"Andrex".

L'acteur français Andrex

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste du chanteur et acteur français André Jaubert, né le 23 janvier 1907 et mort le 10 juillet 1989.

Originaire de Marseille (13), on retrouve ce célèbre second rôle du cinéma français au générique de 63 films, de 1932 à 1969.

C'est sur les bancs de l'école communale qu'il rencontre l'acteur français Fernandel, avec lequel il se lie d’une profonde amitié qui ne se démentira jamais. Par la suite, Fernandel le lancera en effet au cinéma, en l'aidant à avoir des rôles tout au long de sa vie.

La chanson

Aidé par le célèbre chanteur Maurice Chevalier, Andrex fait ses débuts comme chanteur à l’Alcazar de Marseille (13), à la fin des années 1930, avant de "monter" à Paris (75) en 1930 et de se produire au Concert Mayol.

Il se tourne ensuite vers le théâtre et l’opérette.

En 1932, il est embauché au Casino de Paris, ce qui lui ouvre les portes des plus grands music-halls de la capitale : l’ABC, Bobino ou le Théâtre de l'Empire.

L'acteur français Andrex

Son plus grand succès sera "Bébert" ("Chez Bébert le monte-en-l'air"), la chanson du film "Fou d'amour" de Paul Mesnier (1943).

Mais il chantait aussi "Comme de bien entendu", en 1939, aux côtés d'Arletty et de Michel Simon, dans le film de Jean Boyer "Circonstances atténuantes".

Le cinéma

Il tourne son premier film en 1932 et joue dès l'année suivante avec son ami d’enfance Fernandel, dans "Le coq du régiment" de Maurice Cammage.

Au total, on les retrouve ensemble au générique de pas moins de... 29 films, car Fernandel, qui n'avait jamais commencé à tourner qu'une année avant lui, est rapidement devenu très célèbre et réservait souvent à son ami Andrex un rôle à ses côtés dans les films qu'il tournait.

Affiche du film français "Angèle" de Marcel Pagnol (1934)

On les retrouve ainsi au générique du chef-d’œuvre de Marcel Pagnol "Angèle" (1934), et dans tous les autres succès populaires de l’époque : "François 1er" de Christian-Jaque (1937), "Ignace" de Pierre Colombier (1937), "Barnabé" d'Alexander Esway (1938) ou "Les cinq sous de Lavarède" (1939).

Affiche du film français "Le mouton à cinq pattes" de Henri Verneuil (1954)

Ainsi que dans des films comme "Un carnet de bal" de Julien Duvivier (1937), "Fric-frac" de Maurice Lehmann (1939), "La table-aux-crevés" (1951) et "Le mouton à cinq pattes" (1954), tous les deux de Henri Verneuil, "Honoré de Marseille" de Maurice Regamey (1956), "Cocagne" de Maurice Cloche (1961), "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963), qui réunit Bourvil et Fernandel ou "L'âge ingrat" du même réalisateur (1964), qui réunit Jean Gabin et Fernandel.

Affiche du film français "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963)

Affiche du film français "L'âge ingrat" de Gilles Grangier (1964)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Andrex joue également dans des films et sous la direction de réalisateurs aussi célèbres que : "Toni" de Jean Renoir (1934), "Gribouille" de Marc Allégret (1937), "L'étrange monsieur Victor" de Jean Grémillon (1937), "Hôtel du Nord" de Marcel Carné" (1938), "La marseillaise" de Jean Renoir (1938), "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939),  "Manon" d’Henri-Georges Clouzot (1949), "Si Paris nous était conté" de Sacha Guitry (1955), "L'aîné des Ferchaux" de Jean-Pierre Melville (1962), "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1963) ou "La bourse et la vie" de Jean-Pierre Mocky (1966).

Affiche du film français "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1964)

Et bien évidemment dans deux des trois films réalisés par son grand ami Fernandel : "Simplet" (1942) et "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951). Car il ne figure pas - étrangement - au générique d'"Adrien" (1943).

Affiche du film français "Adhémar ou le jouet de la fatalité" de Fernandel (1951)

Après 1969 on ne reverra plus Andrex que deux fois au cinéma : en 1979, dans "Charles et Lucie" de Nelly Kaplan et en 1983, dans "Cap Canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto.

