Il s'agit du nom de plume du romancier britannique Charles Lutwidge Dodgson, né le 27 janvier 1832 et mort le 14 janvier 1898.
Essayiste, photographe et professeur de mathématiques, il est principalement connu pour être l'auteur, en 1866, de "Les aventures d'Alice au pays des merveilles".
Elle a choisi ce mononyme en référence à une phrase du jaïnisme, une religion proche de l'hindouisme, qui dit : "Ne sois pas désolé de perdre et ne sois pas fier si tu gagnes".
Jain chante en anglais et son style de musique mélange la pop avec de nombreux autres genres dont la musique électronique, le reggae et diverses musiques du monde, inspiré par ses nombreux séjours à l'étranger.
De manière tout à fait exceptionnelle, moi qui n'aime que très rarement tout ce qui a moins de 20 ou 30 ans en matière artistique - et cela, que ce soit en matière de cinéma, bande dessinée ou chanson - je dois confesser avoir successivement aimé trois de ses chansons entre 2015 et 2018... sans même savoir qu'elles n'avaient qu'une seule et même ACI !
Il s'agit du nom d'artiste, du nom de scène et du nom de plume de l'acteur, chanteur et écrivain français Jean-Claude Villeminot, né le 24 octobre 1927 et mort le 5 mai 1992.
En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.
Après avoir été un temps styliste de mode chez Hermès puis chez Christian Dior, il devient vite mannequin, tout en dessinant des costumes pour le théâtre et en suivant les Cours Simon pour devenir comédien.
La même année, en 1949, à 22 ans, il obtient un premier rôle au théâtre dans "La Dame aux Camélias" et débute dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur.
Sa carrière est fulgurante : il tourne 17 films entre 1951 et 1954 et devient, une dizaine d'années durant, l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français, et en particulier de la gent féminine.
Avec son physique de mannequin, son regard ténébreux et son charme viril, ce jeune premier avait en effet de sérieux arguments pour plaire aux femmes et Jean-Claude Pascal a fait rêver toute une génération de midinettes des années 50.
Il est même désigné plusieurs années de suite "l'homme le plus élégant de France".
Il est systématiquement en tête d'affiche et on le fait notamment jouer avec deux des plus grandes actrices européennes des années 1950 et 1960 : Brigite Bardot, Romy Schneider.
En 1955, à l'occasion du tournage d'un roman-photos avec une jeune mannequin, il lui trouve son nom d'artiste : Marie-José Nat !
Au début des années 60, la nouvelle vague est moins intéressée par son physique de séducteur. Il amorce donc un tournant dans sa carrière et devient chanteur.
Après une première chanson écrite par Charles Aznavour, en 1955 ("Je voudrais"), Jean-Claude Pascal donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey. Excusez du peu !
Là aussi, le succès va être fulgurant, grâce au Concours Eurovision de la chanson 1961 qu'il remporte, à 34 ans, en représentant le Luxembourg avec la chanson "Nous les Amoureux".
Ce titre va devenir un immense succès. Mais ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles, encore condamnées à la prison par la justice, à l'enfer par la religion et à la réprobation par la société .
Décrivant le point de vue de deux amants qui vivent un amour que la société n'accepte pas, le texte de cette ballade comporte un double sens, les amants en question étant naturellement des homosexuels, mais cette nuance est subtilement distillée par le texte, rédigé de telle manière qu'on ne peut savoir si le chanteur s'adresse à un homme ou à une femme ("L'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville..."), et la plus grande partie du public ne la perçoit évidemment pas à l'époque.
L'année suivante, en 1962, il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. Et Jean-Claude Pascal enregistrera au total, jusqu'en 1983 près d'une cinquantaine de disques dans toutes les langues, dont 17 en français.
Dans les années 1970, il revient au cinéma, à la télévision et au théâtre avant de donner un dernier tournant à sa carrière.
Reconverti en écrivain dans les années 1980, Jean-Claude Pascal publie romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires. À partir de ce moment, il n'aura plus de difficultés pour aborder ouvertement son homosexualité et certains de ses livres le feront, comme "L'amant du roi" (1991), qui évoque sous un angle historique l'amour du roi Louis XIII pour son favori, le duc de Luynes.
Jean-Claude Pascal meurt prématurément, presque oublié, à l'âge de 64 ans, d'un cancer de l'estomac.
Paroles de "Nous les amoureux" (1961)
Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux
Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour
Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux
Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.
Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux
Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.
(Maurice Vidalin, sur une musique de Jacques Datin)
Il s'agit du nom d'artiste du peintre français Jacques Loti-Viaud, né le 21 juillet 1926 et mort en novembre 2015.
Avoir repris le nom de plume de son grand-père le célèbre écrivain Pierre Loti ne lui aura cependant pas permis, à ma connaissance, de se faire un nom dans l'histoire de la peinture française...
