de voir tous ses autres films.

Théâtre

Philippe Laudenbach débute au théâtre en 1963.

Et il a joué depuis dans une cinquantaine de pièces, travaillant à de multiples reprises avec Yves Gasc, Laurent Terzieff ou Robert Hossein.

Cinéma

Philippe Laudenbach tourne son premier film en 1962 avec Alain Resnais ("Muriel ou Le temps d'un retour"), qui le dirigera de nouveau en 1980 dans "Mon oncle d'Amérique", puis dans "La vie est un roman" (1983).

L'acteur français Philippe Laudenbach

Dès les années 1980, il devient un second rôle très demandé, dirigé par François Truffaut, Claude Lelouch, Jean-Jacques Beineix, Éric Rohmer, Claude Sautet, etc.

L'acteur français Philippe Laudenbach

Il a souvent joué des rôles de notables. Et, en 2010, il est Célestin dans le film de Xavier Beauvois "Des hommes et des dieux".

Puis joue le père de Valérie Lemercier, en 2017, dans son film "Francine".

Philippe Laudenbach a également beaucoup tourné pour la télévision.

Actif dans le domaine du doublage, il a aussi prêté sa voix pour des pièces radiophoniques et feuilletons diffusés par la radio publique France Culture, ainsi que pour la narration de quelques documentaires.

Famille

Philippe Laudenbach est le neveu de l'acteur français Pierre Fresnay.

Et le cousin germain de l'écrivain, éditeur, journaliste, critique littéraire et scénariste français Roland Laudenbach, fondateur, en 1944, de la maison d'édition "La Table ronde", qu'il dirigea jusqu'en janvier 1986.

Dont le petit-fils, Sébastien Laudenbach, né le 12 octobre 1973, est un réalisateur dans le domaine de l'animation, scénariste, producteur et illustrateur. Il est l'auteur de "La jeune fille sans mains", un long-métrage d'animation sorti en 2016, dans lequel Philippe Laudenbach prêtait sa voix au diable.

Source : wikipedia.org

"Andrex".

L'acteur français Andrex

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste du chanteur et acteur français André Jaubert, né le 23 janvier 1907 et mort le 10 juillet 1989.

Originaire de Marseille (13), on retrouve ce célèbre second rôle du cinéma français au générique de 63 films, de 1932 à 1969.

C'est sur les bancs de l'école communale qu'il rencontre l'acteur français Fernandel, avec lequel il se lie d’une profonde amitié qui ne se démentira jamais. Par la suite, Fernandel le lancera en effet au cinéma, en l'aidant à avoir des rôles tout au long de sa vie.

La chanson

Aidé par le célèbre chanteur Maurice Chevalier, Andrex fait ses débuts comme chanteur à l’Alcazar de Marseille (13), à la fin des années 1930, avant de "monter" à Paris (75) en 1930 et de se produire au Concert Mayol.

Il se tourne ensuite vers le théâtre et l’opérette.

En 1932, il est embauché au Casino de Paris, ce qui lui ouvre les portes des plus grands music-halls de la capitale : l’ABC, Bobino ou le Théâtre de l'Empire.

L'acteur français Andrex

Son plus grand succès sera "Bébert" ("Chez Bébert le monte-en-l'air"), la chanson du film "Fou d'amour" de Paul Mesnier (1943).

Mais il chantait aussi "Comme de bien entendu", en 1939, aux côtés d'Arletty et de Michel Simon, dans le film de Jean Boyer "Circonstances atténuantes".

Le cinéma

Il tourne son premier film en 1932 et joue dès l'année suivante avec son ami d’enfance Fernandel, dans "Le coq du régiment" de Maurice Cammage.

Au total, on les retrouve ensemble au générique de pas moins de... 29 films, car Fernandel, qui n'avait jamais commencé à tourner qu'une année avant lui, est rapidement devenu très célèbre et réservait souvent à son ami Andrex un rôle à ses côtés dans les films qu'il tournait.

Affiche du film français "Angèle" de Marcel Pagnol (1934)

On les retrouve ainsi au générique du chef-d’œuvre de Marcel Pagnol "Angèle" (1934), et dans tous les autres succès populaires de l’époque : "François 1er" de Christian-Jaque (1937), "Ignace" de Pierre Colombier (1937), "Barnabé" d'Alexander Esway (1938) ou "Les cinq sous de Lavarède" (1939).

Affiche du film français "Le mouton à cinq pattes" de Henri Verneuil (1954)

Ainsi que dans des films comme "Un carnet de bal" de Julien Duvivier (1937), "Fric-frac" de Maurice Lehmann (1939), "La table-aux-crevés" (1951) et "Le mouton à cinq pattes" (1954), tous les deux de Henri Verneuil, "Honoré de Marseille" de Maurice Regamey (1956), "Cocagne" de Maurice Cloche (1961), "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963), qui réunit Bourvil et Fernandel ou "L'âge ingrat" du même réalisateur (1964), qui réunit Jean Gabin et Fernandel.