Affiche du film français "Cap canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto (1983)

Source : wikipedia.org

"Pascale Roberts".

L'actrice française Pascale Roberts

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Marie-José Walsain-Laurent, née le 21 octobre 1930 et morte d'un cancer le 26 octobre 2019.

Née d’un père anglo-italien et d’une mère créole, Pascale Roberts débute sa carrière en 1952, en étant embauchée par la télévision américaine pour un contrat d'un an, alors qu'elle demeure à Londres.

L'actrice française Pascale Roberts

Cinéma

Pascale Roberts commence ensuite à tourner pour le cinéma, comme actrice de seconds rôles, jouant dans quelques 56 films en 54 ans, de 1954 à 2008.

Affiche du film français "Le bon roi Dagobert" de Pierre Chevalier (1963)

Elle est la partenaire de Fernandel dans "Le bon roi Dagobert" de Pierre Chevalier (1963) et interprète la victime dans "Compartiment tueurs" de Costa-Gavras (1965).

Affiche du film français "Compartiment tueurs" de Costa-Gavras (1965)

En 1975, elle joue son rôle le plus célèbre : celui de la mère de la victime Isabelle Huppert, dans "Dupont Lajoie" de Yves Boisset.

Affiche du film français "Dupont Lajoie" de Yves Boisset (1975)

Au tout début des années 1980, elle est la partenaire d'Alain Delon dans "Trois hommes à abattre" (1980) et "Pour la peau d'un flic" (1981).

On la voit également dans "Le grand chemin" de Jean-Loup Hubert (1987).

Ainsi que dans six films de Robert Guédiguian, de "À la vie à la mort" (1995) à "Lady jane" (2008), en passant par le célèbre "Marius et Jeannette" (1997).

Affiche du film français "Marius et Jeannette" de Robert Guédiguian (1997)

Télévision

À la télévision, elle joue notamment dans le feuilleton "Chambre à louer" (1965).

Ainsi que dans le feuilleton télévisé quotidien "Le temps de vivre... le temps d'aimer" (1973), dans lequel elle est en vedette avec l'acteur Jean-Claude Pascal.

Et elle décroche son dernier grand rôle en juin 2008 : celui de Wanda Legendre, la mère de Blanche Marci, un personnage récurrent du feuilleton français "Plus belle la vie", diffusé sur France 3. Elle y apparaît jusqu'au 25 novembre 2016, avant de devoir arrêter les tournages pour raisons de santé.

J'ai personnellement été assez stupéfait le jour où j'ai pris conscience de son âge, car je la pensais sensiblement plus jeune.

Ainsi, je trouve que l'on a vraiment peine à croire qu'elle a déjà 79 ans dans cet extrait de l'épisode n°1 190 de "Plus belle la vie", datant du 2 avril 2009.

Enseignant de théâtre

Pascale Roberts a dispensé des cours de théâtre à l'EICAR (Ecole Internationale de Création Audiovisuelle et de Réalisation), à Paris (75), durant plusieurs années.

L'actrice française Pascale Roberts

Vie privée

Épouse de l'acteur Pierre Mondy (1957 -1966), elle s'est ensuite mariée avec l'acteur Michel Le Royer (l'un des héros de mon enfance, à travers le feuilleton télévisé "Corsaires et flibustiers", diffusé en 1966), puis avec l'écrivain Pierre Rey.

Jean-Michel Le Royer et Christian Barbier, dans le feuilleton télévisé français "Corsaires et flibustiers" (1966)
Jean-Michel Le Royer et Christian Barbier, dans le feuilleton télévisé français "Corsaires et flibustiers" (1966)

Source : wikipedia.org

"Hélène Dieudonné".

L'actrice française Hélène Dieudonné

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Hélène de Schoulguina, née le 24 décembre 1887 et morte le 29 septembre 1980.

"Hélène Dieudonné" est devenu son véritable patronyme à partir du 28 octobre 1916, lorsque son père - avec lequel sa mère et elle avaient toujours vécu - l'a reconnu, alors qu'elle avait déjà 29 ans.

Elle fait partie de ces actrices que l'on a vues très souvent au cinéma dans de petits rôles, mais qui ont marqué les mémoires.