Il s'agit du nom de plume de l'écrivain et officier de marine français Louis-Marie-Julien Viaud, né le 14 janvier 1850 et mort le 10 juin 1923.
Son oeuvre romanesque est en grande partie d'inspiration autobiographique et Pierre Loti s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans.
Par exemple à Tahiti pour "Le mariage de Loti (Rarahu)" (1882), au Sénégal pour "Le roman d'un spahi" (1881) ou au Japon pour "Madame Chrysanthème" (1887).
Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, qui se resent principalement dans "Aziyadé" (1879), et sa suite "Fantôme d'Orient" (1892).
Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans les romans "Mon frère Yves" (1883) ou "Pêcheur d'Islande" (1886), et celui du Pays basque dans la pièce de théâtre "Ramuntcho" (1897).
Élu à l'Académie française en 1891, il a droit à des funérailles nationales en 1923 et sa maison à Rochefort (17) est devenue un musée.
Il s'agit du premier nom de scène de la future actrice britannique Joan Fontaine, soeur cadette de l'actrice britannique, naturalisée états-unienne et française, Olivia de Havilland,
Il s'agit du nom d'artiste de l'humoriste français Gilles Magnard, né le 21 juin 1969.
Contrairement à ce que de nombreuses personnes peuvent penser au premier abord - moi le premier, je le confesse, lorsque j'ai entendu son nom pour la première fois, il y a maintenant une quinzaine d'années - "Sellig" n'est absolument pas un prénom arabe... mais la simple transcription inversée du prénom "Gilles" !
En 2000, il rencontre, durant l'émission "Graines de star", l'humoriste Anne Roumanoff, membre du jury. qui lui propose de le produire durant trois ans, ce qui lui permet de se consacrer complètement à de métier. Avec son premier spectacle intitulé "Épisode 1", il occupe vingt-et-un mois durant (un record) la scène du théâtre de Dix heures, à Paris (75).
L'humoriste français Sellig, sur la scène de l'Olympia, en 2018
Sellig est bien connu des auditeurs de la radio "Rire et Chansons", qui diffuse régulièrement certaines de ses saynètes, mais il passe relativement peu à la télévision. Il sillonne la France, faisant plus de 100 spectacles par an.
Et il est l'auteur de 6 livres parus de 2008 à 2019.
Sellig présente ses spectacles comme une succession d'épisodes. Ses 6 spectacles seul en scène se sont ainsi intitulés : "Épisode 1" (2001), "Épisode 2" (2006), "Épisode 3" (2010),"Épisode 4" (2013),"Épisode 5" (2018) et"Épisode 6" (2022).
Personnellement, j'aime beaucoup ses saynètes consacrées au déménagement de sa soeur et de son beau-frère Bernard, ainsi qu'aux colonies de vacances.
John Ford est le nom d'artiste du réalisateur et producteur états-unien d'origine irlandaise John Martin Feeney, né le 1er février 1895 et mort le 31 août 1973.
Il est le plus jeune frère de l'acteur, scénariste et réalisateur Francis Joseph Feeney, dit Francis Ford, dont il reprit éhontément le pseudonyme.
John Ford est incontestablement l'un des réalisateurs américains les plus importants de la période classique de Hollywood (de la fin des années 1920 à la fin des années 1960). De tous les grands cinéastes américains, il est celui dont l'influence est la plus considérable. Sa carrière embrasse celle des studios, puisqu'il arrive à Hollywood au moment où les grandes majors se mettent en place et réalise son dernier film alors que ces majors commencent à être dirigées par des financiers.
Nous lui devons notamment, pour n'en citer que quelques uns : "La Chevauchée fantastique (1939), "La Poursuite infernale (1946), "L'Homme tranquille" (1952), "La Prisonnière du désert" (1956), "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962) ou "Les Cheyennes" (1964).
Ainsi que ceux pour lesquels il reçut à quatre reprises l'Oscar du meilleur réalisateur (un record) : "Le Mouchard" (1936), "Les Raisins de la colère" (1941), "Qu'elle était verte ma vallée" (1942) et "L'Homme tranquille" (1953).
Sans oublier "La bataille de Midway" et "Pearl Harbour", pour lesquels il obtint, en 1943 et 1944, l'Oscar du meilleur documentaire !
