Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Simone Roussel, née le 29 février 1920 et morte le 20 décembre 2016.
Elle l'a adopté en 1937, pour le film "Gribouille", de Marc Allégret, après avoir interprété cinq tout petits rôles et une figurante dans six films sortis en 1935 et 1936.
Des yeux magnifiques
Considérée comme l'une des plus grandes actrices du cinéma français du XXe siècle, elle était souvent surnommée "les plus beaux yeux du cinéma français".
Michel Robin est un acteur français, né le 13 novembre 1930.
Comme souvent malheureusement avec les acteurs de seconds rôles, vous connaissez très certainement son visage, mais probablement pas son nom.
Pourtant Michel Robin continue de tourner et il a commencé sa carrière au théâtre en 1958 et au cinéma en 1966.
Théâtre
Au théâtre, Michel Robin a notamment été sociétaire de la Comédie-Française de 1994 à 2009. Et il a reçu le Molière du meilleur second rôle pour "La Traversée de l'hiver" de Yasmina Reza.
Il a suivi les cours de Charles Dullin, puis est entré dans la troupe de Roger Planchon, et dans la compagnie Renaud-Barrault, où il a interprété Samuel Beckett et Bertolt Brecht.
Télévision
Michel Robin a également fait de nombreuses apparitions à la télévision, interprétant notamment le rôle d'Isy dans les huit premières saisons (15 épisodes) de la série "Boulevard du Palais". Et apparaissant régulièrement dans la série "Maigret" ou dans "Les Deschiens" de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff.
Cinéma
Au cinéma, Michel Robin a notamment tourné sous la direction de :André Cayatte, Claude Chabrol, Costa-Gavras, Jacques Deray, Jacques Doillon, Serge Gainsbourg, Diane Kurys, Jean-Pierre Mocky, Jean-Paul Rappeneau, Alain Resnais, Pascal Thomas et Andrzej Zulawski.
Et on a pu le voir dans des films aussi différents que : "Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?" de William Klein (1966), "L'aveu" de Costa-Gavras (1970), "Le mur de l'Atlantique" de Marcel Camus (1970), "les mariés de l'an II" de Jean-Paul Rappeneau (1971), "L'invitation" de Claude Goretta (1972), "L'affaire Dominici" de Claude Bernard-Aubert (1973), "Les aventures de Rabbi Jacob" de Gérard Oury (1973), "Le jouet" de Francis Veber (1976), "L'hôtel de la plage" de Michel Lang (1978), "La Chèvre" de Francis Veber (1981), "Le marginal" de Jacques Deray (1983), ou "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet (2000) !
Cette appellation désigne une fausse croyance collective ou un faux souvenir partagé par un certain nombre de personnes.
Origine du nom
Elle doit son nom au fait qu'à la mort de l'homme politique sud-africain Nelson Mandela, en 2013, nombre d’anglo-saxons étaient convaincus qu’il était déjà décédé, trente ans auparavant, dans les années 1980. Et "convaincus" est un doux euphémisme, car des dizaines de milliers de personnes étaient absolument certaines d’avoir vu des reportages à la télévision sur sa mort !
Nous en sommes tous victimes
C'est en effet ce que semble démontrer l'exemple qui suit.
Tout le monde - qu’il ait vu ou non le film d'animation de Walt Disney "Blanche-Neige et les sept nains" - croit savoir comment la reine-sorcière interroge son miroir magique : elle s'adresse à lui en disant "Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?".
Nous sommes bien d’accord ? C’est bien ce qu’elle dit ?
Et bien non : cette formule, que tout le monde répète à l’envi en étant parfaitement convaincu qu’elle a bien été prononcée par cette satanée reine-sorcière, n’a jamais existé que dans notre seule imagination !
La reine Grimhilde n’a jamais prononcé cette formule. En réalité, elle en appelle à son miroir par la formule : "Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ?".
Il s'agit du nom de plume de l'écrivain français Pierre Dumarchey, né le 26 février 1882 et mort le 27 juin 1970.
Écrivain prolifique, Pierre Mac Orlan est l'auteur d'une oeuvre abondante et variée.
Après avoir - en vain - tenté une carrière dans la peinture, il débute par l'écriture de contes humoristiques.