Ses traits doux, la bonté de son regard et sa voix nasillarde y sont sûrement pour quelque chose. Elle fut élue "la plus charmante grand-mère du cinéma français".

Grâce à son père, l'artiste dramatique Alphonse Dieudonné, elle côtoie enfant Sarah Bernhardt et Lucien Guitry.

À onze ans, elle monte sur les planches à Monte-Carlo pour jouer aux côtés de son père puis entre au Conservatoire d'art dramatique où elle se lie d'amitié avec une autre élève, Françoise Rosay.

Elle devient une actrice connue tant au théâtre qu'au cinéma muet. Elle se marie le 30 septembre 1927 avec Antoine Hugues et interrompt sa carrière, partant vivre dans le Midi de la France pendant dix-sept ans. Elle perd son jeune enfant, puis son mari et décide, à cinquante-huit ans, de revenir à Paris (75).

Mais elle est oubliée et ne trouve pas de rôles. Sinon grâce à son amie Françoise Rosay, qui lui permet de remonter sur les planches auprès d'elle, en 1953.

De 1957 à 1965, Hélène Dieudonné joue dans huit pièces.

Et dans 37 films, de 1959 à 1976.

Parmi les plus notables : "La belle américaine" (1961) et "Le petit  baigneur" (1967), tous deux de Robert Dhéry. Ainsi que quatre films avec Jean Gabin : "Les vieux de la vieille" (1960) et "Le cave se rebiffe" (1961), tous deux de Gilles Grangier, et "Le président" (1960) et "Un singe en hiver" (1960), tous deux de Henri Verneuil.

On la voit également énormément à la télévision, où elle débute à 71 ans. D'abord dans le feuilleton "Les cinq dernières minutes" (1958-1973), puis, notamment, dans "Les enquêtes du commissaire Maigret" (1967-1990), "Janique Aimée" (1963), "Belle et Sébastien" (1965), "Sébastien parmi les hommes" (1968) ou "Ardéchois coeur fidèle" (1974).

Né en 1961, elle a ainsi souvent été la grand-mère des feuilletons télévisés de mon enfance.

Elle finit par prendre sa retraite en 1977, à l'âge de 90 ans, et meurt quatre ans plus tard.

Source : wikipedia.org

"La buse", "La bouche", "Louis Labous" et "Louis de Boure"

Il s'agit des surnoms et des pseudonymes d'Olivier Levasseur, un pirate français du XVIIIe siècle qui écuma l'océan Indien après avoir fait ses premières armes dans les Caraïbes, lors de la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714).

Son histoire et ses origines sont encore très mal connues. Il pourrait être de la même famille qu'un certain Paul Levasseur, corsaire ayant ses attaches à Calais (62), mais aucun document officiel ne vient étayer cette théorie

Certains prétendent de ce fait qu'Olivier Levasseur serait originaire de l'Île de la Tortue, un célèbre repaire de flibustiers. Et qu'il appartiendrait à la même lignée que François Levasseur, seigneur de René, de Boisdouflet et des Lettres, né à Cogners (72), qui fut le premier gouverneur de l'île.

L'histoire et les exploits d'Olivier Levasseur restent encore extrêmement flous, aucun historien n'ayant encore, à l'heure actuelle, retracé précisément son parcours.

Il fut pendu le 7 juillet 1730 à Saint-Denis (974), sur l'île Bourbon (actuelle île de La Réunion) pour ses crimes de piraterie.

Tout à la fois personnage historique et figure folklorique de La Réunion (974), "la Buse", ainsi que son supposé trésor, font partie du patrimoine culturel de l'océan Indien.

Voir également mon article consacré à toutes les significations du mot "Buse".

Source : wikipedia.org

"Moha La Squale".

Le rappeur français Moha La Squale

Il s'agit du nom de scène du rappeur français Mohamed Bellahmed, né le 24 février 1995.

Celui-ci est constitué de l'apocope de son prénom - Moha - à laquelle il a ajouté le surnom du personnage d'un film éponyme, réalisé en 2000 par Fabrice Genestal ("La squale").

Affiche du film français "La squale" de Fabrice Genestal (2000)

Sa carrière a débuté en 2017.

Et, à partir de juillet 2018, il collabore avec la marque de vêtement Lacoste, qui, pour la première fois, propose à un artiste de concevoir ses tenues de scène.