À titre de comparaison, seuls Frank Capra (1935, 1937 et 1939) et William Wyler (1943, 1947, 1960) ont obtenu 3 Oscars du meilleur réalisateur et 18 en ont remporté 2 :
Frank Borzage (1929, 1932), Lewis Milestone (1929, 1930), Frank Lloyd (1930, 1934), Leo McCarey (1938, 1945), Billy Wilder (1946, 1961), Elia Kazan (1948, 1955), Joseph L. Mankiewicz (1950, 1951), George Stevens (1952, 1957), Fred Zinnemann (1954, 1967), David Lean (1958, 1963), Robert Wise (1962, 1966),Milos Forman (1976, 1985), Oliver Stone (1987, 1990), Clint Eastwood (1993, 2005), Steven Spielberg (1994, 1999), Ang Lee (2006, 2013), Alejandro Gonzalez Inarritu (2015, 2016) et Alfonso Cuaron (2014, 2019).
John Ford fut admiré et respecté par les grands patrons de Hollywood dont il fut souvent l'ami : il tournait vite et respectait les budgets. Malgré cela, il se considérait comme un salarié surpayé par ces studios pour faire des films dénués de style, afin de ne pas perturber les affaires de ses employeurs.
Son oeuvre est surtout reconnue pour ses westerns, genre qui ne représente pourtant qu'une partie de sa filmographie et pour lequel on notera qu'il ne fut jamais récompensé. Ford est avant tout le cinéaste de l'Amérique des simples gens, des pionniers, des fermiers, des émigrants, des ouvriers, des militaires obscurs, des indiens, des personnages tendres, dignes et généreux animés d'un sens aigu de la justice.
Il est par ailleurs considéré comme le cinéaste des grands espaces américains aux paysages grandioses et sauvages. Et ses films sont fortement imprégnés par sa foi catholique.
Ardent patriote (il est officier de réserve de l'US Navy lors de la Seconde Guerre mondiale et finit amiral à titre honorifique), il vouait une grande admiration et un grand respect à cette Amérique qui avait accueilli ses ancêtres, et en premier lieu son père, un catholique irlandais.
John Ford a parfois été considéré par certains comme un cinéaste réactionnaire et raciste bien que son oeuvre et ses positions politiques montrent un cinéaste profondément démocrate et épris de liberté.
Il a été l'un des réalisateurs effectuant le moins de prises par plan (avec un ratio d'à peine 2,5), ce qui lui permettait de garder la mainmise sur le montage des films. Et ce qui a fait dire au réalisateur Fred Zinnemann : "Nous devons à John Ford le droit accordé au metteur en scène de superviser le montage".
Ford mit sa notoriété au service du syndicat des metteurs en scène américains, dont il fut l'un des dirigeants les plus actifs. Et il fit preuve d'une fidélité remarquable tout au long de sa carrière envers sa "famille" d'acteurs (notamment John Wayne, son acteur fétiche, avec lequel il a tourné 21 fois et dont il a fait une vedette planétaire), de techniciens et de scénaristes, dont beaucoup étaient originaires d'Irlande.
Aujourd'hui, sa filmographie souffre de la disparition de la quasi-totalité de ses premiers films, soit environ un tiers de son oeuvre. L'un d'entre eux, "Upstream" (1927), que l'on croyait disparu, a néanmoins été retrouvé en Nouvelle-Zélande en juin 2010. Mais le cinéphile invétéré que je suis en attend malheureusement toujours la sortie en DVD !
Il s'agit du nom de scène de la chanteuse, meneuse de revue et actrice française Jacqueline Ente, née le 2 juillet 1928.
Après avoir chanté, dès l'âge de 14 ans au sein de l'orchestre de Radio-Lille sous le nom de "Jacqueline Ray", elle commence à travailler dans le music-hall à Paris en 1945 et décroche son premier engagement aux Folies-Belleville.
Elle y rencontre le compositeur de chansons Loulou Gasté (1908-1995), de vingt ans plus âgé qu'elle, qui lui fait prendre un nom de scène. Elle choisit "Renaud", empruntant à sa grand-mère Marguerite Renard son patronyme, en changeant une lettre. Elle l'épouse en 1950 et il restera son mari jusqu'à sa mort en 1995.
En 1947, elle enregistre "Ma cabane au Canada", qui reçoit le Grand Prix du disque en 1949. Puis Line Renaud enchaîne les succès avec des titres comme "Étoile des neiges" (1950), "Ma p'tite folie" (1952), "Mademoiselle from Armentières" (1952) ou "Le Chien dans la vitrine" (1952).
"La demoiselle d'Armentières", telle qu'elle fut longtemps surnommée, du nom de l'une de ses chansons, commence ainsi une brillante carrière, qui la fera connaitre un peu partout dans le monde.
Elle chante en 1954 au Moulin rouge, faisant salle comble, récoltant plusieurs prix cette année-là, ce qui suscita la jalousie d'Édith Piaf.
La même année, elle part aux États(Unis d'Amérique chanter dans des palaces de New York et Los Angeles (Californie), ainsi qu'à la télévision, dans le célèbre Ed Sullivan Show. Elle est ainsi la première française à paraître dans un spectacle à la télévision états-unienne, déjà en couleurs, où elle chante en duo avec Dean Martin.