Affiche du film français "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963)

Affiche du film français "L'âge ingrat" de Gilles Grangier (1964)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Andrex joue également dans des films et sous la direction de réalisateurs aussi célèbres que : "Toni" de Jean Renoir (1934), "Gribouille" de Marc Allégret (1937), "L'étrange monsieur Victor" de Jean Grémillon (1937), "Hôtel du Nord" de Marcel Carné" (1938), "La marseillaise" de Jean Renoir (1938), "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939),  "Manon" d’Henri-Georges Clouzot (1949), "Si Paris nous était conté" de Sacha Guitry (1955), "L'aîné des Ferchaux" de Jean-Pierre Melville (1962), "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1963) ou "La bourse et la vie" de Jean-Pierre Mocky (1966).

Affiche du film français "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1964)

Et bien évidemment dans deux des trois films réalisés par son grand ami Fernandel : "Simplet" (1942) et "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951). Car il ne figure pas - étrangement - au générique d'"Adrien" (1943).

Affiche du film français "Adhémar ou le jouet de la fatalité" de Fernandel (1951)

Après 1969 on ne reverra plus Andrex que deux fois au cinéma : en 1979, dans "Charles et Lucie" de Nelly Kaplan et en 1983, dans "Cap Canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto.

Affiche du film français "Cap canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto (1983)

Source : wikipedia.org

"Pascale Roberts".

L'actrice française Pascale Roberts

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Marie-José Walsain-Laurent, née le 21 octobre 1930 et morte d'un cancer le 26 octobre 2019.

Née d’un père anglo-italien et d’une mère créole, Pascale Roberts débute sa carrière en 1952, en étant embauchée par la télévision américaine pour un contrat d'un an, alors qu'elle demeure à Londres.

L'actrice française Pascale Roberts

Cinéma

Pascale Roberts commence ensuite à tourner pour le cinéma, comme actrice de seconds rôles, jouant dans quelques 56 films en 54 ans, de 1954 à 2008.

Affiche du film français "Le bon roi Dagobert" de Pierre Chevalier (1963)

Elle est la partenaire de Fernandel dans "Le bon roi Dagobert" de Pierre Chevalier (1963) et interprète la victime dans "Compartiment tueurs" de Costa-Gavras (1965).

Affiche du film français "Compartiment tueurs" de Costa-Gavras (1965)

En 1975, elle joue son rôle le plus célèbre : celui de la mère de la victime Isabelle Huppert, dans "Dupont Lajoie" de Yves Boisset.

Affiche du film français "Dupont Lajoie" de Yves Boisset (1975)

Au tout début des années 1980, elle est la partenaire d'Alain Delon dans "Trois hommes à abattre" (1980) et "Pour la peau d'un flic" (1981).

On la voit également dans "Le grand chemin" de Jean-Loup Hubert (1987).

Ainsi que dans six films de Robert Guédiguian, de "À la vie à la mort" (1995) à "Lady jane" (2008), en passant par le célèbre "Marius et Jeannette" (1997).

Affiche du film français "Marius et Jeannette" de Robert Guédiguian (1997)

Télévision

À la télévision, elle joue notamment dans le feuilleton "Chambre à louer" (1965).

Ainsi que dans le feuilleton télévisé quotidien "Le temps de vivre... le temps d'aimer" (1973), dans lequel elle est en vedette avec l'acteur Jean-Claude Pascal.

Et elle décroche son dernier grand rôle en juin 2008 : celui de Wanda Legendre, la mère de Blanche Marci, un personnage récurrent du feuilleton français "Plus belle la vie", diffusé sur France 3. Elle y apparaît jusqu'au 25 novembre 2016, avant de devoir arrêter les tournages pour raisons de santé.

J'ai personnellement été assez stupéfait le jour où j'ai pris conscience de son âge, car je la pensais sensiblement plus jeune.

Ainsi, je trouve que l'on a vraiment peine à croire qu'elle a déjà 79 ans dans cet extrait de l'épisode n°1 190 de "Plus belle la vie", datant du 2 avril 2009.

Enseignant de théâtre

Pascale Roberts a dispensé des cours de théâtre à l'EICAR (Ecole Internationale de Création Audiovisuelle et de Réalisation), à Paris (75), durant plusieurs années.

L'actrice française Pascale Roberts

Vie privée

Épouse de l'acteur Pierre Mondy (1957 -1966), elle s'est ensuite mariée avec l'acteur Michel Le Royer (l'un des héros de mon enfance, à travers le feuilleton télévisé "Corsaires et flibustiers", diffusé en 1966), puis avec l'écrivain Pierre Rey.