Le rappeur français Moha La Squale
Source : wikipedia.org

"Robert Saidreau".

Il s'agit du nom de scène du réalisateur français Jean Marie Robert Sordes, né le 19 septembre 1875 et mort le 5 décembre 1925.

Acteur dans une demi-douzaine de films muets, entre 1912 et 1921, ce scénariste et producteur français a réalisé 14 films muets entre 1920 et 1925.

Dont la première adaptation cinématographique de la célèbre pièce écrite en 1894 par Georges Feydeau, "Un fil à la patte".

Source : wikipedia.org

"Robert Dalban".

L'acteur français Robert Dalban

Il s'agit du nom de scène de l'acteur français Gaston Barré, né le 19 juillet 1903 et mort le 3 avril 1987.

Débuts sur les planches : théâtre, caf'conc', opérettes et revues

Robert Dalban débute au théâtre en 1919, à l'âge de seize ans, aux côtés de Harry-Max et Maurice Dorléac, le père de Françoise Dorléac et Catherine Deneuve et l'époux de Renée Simonot .

Sous le nom de scène de "R.Q.", il est comique troupier au caf'conc' "Les Trois Mousquetaires".

Aux débuts des années 1920, il effectue une tournée aux États-Unis avec la grande Sarah Bernhardt et on le retrouve dans des opérettes et des revues au cours des années 1930.

Il joue plusieurs fois avec l'actrice Gaby Morlay, qui le pousse vers le cinéma, où il débute en 1934.

Cinéma

Avec plus de deux cents films à son actif entre 1934 et 1986, il est l'un des "seconds rôles" masculins les plus célèbres du cinéma français.

Il a donné la réplique aux plus grands acteurs du cinéma français : Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura, Bernard Blier, Paul Meurisse, Jean Marais ou Louis de Funès.

Tourné sous la houlette des plus grands réalisateurs : Christian-Jaque, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot, Jean Delannoy, René Clément, Gilles Grangier, Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, Sacha Guitry, Marc Allégret, Édouard Molinaro, Yves robert, Gérard Oury, Roger Vadim, Georges Lautner, Claude Autant-Lara, André Hunebelle, Marcel Carné, Julien Duvivier, André Cayatte, Claude Pinoteau, Patrice Leconte, Philippe de Broca, Jacques Deray, Jean-Jacques Annaud, Francis Veber ou Yves Boisset.

Mais également Charles Gérard, Michel Audiard, Robert Hossein, Pierre Richard, Robert Lamoureux, Michel Lang ou Gérard Lauzier.

Et son physique aux traits marqués ainsi que sa gouaille populaire ont, je crois, durablement marqué tant le grand public que les cinéphiles.

Acteur fétiche de Georges Lautner, sous la direction duquel il a tourné pas moins de onze films, aussi bien du côté de la police que du côté des truands, il est notamment :

Affiche du film français "Marie-Octobre" de Julien Duvivier (1959)

  • le serrurier Léon Blanchet, ancien camarade de la Résistance de Marie-Octobre (Danielle Darrieux) dans le film du même nom, réalisé en 1959 par Julien Duvivier,

L'acteur français Robert Dalban dans le film "Les tontons flingueurs" de Georges Lautner (1963)

  • le légendaire majordome Jean et son fameux "Yes, sir !", dans "Les tontons flingueurs" de Gorges Lautner (1963),

Affiche du film français "Les tontons flingueurs" de Georges Lautner (1963)

Affiche du film français "Le pacha" de Georges Lautner (1968)

Robert Dalban est aussi, bien sûr, en 1950, la voix française de Rhett Butler (Clark Gable) dans la super-production états-unienne de David O. Selznick "Autant en emporte le vent", sortie en 1939 aux États-Unis d'Amérique.

Affiche du film états-unien "Autant en emporte le vent" de Victor Fleming (1939) sorti en France en 1950

Vie familiale

Robert Dalban a été le premier mari de l'actrice française Madeleine Robinson (1940-1946), avec laquelle il aura un fils, Jean-François, né en 1941, avant d'épouser la chanteuse et actrice belge Francine Claudel.

Source : wikipedia.org

"Orbal" ou "Georges Orbal".