Fin 1955, elle est la première interprète française à reprendre une chanson Rock and Roll : "Tweedle Dee" de Lavern Baker.
En 1959, elle devient meneuse de revue au Casino de Paris, puis elle est engagée au Dunes, un casino de Las Vegas (Nevada) entre 1963 et 1965.
Fréquentant Nate Jacobson, le fondateur du Caesars Palace de Las Vegas (Nevada), son amant pendant 18 ans, elle participe par ailleurs à la création de cet hôtel-casino (au niveau de la décoration et de la salle de spectacle).
En avril 1960, elle est la marraine de Johnny Hallyday pour sa première apparition télévisée dans l'émission "L'école des vedettes" d'Aimée Mortimer.
Elle présente à la télévision l'émission "Line directe" dans les années 1970.
Durant la même décennie, elle est productrice de spectacles et, dans les années 1980, elle produit le show télévisé "Telle est Line" sur Antenne 2, et commence une carrière au théâtre.
Dans les années 1990, elle devient directrice artistique de l'hôtel casino Paris las Vegas, auquel elle permet d'obtenir de Jean Tibéri, maire de Paris (75) l'autorisation de construire une réplique de la tour Eiffel sur le bâtiment.
Vice-présidente de l'association Sidaction, elle est également directrice des Éditions Loulou Gasté depuis 1996.
En 2005 on lui dédie une étoile sur le Las Vegas Walk of Stars.
Et en octobre 2017, elle inaugure une rue portant son nom à Las Vegas (Nevada). La "Line Renaud Road" se trouve non loin des rues portant les noms de ses amis Frank Sinatra et Dean Martin. Située à proximité du mythique Strip, la gigantesque artère qui traverse la ville, cette voie permet d'accéder à une entrée secondaire du casino Caesars Palace.
Il s'agit du tout premier nom de scène de la chanteuse française Jacqueline Ente, connue sous son second nom de scène, Line Renaud.
Ayant échoué à 14 ans au certificat d'études primaires, elle est repérée lors du concours d'entrée au conservatoire de Lille : le soir même de son audition le directeur de Radio-Lille lui propose d'intégrer son orchestre, au sein duquel elle se fait connaître sous ce nom de "Jacqueline Ray".
Il s'agit des noms de scène de l'actrice française Renée Deneuve, née le 10 septembre 1911 et morte le 11 juillet 2021.
Elle a été à ce titrela plus âgée des actrices françaises - et même des actrices et acteurs du monde - de 2014 à 2021.
Songez qu'elle avait commencé sa carrière sur scène, enfant, au théâtre de l'odéon, à Paris (75), il y a plus d'un siècle, en 1918 !
Et cela après qu'un artiste lyrique du nom de "Simonot" - auquel René Deneuve a souhaité rendre hommage en choisissant son nom de scène - ait appris à sa mère que le théâtre de l'Odéon recherchait des enfants pour monter sur les planches.
Compagne de l'acteur français Aimé Clariond, puis épouse de l'acteur français Maurice Dorléac, elle était la mère des actrices françaises Françoise Dorléac, Sylvie Dorléac et Catherine Deneuve ; cette dernière ayant repris le nom de jeune fille de sa mère comme nom d'artiste.
Elle était également, par le biais de Catherine Deneuve, la grand-mère des acteurs français Christian Vadim et Chiara Mastroianni.
Renée Simonot a été l'une des premières actrices françaises à faire du doublage, dès le début du cinéma parlant en 1929. À partir des années 1930, elle prête ainsi sa voix à Olivia de Havilland (dans la plupart de ses films), Judy Garland ou encore Esther Williams.
Elle a cessé ses activités d'actrice en 1946, après avoir eu sa quatrième fille, mais a poursuivi son activité de doublage jusque dans les années 1990.
Ainsi a-t-elle par exemple encore doublé, en 1990, Winona Ryder, pourtant née 70 ans plus tôt qu'elle, dans le film de Tim Burton "Edward aux mains d'argent". Ce qui est révélateur de la jeunesse de sa voix, de son dynamisme et de son dynamisme, tant loué par Catherine Deneuve.
"Jean Halain" est le nom de plume du scénariste et dialoguiste français Jean-Marie Hunebelle, né le 14 janvier 1920 et mort le 14 août 2000.
Il a été le scénariste et dialoguiste de Louis de Funès, que son père, André Hunebelle, a tiré de l'anonymat, en 1958, en lui donnant le rôle principal du film "Taxi, roulotte et corrida", et qu'il diriga ensuite plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec Jean Marais dans sa célèbre trilogie des "Fantômas" : "Fantômas" (1964), "Fantômas se déchaîne" (1965) et "Fantômas contre Scotland Yard" (1967).