Et il écrit, sous son véritable nom de Pierre Dumarchey et sous divers autres noms de plumes, une demi-douzaine de romans érotiques, entre 1905 et 1926.
Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourne vers le registre fantastique et le roman d'aventures.
Et il consacre la dernière partie de sa carrière littéraire à l'écriture de chansons, d'essais et de mémoires.
Au cours de sa jeunesse dans les premières années du XXe siècle, Mac Orlan vit à Montmartre, à Paris (75), où il se lie d'amitié avec Guillaume Apollinaire, Francis Carco et Roland Dorgelès. À la même époque, il séjourne également à Rouen (76), Londres (Grande-Bretagne), Palerme (Sicile) (Italie), Bruges (Belgique), etc. Les souvenirs qu'il conserve de cette période, où ses moyens d'existence sont souvent précaires, lui servent de matériau pour élaborer une oeuvre à forte connotation autobiographique, qui influence entre autres André Malraux, Boris Vian et Raymond Queneau.
Témoin attentif de son temps, fasciné par les techniques modernes et les nouveaux moyens de communication, mais se tenant - autant que faire se pouvait - à distance des vicissitudes de l'histoire, Pierre Mac Orlan forge la notion de "fantastique social" afin de définir ce qui lui apparaît comme étant l'envers trouble et mystérieux de son époque.
Les amateurs de Jean Gabin lui doivent au moins deux grands films, adaptés de ses romans du même nom, : "La bandera" de Julien Duvivier (1935) et "Le quai des brumes" de Marcel Carné (1938).
Paul Crauchet est un acteur français, né le 14 juillet 1920 et mort le 19 décembre 2012.
Théâtre
Il se découvre une passion pour le théâtre à l'âge de 23 ans et suit les cours de Charles Dullin durant 3 ans à partir de 1947. Il débute sur scène en 1949 dans la Compagnie Reybaz et travaille ensuite au TNP (Théâtre National Populaire) avec Jean Vilar.
Cinéma
Il apparaît au cinéma en 1959 dans le premier film d'Éric Rohmer, "Le Signe du Lion", puis en 1962 dans "La Guerre des boutons" d'Yves Robert. Mais c'est dans "Les Grandes Gueules "de Robert Enrico, en 1965, qu'il se fait véritablement remarquer.
S'ensuit une très longue carrière au cours de laquelle il travaille avec des réalisateurs comme Alain Resnais, René Clément, Jacques Deray, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Yves Robert ou José Giovanni.
Pendant la guerre d'Algérie, Paul Crauchet participe au réseau Jeanson de soutien au FLN. Arrêté le 1er mars 1960, il est incarcéré durant sept mois avant d'être relaxé, faute de preuves, au cours du retentissant procès Jeanson.
Le grand public ne connaissait malheureusement souvent pas son nom, bien que sa silhouette et sa présence lui soit familières, au regard du grand nombre de films dans lesquels il apparaissait.
Sa grande période se situe entre 1965 et 1980, années durant lesquelles il a participé à un grand nombre de films classiques du cinéma français - souvent aux côtés des plus grandes vedettes du moment - au premier rang desquels :
"La guerre des boutons" (1962), "La gloire de mon père" (1990) et "Le château de ma mère" (1990), d'Yves Robert,
"La Guerre est finie" (1966) d'Alain Resnais,
Paris brûle-t-il ?" (1966) de René Clément,
"Les Grandes Gueules" (1965), "Les aventuriers" (1967), "L'Armée des ombres" (1969), "Dernier domicile connu" (1970) et "Un papillon sur l'épaule" (1978), aux côtés de Lino Ventura,
"Ho !" (1968) et "Les mariés de l'an II" (1971), aux côtés de Jean-Paul Belmondo,
"La Piscine" (1969), "Le Cercle rouge" (1970), "Un flic" (1972), "Les Granges brûlées" (1973), "Flic story" (1975) et "Attention, les enfants regardent" (1978), aux côtés d'Alain Delon,
ou "L'Affaire Dominici" (1972), aux côtés de Jean Gabin.
Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Émile Cohen-Zardi, né le 2 mars 1930 et mort d'un cancer le 13 décembre 2009.