L'acteur français Orbal

Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Gaston Étienne Philippe Labro, né le 22 novembre 1898 et mort le 31 janvier 1983.

Son pseudonyme "Orbal" constitue l'anagramme de son patronyme "Labro", écrit à l'envers.

Mais je ne pense pas pour autant qu'il ait été le frère aîné du réalisateur français Maurice Labro, né le 21 septembre 1910 et mort le 23 mars 1987.

En dehors de wikipedia, internet n'offre pratiquement aucune information sur cet acteur de seconds rôles, dont j'ai eu toutes les peines du monde à trouver une photo pour illustrer mon article.

Je sais qu'il a joué quelques fois au théâtre entre 1948 et 1957.

Et a tourné dans pas moins 75 films de 1931 à 1962.

Quelques uns des plus grands réalisateurs de cette période ont fait appel à Orbal : Marc Allégret, Yves Allégret, Jacques Becker, Marcel Carné ("La fleur de l'âge" en 1947), Marcel L'Herbier, Sacha Guitry ("Ils étaient neuf célibataires" en 1939), Pierre Prévert, et même... Preston Sturges ("Les carnets du major Thompson" en 1955) !

Et il a tourné à cinq reprises sous la direction de André Hunebelle et dix fois avec Berthomieu.

Surtout, en ce qui me concerne, son nom figure au générique de nombreux films de plusieurs de mes acteurs français préférés des années 1930 à 1970, comme Bourvil, Raimu ou Michel Simon.

Affiche du film français "L'héroîque monsieur Boniface" De Maurice Labro (1949)
Affiche du film français "L'héroîque monsieur Boniface" De Maurice Labro (1949)

Et surtout Fernandel, auprès duquel il a tourné plus de dix films.

Affiche du film français "Casimir" de Richard Pottier (1950)
Affiche du film français "Casimir" de Richard Pottier (1950)
Affiche du film français "Une vie de chien" de Maurice Cammage (1943)
Affiche du film français "Une vie de chien" de Maurice Cammage (1943)

Source : wikipedia.org

"Mijanou Bardot".

L'actrice française Mijanou Bardot, soeur cadette de Brigitte Bardot

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Marie-Jeanne Bardot, née le 5 mai 1938.

Affiche du film français "Jusqu'au dernier" de Pierre Billon (1957)

Elle a tourné neuf films de 1956 à 1970, dont "Jusqu'au dernier" de Pierre Billon (1957, "Une balle dans le canon" de Charles Gérard et Michel Deville (1958), "Ramuntcho" de Pierre Schoendoerffer (1959) et "La Collectionneuse" d'Éric Rohmer (1967).

Affiche du film français "Une balle dans le canon" de Charles Gérard (1958) Affiche du film français "Ramuntcho" de Pierre Schoendoerffer (1959)

Après son dernier film en 1970, elle met un terme définitif à sa carrière d'actrice et s'expatrie aux États-Unis d'Amérique, où elle est devenu créatrice de meubles en fondant, à la fin des années 1970, sa propre entreprise, "Espace Loggia".

L'actrice française Mijanou Bardot, soeur cadette de Brigitte Bardot

Famille

Comme son nom l'indique, elle est la soeur cadette de la célèbrissime actrice française Brigitte Bardot.

Les actrices françaises Brigitte Bardot et Mijanou Bardot, sa soeur cadette

Et à ce titre, comme elle, bien sûr, son patronyme "Bardot" est - on l'ignore souvent - le nom d'un animal hybride appartenant à la famille des équidés, également appelé "Bardeau".

Mijanou Bardot a épousé, au début des années 1960, l'acteur belge Patrick Bauchau, dont la carrière a débuté en 1963 et qui se poursuit toujours actuellement.

Source : wikipedia.org

"Cartman".

L'humoriste français Nicolas Bonaventure Ciattoni dit Cartman

Il s'agit du nom d'artiste de l'animateur de radio et de télévision Nicolas Bonaventure Ciattoni, né le 7 septembre 1978.

C'est son patron à  Europe 2, Cauet, qui l'a ainsi surnommé, en 2002, en référence à sa voix qu'il trouvait proche de celle du personnage d'Eric Cartman, dans le dessin animé états-unien "South Park", créé en 1997 par Trey Parker et Matt Stone.

