"Telly Savalas".

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur et chanteur états-unien d'origine grecque Aristotelis Savalas, né le 21 janvier 1922 et mort le 22 janvier 1994.

Il est particulièrement connu pour avoir interprété dans les années 1970 le rôle principal dans le feuilleton télévisé policier "Kojak".

Son crâne rasé a donné lieu à la naissance de différentes expressions relatives au fait d'être chauve.

Et peu de gens se souviennent de lui avec des cheveux...

L'acteur états-unien Telly Savalas avec des cheveux

Source : wikipedia.org

"Pascal Laugier" et "Pascale Ogier"

Tous deux sont des personnalités françaises du monde du cinéma.

  • Mais le premier, Pascal Laugier, né le 16 octobre 1971, est un réalisateur et scénariste, spécialisé dans les films d'horreur,

  • tandis que la seconde, Pascale Ogier, née le 26 octobre 1958 et morte le 25 octobre 1984, était une actrice prématurément disparue.

Pascale Ogier

"Pierre Savorgnan de Brazza".

Pierre Savorgnan de Brazza

C'est sous le nom de Pietro Paolo Savorgnan di Brazza qu'est né, le 26 janvier 1852, ce célèbre explorateur italien issu d'une lignée d'aristocrates vénitiens.

Naturalisé français, cet officier de marine a ouvert la voie à la colonisation française en Afrique centrale, avant de mourir à seulement 53 ans, le 14 septembre 1905.

Fait assez exceptionnel, Brazzaville, la ville qui porte son nom, fondée à Nkuna au début des années 1880, n'a pas été débaptisée lors de la décolonisation du Congo "français", comme cela fut assez généralement le cas dans l'ensemble des anciennes colonies, qu'elles soient françaises ou non.

C'est aujourd'hui la capitale de la république du Congo, que l'on surnomme souvent, de manière informelle "Congo Brazzaville" ou "Congo Brazza", par opposition à la RDC (République Démocratique du Congo) (ancien "Congo belge", devenu "Zaïre", de 1971 à 1997), surnommée, de manière tout aussi informelle "Congo Kinshasa".

Ne confondez pas "Avishai Cohen" et "Avishai Cohen" !

La confusion est d'autant plus courante qu'en plus d'être de parfaits homonymes  ces deux personnalités sont toutes deux israéliennes, de la même génération ET musiciens de jazz !

Avishai Cohen le contrebassiste

  • le premier, né le 20 avril 1970, est en effet contrebassiste, auteur et compositeur,

Avishai Cohen le trompettiste

  • tandis que le second, né en 1978, est trompettiste !

Le savoir pourra éventuellement vous éviter la malencontreuse déconvenue vécue par l'une de mes connaissances, qui, s'étant déplacé pour voir le premier en concert, dans le cadre d'un festival spécialisé, a eu la surprise de voir débarquer sur scène le second !

"Cedric Gibbons".

Cedric Gibbons

Il s'agit du nom d'usage et du nom d'artiste du chef décorateur irlandais Austin Cedric Gibbons, né le 23 mars 1893 et mort le 26 juillet 1960.

Inconnu du grand public actuel, sa prodigieuse carrière à Hollywood lui vaut cependant d'être connu de tous les cinéphiles, puisqu'il supervisa l'ensemble de la production de la MGM pendant 32 ans, permettant par contrat à son nom d'apparaître en tant que directeur artistique au générique de plus de 1 500 films !

Époux des actrices mexicaine Dolores del Rio et américaine Hazel Brooks, on lui doit la création de la statuette des Oscars, ainsi que le record, après Walt Disney, de nominations (37) et succès (11) à ces mêmes Oscars !

"Michel Poulain".

Différentes personnes portent ce nom :

Michel Poulain, démographe

  • un démographe belge, né le 7 juin 1947, spécialisé dans les statistiques internationales sur les migrations et les études de longévité.

Astrophysicien de formation, il est notamment l'inventeur, avec l'universitaire italien Gianni Pes, du néologisme "Zone bleue", qui désigne les quelques régions du monde où la longévité des habitants est très nettement au-dessus de la moyenne.

  • un réalisateur de télévision et directeur artistique français, qui s'est notamment occupé du chanteur français Claude François, de 1967 à 1971,
  • et un architecte exerçant en Belgique .

"Madame de Sévigné" ou "La marquise de Sévigné".

Marquise de Sévigné

Il s'agit des deux noms de plume de l'épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, née le 5 février 1626 et morte le 17 avril 1696.

Elle a 18 ans, le 4 août 1644, lorsqu'elle épouse Henri de Sévigné, baron de Sévigné et seigneur des Rochers, traditionnellement présenté comme étant de vieille et bonne noblesse bretonne, et possédant le fief de Sévigné (35).

Il semblerait cependant que les Sévigné n'aient jamais eu de titre de noblesse, mais aient fini par sacrifier à l'usage en se faisant appeler "barons". Et c'est Henri qui, le premier, a adopté le titre de marquis.

En l'épousant, Marie est donc devenue marquise par approximation bien plus que par usurpation.

Sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, épouse en 1669 le comte de Grignan, deux fois veuf, et lieutenant général en Provence. En 1671 elle doit y rejoindre son mari, au grand désespoir de Mme de Sévigné, qui idolâtrait sa fille.

 

C'est à cette circonstance et à ce sentiment un peu outré, que nous devons la plus grande et la plus vivante partie des lettres de la marquise de Sévigné.

C'est donc pour distraire sa fille, qui s'ennuyait au milieu des fêtes et des tracasseries de la société provençale que Mme de Sévigné entreprend de transposer Paris (75) et Versailles (78) à Aix (13).

Elle lui écrit presque chaque jour, afin de la tenir au courant de tout ce qui pouvait l'intéresser ; mais surtout elle lui parlait de ses sentiments : l'amour maternel, avec toutes ses nuances, tantôt exalté, tantôt inquiet, tantôt désolé, tantôt joyeux.

Ces lettres constituent aujourd'hui un témoignage de premier ordre sur la société et la cour de Louis XIV.

Cette correspondance de Madame de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant vingt-cinq ans, au rythme de deux ou trois lettres par semaine.

Ces lettres de firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Et cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726.

Pauline de grignan, marquise de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de proposer une publication de la correspondance de sa grand-mère, confiant ce soin à Denis-Marius Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence (13).

Celui-ci publia 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 1754 ; les lettres ayant été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane. Toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées ; les lettres restantes ayant souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

La question de l’authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seules 15 % proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage.

Néanmoins en 1873 un lot de copies manuscrites, d’après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Mme de Grignan et elles sont publiées en 1876 par Charles Capmas.

Source : www.linternaute.fr et wikipedia.org

"Benicio del Toro" et "Guillermo del Toro".

Ces deux personnalités du cinéma sont malheureusement souvent confondues.

  • Benicio del Toro est un acteur américano-espagnol, né le 19 février 1967,

Guillermo del Toro

  • tandis que Guillermo del Toro est un réalisateur, scénariste, romancier et producteur de cinéma mexicain né le 9 octobre 1964.

N'étant pas spécialement amateur de leur travail, la similarité de leur patronyme, leur contemporanéité et leur appartenance commune au milieu du cinéma ont fait que, je le confesse, je les ai personnellement quelque temps confondu, tout du moins au simple énoncé verbal ou écrit de leur nom...