"Marilyn Manson".

Marilyn Manson

Il s'agit du nom d'artiste du chanteur et musicien de rock américain Brian Hugh Warner, né le 5 janvier 1969.

Également peintre, poète, acteur et plasticien, son nom d'artiste réunit le prénom de l'actrice américaine Marilyn Monroe et le patronyme du criminel américain Charles Manson.

"Robert Denero".

Peu de gens le savent, je crois, mais c'est le nom d'artiste sous lequel l'acteur américain Robert De Niro figure au générique de son premier film, "Le mariage" ("The wedding party"), de Brian De Palma.

Film de fin d'études, coréalisé par Wilford Leach (son professeur d'art dramatique) et Cynthia Munroe (une amie étudiante du Sarah Lawrence College), ce film tourné en plusieurs fois entre 1963 et 1965 ne sortit sur les écrans qu'en 1969, grâce au succès de "Greetings", sorti en 1968, avec toujours Brian De Palma derrière la caméra et Robert De Niro devant (*).

Robert de Niro

Celui-ci avait été découvert par Brian De Palma en 1963, lors d'une audition ouverte organisé à Greenwich Village à New York (New York) (États-Unis), lors duquel il avait impressionné le jeune réalisateur par ses improvisations, alors qu'il n'avait pas encore 20 ans et ne pouvait donc même pas signer lui-même son contrat, la majorité étant à 21 ans.

(*) : Ils tourneront encore ensemble "Les nuits de New york"/"Hi, mom !" en 1970 et "Les incorruptibles" en 1987.

"Marlene Dietrich".

L'actrice allemande Marlene Dietrich

Il s'agit du nom d'artiste de la chanteuse et actrice allemande naturalisée américaine Marie Magdalene Dietrich, née le 27 décembre 1901 et morte le 6 mai 1992.

Surnommée "L'ange bleu" ou "La blonde Vénus" - d'après le titre de deux de ses films - elle est l'incarnation parfaite de la femme fatale, à travers notamment les sept films tournés avec son pygmalion, le réalisateur austro-américain Josef von Sternberg (dont "L'ange bleu" (1930), "Morroco" (1930), "Blonde Vénus" (1932), "Shanghaï Express" (1932) ou "L'Impératrice rouge" (1934)), qui l'élevèrent au rang de mythe.

Son rôle dans le film "Le grand alibi" (1950) lui vaut d'appartenir à la grande famille des "blondes hitchcockiennes".

Elle s'engage contre le nazisme dès les années 1930, et participe activement à la Seconde Guerre mondiale entre 1944 et 1945, rendant mondialement célèbre la chanson "Lili Marleen", et obtenant, en 1947, la Medal of Freedom, plus haute distinction militaire américaine que peut recevoir un civil.

Alors que ses rôles au cinéma se font moins nombreux, elle se tourne vers la radio puis vers le music-hall, faisant le tour du monde avec son tour de chant entre 1953 et 1975.

Elle marque son époque par son style et son élégance au cours de ses apparitions publiques, s'habillant chez les grands couturiers, français notamment, comme Hermès, Dior, Chanel ou Balenciaga.

Afin de protéger son image, elle vit recluse les quinze dernières années de sa vie, dans son appartement du 12, avenue Montaigne à Paris (75), refusant de se faire photographier, tout en restant présente médiatiquement.

Jean Gabin, qu'elle rencontre à Hollywood en juillet 1941 et avec qui elle vit jusqu'à fin 1946, lui avait proposé de l'épouser et est demeuré le grand amour de sa vie.

Source : wikipedia.org

 

"Doris Day".

L'actrice américaine Doris Day, au piano, dans "L'homme qui en savait trop" de 1956.

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice, chanteuse et productrice américaine Mary Ann Kappelhoff, née le 3 avril 1922 et morte le 13 mai 2019.

Elle demeure l'inoubliable interprète de la chanson "Que Sera Sera" ("Whatever Will Be, Will Be"), de Jay Livingston et Ray Evans, dans la version de 1956 de "L'homme qui en savait trop", du réalisateur britannique Alfred Hitchcock, dans lequel elle incarna l'une des célèbres "blondes hitchcockiennes".

"Dolores del Rio".

Dolores del Rio

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice mexicaine Maria de los Dolores Asunsolo Lopez-Negrete, née le 3 août 1905 et morte le 11 avril 1983.

Très populaire dans son pays, cette vedette du cinéma muet est considérée comme l'actrice la plus représentative et la plus renommée du cinéma mexicain au niveau international.

Après avoir épousé Jaime Martinez del Río en 1921, elle émigre avec lui aux États-Unis d'Amérique, où elle divorce mais conserve son nom d'épouse pour poursuivre une carrière en tant qu'actrice, avant d'épouser, en 1930, le célèbre directeur artistique de la MGM, Cedric Gibbons.