Eric Cartman, un personnage du dessin animé états-unien "South Park"

Avant tout humoriste, Cartman est également chanteur, musicien et producteur.

Et ses chansons humoristiques enregistrées en 2013 sous le nom de "Sébastien Patrick" puis "Patrick Patoche" et enfin "Sébastien Patoche" ont connu un énorme succès.

Source : wikipedia.org

"Stéphane Audran".

L'actrice française Stéphane Audran

Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Colette Dacheville, née le 8 novembre 1932 et morte d'un cancer le 27 mars 201.

Après avoir commencé sa carrière au théâtre en 1951, Stéphane Audran obtient quelques rôles secondaires au cinéma,  à partir de 1957, dans des films de la Nouvelle Vague.

Sa rencontre avec Claude Chabrol en 1958 est décisive puisqu'elle devient à la fois son épouse et son actrice fétiche. Elle joue dans certains de ses plus grands films, comme "Le Boucher" (1970) et "Les Noces rouges" (1973).

Stéphane Audran participe à l'un des chefs-d'oeuvre du réalisateur espagnol Luis Bunuel, "Le Charme discret de la bourgeoisie" (1972), Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Et elle a été une figure emblématique du cinéma français des années 1970.

L'actrice française Stéphane Audran, dans le film "Juste avant la nuit" de Claude Chabrol (1971)
L'actrice française Stéphane Audran, dans le film franco-italien "Juste avant la nuit" de Claude Chabrol (1971)

Après 1980, sa carrière s'est essouflé, mais elle a retrouvé le succès avec le film danois "Le Festin de Babette" de Gabriel Axel,en 1987, qui reçoit lui aussi l'Oscar du meilleur film étranger.

Avant de se faire plus rare à l'écran, tournant son dernier film en 2008.

Stéphane Audran est immédiatement reconnaissable à sa voix traînante, sa chevelure de feu et ses yeux de biche.

On se souvient particulièrement de ses rôles de bourgeoises sophistiquées et ambiguës.

Mais personnellement je l'avais beaucoup aimé dans son rôle d'Huguette Cordier, la femme de Lucien, le policier merveilleusement campé par Philippe Noiret dans l'excellent "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier, en 1981, l'un de mes films préférés.

Affiche du film français "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier (1981)

Récompenses

Stéphane Audran a reçu plusieurs récompenses au fil de sa carrière, dont :

  • un Ours d'argent de la meilleure actrice en 1968 pour "Les biches" de Claude Chabrol,
  • un BAFTA de la meilleure actrice en 1973 pour "Le charme discret de la bourgeoisie" de Luis Bunuel,
  • et un César de la meilleure actrice dans un second rôle, en 1978, dans "Violète Nozière" de Claude Chabrol.

Vie privée

Stéphane Audran a été la compagne de l'acteur français Jean-Louis Trintignant (1954-1956) et l'épouse du réalsiateur français Claude Chabrol (1964-1980).

Et elle est la mère de l'acteur et réalisateur français Thomas Chabrol, né le 24 avril 1963.

Source : wikipedia.org

"Chaban".

L'homme politique français Jacsques Chaban-Delmas

Tel était le nom de guerre, puis le nom sous lequel on désignait couramment l'homme politique français Jacques Delmas, devenu après-guerre "Jacques Chaban-Delmas".

Né le 7 mars 1915 et mort le 10 novembre 2000, ce résistant de la première heure (décembre 1940) est nommé, à l'été 1944, à l'âge de 29 ans, général de brigade par le général de Gaulle et le gouvernement provisoire ; devenant ainsi le plus jeune général nommé depuis François Séverin Marceau, général à 24 ans durant la Révolution.

Le général de brigade Jacques Chaban-Delmas

Considéré comme l'un des "barons du gaullisme", il est maire de Bordeaux (33) 48 années durant (1947-1995), trois fois ministre sous la IVe République, député (1946-1958 et 1973-1997) et président de l'Assemblée nationale à trois reprises (1958-1969, 1978-1981 et 1986-1988).

Premier ministre de Georges Pompidou (1969-1972), il préconise une "Nouvelle société", d'inspiration centriste et sociale. Et se présente sans succès à l'élection présidentielle de 1974, face à Valéry Giscard d'Estaing.

Source : wikipedia.org