Écrivain, journaliste et auteur de chansons français, cette "gueule" du cinéma français, abonné aux seconds rôles, a fait les belles heures du cinéma pendant une soixantaine d’années où il est apparu dans des centaines de films, notamment chez Claude Chabrol, Pierre Granier-Deferre ou Jean-Pierre Mocky, dont il fut l'acteur fétiche.
Certains disent 300, d’autres 500 ou 600... en 64 ans de carrière. Je me permets cependant d'émettre une certaine réserve à ce sujet car Wikipedia, par exemple, annonce "Apparaissant dans plus de 600 films", mais ne cite dans sa "Filmographie complète" "que" 284 films et 72 téléfilms ou feuilletons...
Passionné de boxe, Zardi avait dirigé un journal consacré à sa passion, la revue des sports et des spectacles "Euro Boxe Show".
Et écrit une dizaine d'ouvrages où il racontait sa vie d'acteur.
Le premier film où l’on a pu apercevoir les yeux pétillants de Zardi est "Malaria" (1943), de Jean Gourguet. Et le dernier fut Le Bénévole (2007) de Jean-Pierre Mocky. Ce dernier faisait toujours appel à Zardi dans ses films. C’est simple, dans les années 2000 l’acteur n’a pratiquement travaillé que pour Mocky (huit films en huit ans) !
Sa fiche Wikipedia rappelle cette anecdote qui le définit parfaitement : "Lors d’une conférence de presse, une critique de cinéma avait demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Henri Attal et Dominique Zardi. Dominique Zardi lui répondit par une citation de Raimu : "Ce qui donne le goût au gigot, c’est la pointe d’ail. Eh bien, nous sommes la pointe d’ail qui donne le goût au gigot."
Assurément, cette pointe d’ail a donné du goût à bien des mets qui sans cela auraient été insipides !
Mais Zardi n’était pas qu'un comédien d’appoint. Il avait son style, toute de froideur apparente, de tension, de nervosité. Et d’humour décalé. Acteur physique et burlesque, parfois. Et parfois inquiétant.
Abonné au rôle de petites frappes , Zardi apparaît dans nombre de grands films du cinéma français : outre Mocky ("La grande frousse", "Un drôle de paroissien", etc.) et Chabrol ("Le Scandale", "Les Biches", "Le Boucher", etc.), on le retrouve ainsi chez Granier-Deferre ("La Métamorphose des cloportes", "Paris au mois d’août", etc.), Godard ("Pierrot le fou", "Une femme et une femme", "Masculin féminin"), Costa-Gavras ("Compartiment tueurs") ou Claude Sautet ("Max et les ferrailleurs", "Les Choses de la vie"). Et il apparaît dans "Fantômas" d’André Hunebelle, dans "Le Doulos" de Jean-Pierre Melville, ou dans "Délicatessen" de Jeunet et Caro...
Il était populaire parce qu’il était issu du peuple. Il témoigne que dans les années 50, 60 et 70, les maisons de productions se souciaient d’engager des comédiens qui parlaient le langage de la rue.
Le "cinéma de papa", comme l’appelle avec une pointe de condescendance les tenants du bon goût, empruntait aux conversations des bistrots, cette académie de la langue vivante. Le cinéma populaire tel qu’il existait à cette époque s’appuyait sur ce génie des mots et de la répartie. Le "bon peuple" se retrouvait dans ce mélange de canaillerie et d’élégance dont Michel Audiard fut bien évidemment le grand maître.
Nous sommes certainement très nombreux à adorer cette incroyable réplique de Zardi - taillée sur mesure par Audiard - dans son film de 1968 "Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" :
- Bernard Blier : "J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse",
- Un figurant, jouant le rôle d’un porte-flingue, confie à son collègue joué par Zardi : "C’est chouette ça, comme métaphore",
- Zardi lui répond : C’est pas une métaphore, c’est une périphrase,
- Son collègue : "Oh, fait pas chier !",
- "Ça, c’est une métaphore" rétorque alors Zardi.
P.-S. : ainsi que me l'a très justement fait remarquer un lecteur, si Dominique Zardi - né Émile - s'était appelé François, il aurait pu faire carrière dans la chanson : "François Zardi" est un excellent nom d'artiste pour chanter en France.