 

"Riton Liebman".

Il s'agit du nom d'usage et du nom d'artiste de l'acteur belge Henri Liebman, né le 29 janvier 1964.

Si son visage vous dit certainement quelque chose, c'est qu'il demeure associé à son premier rôle, tourné à l'âge de treize ans, en 1977, aux côtés de l'actrice québecoise Carole Laure, du génial et tant regretté Patrick Dewaere, ainsi que de Gérard Depardieu, dans "Préparez vos mouchoirs", de Bertrand Blier, qui remporta en 1979 (*) l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, rebaptisé depuis 2019 Oscar du meilleur film international.

Heureuse époque où le cinéma français remportait dix fois en 30 ans la statuette si convoitée, avec "Monsieur Vincent" de Maurice Cloche en 1949, "Au-delà des grilles" de René Clément en 1951, "Jeux interdits" du même René Clément en 1953, "Mon oncle" de Jacques Tati en 1959, "Orfeu Negro" de Marcel Camus en 1960, "Les dimanches de Ville d'Avray" de Serge Bourguignon en 1965 et "Un homme et une femme" de Claude Lelouch en 1967, "Le charme discret de la bourgeoisie" de (l'espagnol) Luis Bunuel en 1973, "La nuit américaine", de François Truffaut en 1974 et "La vie devant soi" de Moshé Mizrahi en 1978...

Voire douze, si l'on y ajoute "Z" de Costa-Gavras en 1970 (qui concourait pour le compte de l'Algérie) et "La victoire en chantant" de Jean-Jacques Annaud en 1977 (qui concourait pour le compte de la Côte d'Ivoire) !

Contre... un en quarante ans depuis 1980.

Mais non, la qualité de notre cinéma n'a absolument pas régressé va-t-on me rétorquer ; c'est simplement que le monde entier s'est mis à réaliser des films.

Mais bien sûr : où avais-je donc la tête, damné passéiste que je suis ?

(*) : le film est sorti le 10 janvier 1978 et la cérémonie a eu lieu le 9 avril 1979.

Source : wikipedia.org

"McG".

Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur, producteur et scénariste américain Joseph McGinty Nichol, né le 9 août 1968.

Il a notamment réalisé l'adaptation cinématographique de la série télévisée "Charlie et ses drôles de dames" en 2000, ainsi que sa suite, "Charlie's Angels : Les Anges se déchaînent !", en 2003. Puis "Terminator renaissance", en 2009.

"Henri Verneuil".

Henri Verneuil

Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur et scénariste de cinéma français d'origine arménienne Achod Malakian, né le 15 octobre 1920 et mort le 11 janvier 2002.

Ayant fait tourner les plus grands acteurs français (Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Patrick Dewaere, Fernandel, Jean Gabin, Lino Ventura) et internationaux (Yul Brynner, Henri Fonda, Anthony Quinn, Omar Sharif), il est l'auteur d'innombrables succès.

Et il demeure, à ce jour, le réalisateur français ayant rassemblé le plus de spectateurs au cours de sa carrière.

Avec ses 34 films, il a en effet cumulé plus de 91 millions d'entrées, et a réalisé en moyenne 2,69 millions d'entrées par film !

À la différence de nombreux réalisateurs, Henri Verneuil n'a pas connu seulement un ou deux énormes succès parmi de nombreux échecs ou films aux résultats modestes ou moyens ; mais il a, au contraire, enchaîné les succès avec une régularité de métronome puisque 21 de ses films ont dépassé les 2 millions d'entrées :

Affiche du film "La vache et le prisonnier"

  • un film à plus de 8 millions ("La vache et le prisonnier"),

Affiche du film français "Le casse" de Henri Verneuil (1971)

Affiche du film "Le clan des siciliens"

Affiche du film "Le fruit défendu"

Affiche du film "Le mouton à cinq pattes"

  • 4 à plus de 4 millions ("Le casse" (1971), "Le clan des siciliens" (1969), "Le fruit défendu" (1952) et "Le mouton à cinq pattes" (1954),
  • 9 à plus de 3 millions,
  • et 7 à plus de 2 millions !

Henri Verneuil a réalisé 4 de mes films français préférés des années 1960-1980 : "Cent mille dollars au soleil" (1964), "Week-end à Zuydcoote" (1964), "Le clan des sciliens " (1971) ou "Mille milliards de dollars" (1982) avec le génial Patrick Dewaere.

Et comme il a fait tourner 5 fois Jean Gabin et 8 fois Fernandel, deux de mes acteurs français préférés du XXe siècle, ses films occupent une place de choix au sein de ma vidéothèque personnelle !