Jean-Michel Le Royer et Christian Barbier, dans le feuilleton télévisé français "Corsaires et flibustiers" (1966)
Jean-Michel Le Royer et Christian Barbier, dans le feuilleton télévisé français "Corsaires et flibustiers" (1966)

Source : wikipedia.org

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs".

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs" : publicité télévisée pour Bordeau Chesnel

Cette phrase culte est apparue sur nos écrans de télévision en 1986 et a généré depuis toute une saga de publicités télévisées.

Au point de faire entrer l'expression dans le langage courant.

Il s'agit du slogan publicitaire de "Bordeau Chesnel", la marque grand public de rillettes du Mans de la société LDC, filiale à 100% du groupe agroalimentaire  français Soparind Bongrain, devenu le Groupe Savencia en 2015.

"Nous n'avons pas les mêmes valeurs" : publicité télévisée pour Bordeau Chesnel

Inchangé depuis 1986, ce slogan est directement associé à l'actrice Marie-Hélène Lentini depuis 2004.

La première publicité avec l'huissier (1986)

Cette mise en scène d'un "huissier" dans le premier message publicitaire télévisé de la société LDC est particulièrement savoureuse lorsque l'on sait que ladite société résulte de la fusion, en 1973, de deux sociétés de charcuterie industrielle de la Sarthe (72) :

  • Bordeau Chesnel, créée en 1922, à Yvré-l'Évêque (72), par Jules Bordeau et Marie-Louise Chesnel,
  • et... Luissier, créée en 1900, au Mans (72), par Albert et Blanche Luissier !

Les deux sociétés réunies sont alors devenues LDC pour Luissier Bordeau Chesnel.

Sources : wikipedia.org, www.perche-sarthois.fr, www.journaldunet.com et www.lsa-conso.fr

 

"Hélène Dieudonné".

L'actrice française Hélène Dieudonné

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Hélène de Schoulguina, née le 24 décembre 1887 et morte le 29 septembre 1980.

"Hélène Dieudonné" est devenu son véritable patronyme à partir du 28 octobre 1916, lorsque son père - avec lequel sa mère et elle avaient toujours vécu - l'a reconnu, alors qu'elle avait déjà 29 ans.

Elle fait partie de ces actrices que l'on a vues très souvent au cinéma dans de petits rôles, mais qui ont marqué les mémoires.

Ses traits doux, la bonté de son regard et sa voix nasillarde y sont sûrement pour quelque chose. Elle fut élue "la plus charmante grand-mère du cinéma français".

Grâce à son père, l'artiste dramatique Alphonse Dieudonné, elle côtoie enfant Sarah Bernhardt et Lucien Guitry.

À onze ans, elle monte sur les planches à Monte-Carlo pour jouer aux côtés de son père puis entre au Conservatoire d'art dramatique où elle se lie d'amitié avec une autre élève, Françoise Rosay.

Elle devient une actrice connue tant au théâtre qu'au cinéma muet. Elle se marie le 30 septembre 1927 avec Antoine Hugues et interrompt sa carrière, partant vivre dans le Midi de la France pendant dix-sept ans. Elle perd son jeune enfant, puis son mari et décide, à cinquante-huit ans, de revenir à Paris (75).

Mais elle est oubliée et ne trouve pas de rôles. Sinon grâce à son amie Françoise Rosay, qui lui permet de remonter sur les planches auprès d'elle, en 1953.

De 1957 à 1965, Hélène Dieudonné joue dans huit pièces.

Et dans 37 films, de 1959 à 1976.

Parmi les plus notables : "La belle américaine" (1961) et "Le petit  baigneur" (1967), tous deux de Robert Dhéry. Ainsi que quatre films avec Jean Gabin : "Les vieux de la vieille" (1960) et "Le cave se rebiffe" (1961), tous deux de Gilles Grangier, et "Le président" (1960) et "Un singe en hiver" (1960), tous deux de Henri Verneuil.

On la voit également énormément à la télévision, où elle débute à 71 ans. D'abord dans le feuilleton "Les cinq dernières minutes" (1958-1973), puis, notamment, dans "Les enquêtes du commissaire Maigret" (1967-1990), "Janique Aimée" (1963), "Belle et Sébastien" (1965), "Sébastien parmi les hommes" (1968) ou "Ardéchois coeur fidèle" (1974).

Né en 1961, elle a ainsi souvent été la grand-mère des feuilletons télévisés de mon enfance.

Elle finit par prendre sa retraite en 1977, à l'âge de 90 ans, et meurt quatre ans plus tard.

Source : wikipedia.org