Explication du calembour
Le calembour résulte de l’homophonie entre les noms « François Zardi » et « Françoise Hardy ».
Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur et scénariste italien Sergio Leone, né le 3 janvier 1929 et mort le 30 avril 1989.
Sergio Leone a utilisé ce pseudonyme américanisé pour son premier western italien, "Pour une poignée de dollars", réalisé en 1964 et constituant une nouvelle version du film japonais "Le Garde du corps" ("Yojimbo"), réalisé en 1961 par Akira Kurosawa.
Ce choix de "Bob Robertson" constitue - ce que l'on oublie trop souvent de préciser, à mes yeux - un hommage à son père, le réalisateur italien Vincenzo Leone, plus connu sous son nom d'artiste de Roberto Roberti et auteur, en 1913, du premier western italien, dans lequel tournait son épouse, Bice Waleran, la mère de Sergio Leone.
Sergio leone est considéré comme "le père du western spaghetti", qu'il a largement popularisé sans pour autant l'avoir inventé ni même reconnaître cette appellation.
Il est notamment l'auteur deux des plus célèbres triogies de l'histoire du cinéma mondial :
la "trilogie du dollar", qui réunit "Pour une poignée de dollars" (1964), "Et pour quelques dollars de plus" (1965) et "Le Bon, la Brute et le Truand" (1966). Ces trois films, considérés comme des classiques du western, ont révélé l'acteur états-unien Clint Eastwood et le compositeur italien Ennio Morricone.
"Giotto" - aphérèse du prénom italien "Ambrogiotto" - est le nom d'artiste sous lequel nous connaissons le peintre, sculpteur et architecte italien Ambrogiotto di Bondone, né en 1266 ou 1267 et mort le 8 janvier 1337.
Il s'agit de l'un des plus grands peintres de l'histoire, les oeuvres de ce maître florentin du Trecento étant à l'origine du renouveau de la peinture occidentale.
C'est en effet l'influence de la peinture de Giotto qui va provoquer le vaste mouvement général de la Renaissance à partir du siècle suivant.
Giotto est l'un des maîtres du courant artistique de la Pré-Renaissance, qui se manifeste en Italie, au début du XIVe siècle. En cette fin du Moyen Âge, il est le premier artiste dont la pensée et la nouvelle vision du monde aident à construire l'humanisme, ce mouvement qui place l'homme au centre de l'univers et le rend maître de son propre destin.
Les fresques que Giotto a peintes à Florence (Toscane), à Assise (Ombrie) et à Padoue (Vénétie) figurent parmi les sommets de l'art chrétien.
Son influence sur les générations d'artistes qui le suivirent est telle que l'on a pu parler d'écoles "giottesques" à propos de certaines écoles de peinture regroupant des peintres dont l'oeuvre a été marquée par celle du maître toscan.
Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice italienne du cinéma muet Edvige Maria Valcarenghi, née le 8 mai 1886 et morte en 1969.
Elle est l'épouse de l'acteur, scénariste et réalisateur italien Vincenzo Leone, connu sous le nom de Roberto Roberti et la mère du scénariste et réalisateur italien Sergio Leone.
Je dois avouer que le nom de cet établissement hospitalier états-unien m'a beaucoup surpris la première fois que je l'ai entendu prononcé dans un feuilleton télévisé médical tel que "Urgences", "Grey's anatomy" ou "Dr House".
Il s'agit en fait de la "Mayo Clinic College of Medicine and Science", le plus souvent abrégé en "Mayo Clinic" ("Clinique Mayo") ; une fédération hospitalo-universitaire et de recherche états-unienne de réputation mondiale.
Son siège est situé dans la ville de Rochester (Minnesota) et elle compte plus de 60 000 employés.
Des personnalités aussi importantes et prestigieuses que les présidents des États-Unis d'Amérique Franklin D. Roosevelt, John F. Kennedy, Ronald Reagan et George H. W. Bush ont été soignées à la Clinique Mayo.
Celle-ci a été classée meilleur hôpital des États-Unis, toutes spécialités confondues, en 2019-2020, par le magazine US News & World Report.